99. Mafia colombiene et vengeance

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Mon cousin assassinait du regard Rudy et ça, ce n'était pas bon signe, vraiment pas bon du tout.

— Hazra, quelque chose ne va pas ?

— Tout va très bien, cousine, ne t'inquiète pas, me rassura-t-il en mentant. Bon, continua-t-il, vous devez aller chercher une cargaison de drogue.

— Nous ?

— Je serai avec vous dans une camionnette pour vous surveiller. Si quelque chose ne va pas, ils veulent récupérer une puce que j'ai cachée dans la cuisine

— Qu'est-ce qu'il y a dans cette puce ?

— Tu n'as pas besoin de savoir, bref.

— Dis-nous qui ils sont, à qui nous avons affaire.

— La mafia colombienne, m'avouua-t-il.

— Et qu'est-ce qu'ils nous veulent ?

— Tu n'as pas besoin de savoir ce qu'ils nous veulent, tu as juste besoin de me récupérer cette drogue.

— Attends, cette mafia a un rapport avec Cataléya, non ? Cataléya est colombienne, à moins que je me trompe.

— Tu poses beaucoup trop de questions, cousine.

— Et toi, tu mens beaucoup trop.

— Bon, rétorqua-t-il en se levant, Rudy, tu vas servir d'apa.

-— Hors de question que je te laisse faire ça.

— C'est moi qui donne les ordres ici, cousine, je crois que tu ne la toujours pas compris, grogna-t-il en sortant un énorme sac noir à bandoulière du sol qu'il balance sur la table. Ici se trouve ta perruque et tes vêtements. Les autres, suivez-moi, on va s'armer

—  Ils en veulent après Cataléya, hein, c'est ça ? demande-je, inquiète et curieuse.

Mon cousin s'approchait de moi, attrapant violemment mon bras pour me lever de ma chaise et me sortir de la pièce à coup de pied

— Je t'avais prévenu que je te sortirais à coup de pied. Chiara, encore une fois, tu veux fourrer ton nez là où il ne faut pas.

Jaterisais au sol sur le ventre en me retrapant avec mes deux mains, il avançait devant moi, suivi de Izian et Zaïr.

— Surtout ne m'aide pas,engeulai-je Izian.

— Tu sais te relever toute seule, brunette, non ? Tu ne saignes pas, alors tout va bien.

Mais je rêve, il était sérieux là ?

— Tu es sérieux là ?

— Très sérieux. Allez, lève-toi et arrête de faire la gamine.

Je jetais un dernier coup d'œil à Rudy depuis le sol, lui faisant signe d'un pouce en l'air. Il me répondait que tout allait bien, mais je savais que non, je savais qu'il était terrifié à l'idée de servir d'appât.
Je me relevais du sol en fonçant volontairement dans Izian

—  Ne me parle plus !

— Non, Chiara, arrête ça, ne me boude pas, s'énerva-t-il en me suivant.

Hazra faisait semblant d'avoir des nausées et disait :

— Allez, vous disputez comme des amoureux ailleurs, vous me dégoûtez.

— Bien sûr, oui, on te dégoûte, c'est ça.

Il s'arrêtait et me fonçait dedans volontairement , puis me regarder le visage bouillonnant de rage avant de continuer sa route vers l'ascenseur qui menait à l'entrepôt d'armes. Il pressait le bouton de l'ascenseur, nous laissant y entrer en premier avant de laisser celui-ci se refermer automatiquement et monter au 4ème étage. Arrivé en haut, il se dirigeait vers cette fameuse porte blindée et l’ouvrait.

Les épines de ta rose En Corection Et Réécriture   Où les histoires vivent. Découvrez maintenant