15. Le même scénario

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Encore une fois, vous connaissiez le scénario. Je me révélai dans un lit d'hôpital, accroché tel une boule de Noël à des fils. Si vous n'aviez pas compris la blague, je suis la boule de Noël et les fils, la ficelle qui tient la boule de Noël. OK, ce n'était pas drôle, désolé...

Cette odeur, je ne pouvais plus la supporter, et cette lumière, bordel, pourquoi est-ce que tous les hôpitaux dans lesquels j'allais, leur lumière me défonçait les yeux ? Ma perfusion me faisait énormément mal, et je n'avais qu'une envie, c'était de l'arracher. Pourquoi est-ce que cette merde me faisait mal ? Mon crâne me faisait mal, comme à chacun de mes réveils dans ces hôpitaux. J'étais anesthésié, et j'avais vraiment l'impression qu'ils s'amusaient chaque fois avec l'anesthésiant. Je ne me rappelais même plus comment j'étais arrivé ici, et en plus, la pièce dégageait une odeur qui m'était familière, une odeur de parfum, celui d'Aymen.

— Sarah, ma Sarah, ah là là, qu'est-ce qu'il t'a amochée ! Comment est-ce que tu vas ? Tu te rappelles de quelque chose ? s'inquiéta Julie.

Julie était l'une des seules infirmières en qui j'avais confiance. Elle avait l'habitude de m'aider et elle était toujours là pour moi quand il le fallait. Elle était très grande, de taille, environ 1 mètre 75, et elle avait de beaux cheveux longs de couleur beige, ainsi que de magnifiques yeux bleu foncé.

— Non, je ne me rappelle pas de ce qui s'est passé.

— Dis-moi, tu te rappelles de Sofiane, Anis et Aymen ?

— Oui.

— Imran a voulu te tuer en faisant passer ça pour un accident. C'est pour ça qu'il est resté dans la voiture pour ne pas qu'on le suspecte. Tiens, regarde, me dit-elle en me tendant une feuille.

Je prenais la feuille qu'elle venait de me tendre et la lisais. Imran m'avait drogué, peut-être que c'était pour ça que je ne me rappelais de rien du tout.

— Bordel... Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? Je ne peux même pas porter plainte, il risquerait de me tuer pour de bon cette fois-ci.

— Putain...

SOFIANE
Pandant ce temps

Je venais de me réveiller il y a quelques minutes et j'avais une terrible envie de tomate. Marchant en direction de ma cuisine, j'ouvrais le frigo pour en sortir une tomate du tiroir du bas. Et la déposais sur le plan de travail de la cuisine m'abaissant sous l'armoire de levier pour en sortir une blanche-verte qui était rangée en-dessous, je coupait  accidentellement le doigt avec un clou rouillé

— Punes, Aïe

Je me dépêchais de passer mon doigt en sang sous l’eau froide, mais après de nombreuses tentatives pour essayer d'arrêter le saignement, celui-ci ne voulait pas s'arrêter. Merde, j'avais oublié qu'il fallait que je contacte Hazra pour lui demander s'il avait réussi à récupérer Cataléya. Bon, je ferais ça tout à l'heure. Le saignement ne voulant pas s'arrêter, m'inquiétait. Je fermais l’eau et retirais mon doigt de levier, sortant un torchon de cuisine que j'enroulais autour de ce dernier pour arrêter le saignement. Je marchais en direction de ma porte d'entrée pour attraper mes clés, et sortais de mon appartement  insérant mes clés dans la serrure de ma porte, je  tournais du côté gauche pour la fermer. Descendant les escaliers de mon bâtiment, je me dirigeais vers mon RSQ3 bleu ciel et démarrais en direction de l'hôpital.

SARAH

— Julie, reste avec moi, j'ai peur, s'il te plaît, et j'ai mal, mentai-je je voulais simplement qu'elle reste à côté de moi..

— J'arrive, Sarah, je suis là, ne t'inquiète pas, me rassura-t-elle en s'asseyant sur une chaise violette qu'elle avait ramenée pour être près de moi.

Les épines de ta rose En Corection Et Réécriture   Où les histoires vivent. Découvrez maintenant