𝐋'𝐄́𝐋𝐄́𝐆𝐀𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐄́𝐌𝐎𝐈𝐒 –
𝐋'inconscient, fruit de mystère, ayant un potentiel soupçonné par l'humain. Était-ce lui qui l'avait amené ici ?Sûrement.
Elle y avait repensé. Alors elle était encore une fois sortie. Et elle avait laissé ses pas vivre.
Rue déserte, tout autant qu'elle. Et l'immeuble se présentant à elle, était tout aussi grand que sa solitude.
Elle entra et, ses pupilles rencontrèrent l'accueil. Qu'importe les heures, il y avait toujours quelqu'un.
L'homme croisa son regard. Il partit ensuite. Puis elle se tourna vers le miroir. Il renvoyait son reflet.
Elle se fixa. Les traits de son visage. Ses pores recouverts de sébum. Ses courts cheveux noirs, gras. Ses cernes.
Et ses larmes, rendant ses joues poisseuses.
Puis, lentement, doucement, comme une transition étrange, invisible, elle voyait une tout autre personne. Qui portait son visage.
Elle haussa des sourcils, elle les haussa aussi. Elle plissa les yeux, elle les plissa aussi. Elle sourit, elle lui sourit aussi. Les plis de ses lèvres s'étaient former et des rides étaient apparue.
Elle lui sembla vicieuse, irréelle. Elle la rendait inconfortable, lui faisant peur.
Ce n'était pas elle.
Ses mains se levèrent d'elle-même. Elle les joignit au miroir. Ses doigts se posèrent sur le reflet. C'était froid.
Mort.
— Keiko.
Au son de sa voix, elle sortit de ses songes. Elle décolla ses mains et tourna la tête vers lui. Leur regard au croissant de Lune se croisèrent.
— Aller, viens.
Et elle le suivit.