CHAPITRE 18 : Drogue.

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Je me réveille ligoter sur une chaise. Ma joue me fait atrocement mal et je suis un peu dans les vapes. Ou suis-je ?

Deux hommes en uniforme verts se tiennent face à moi. Ils me détachent avant de me tenir fermement les bras.

Je suis faible alors je les laisse faire. La faim commence à vraiment se faire ressentir mais je tiens encore la route.

Ils me jettent à terre dans une salle où se trouve déjà Steve, allongé sur le sol. Il a du sang partout sur le visage et il semble assommé.

— Steve ? l'appelais-je dans la panique. Vous lui avez fait quoi ? hurlais-je aux gardes avant qu'il ne me frappe de nouveau au visage.

— Положите их на стулья (Mettez-les sur des chaises), ordonne celui qui porte le chapeau rouge qui semble être le chef.

— Ne me touchez pas, criais-je en me débattant de toute mes forces.

Deux gardes nous ligotent dos à dos sur des chaises dur comme du béton avant de sortir de la pièce en me laissant seule avec le général.

— Steve, réveille-toi ! hurlais-je.

Le chef s'approche de lui avant de relever sa tête et de l'observer de plus près.

— Ne le touchez pas ! Laissez le !

— Je pense que ton copain a besoin d'un médecin. Heureusement, on a le meilleur médecin du monde, se moque-t-il en approchant sa tête à seulement quelques minuscules centimètres de la mienne.

Je lui crache dessus sans même hésiter et son sourire disparaît. Il essuie son visage avec une petite serviette avant de relever la tête en me lançant un regard noir. Je suis habituée, il ne me fait pas plus peur que Billy.

— Tu vas le regretter, sale chienne, dit-il en sortant de la salle sans oublier de la verrouiller à double tour.

Le temps passe très lentement et Steve et moi sommes maintenant enfermés ici depuis bien plus d'une heure et je n'ai toujours pas trouvé de solutions pour s'échapper. A moins que...

— Où est-ce qu'on est ? demande Steve d'une voix rauque et endormis derrière moi.

— Steve ! Oh mon Dieu ! Tu vas bien ? soufflais-je rassurée qu'il soit encore en vie.

— Ça siffle, j'ai du mal à respirer et j'ai l'impression que mon œil va exploser mais sinon, je vais plutôt bien.

— La bonne nouvelle, c'est qu'un docteur arrive.

— C'est son cabinet ? demande-t-il bêtement. J'adore l'ambiance, c'est charmant !

— Écoute, tu vois la table à ta droite là
bas ? demandais-je à mon tour en désignant une petite table.

Il tourne la tête vers la porte qui se trouve à ma droite et je soupire.

— Non, l'autre droite.

Il retourne donc la tête vers la bonne droite avant de voir la table et d'acquiescer.

— Et tu vois les ciseaux dessus ?

Il acquiesce une nouvelle fois.

— Si on bouge en même temps, on peut arriver là bas, je frappe sur la table et tu récupères les ciseaux puis, tu coupes nos liens et on s'échappe.

— Ils ont vraiment laissé des ciseaux ? se moque Steve. Quels débiles !

— À trois, on saute, d'accord ?

— On saute à trois, compris, répète Steve.

— Allez, un, deux... trois !

Steve et moi sautons une fois, deux fois avant de répéter le processus jusqu'à ce que Steve loupe son coup et nous fasse tomber à terre. Ma tête cogne violemment contre le sol et je pousse un petit gémissement de douleur. Ma tête me fait affreusement mal, c'est insupportable.

OUR LOVE STORY (Steve Harrington)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant