𝟖. (𝐟𝐢𝐧𝐚𝐥)

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𝐋'𝐄́𝐋𝐄́𝐆𝐀𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐄́𝐌𝐎𝐈𝐒 –

𝐋'𝐄́𝐋𝐄́𝐆𝐀𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐄́𝐌𝐎𝐈𝐒 –

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         𝐂𝐄𝐓𝐓𝐄 nuit-là, il pleuvait. La bruine caressait ses joues, mêlant ses perles de sanglot, salé. Elle se sentait poisseuse, de tout son être.

— La Lune est belle ce soir.

Comme une luciole, elle éclairait la noirceur du crépuscule. Elle était pleine.

— Arrête de faire l'idiote et descend de là, maintenant.

Il n'obtint pour réponse qu'une douce ignorance. Elle continuait à fixer le vide. Sa bouche était pâteuse, au goût âcre, par le manque d'hydratations.

— Je suis épuisé.

— On a un deal. Si l'un de nous deux meurt, alors l'autre aussi.

— Je ne pense pas que ce soit la bonne façon pour garder ses proches, tu sais ?

— Tu as promis !

Son cri brisa le mutisme de l'obscurité. Ses yeux cernés la fixèrent, désespéré maintenant. Ils la fixaient comme étant le dernier rempart à sa propre mort.

— J'ai promis. Et j'ai menti. C'est égoïste n'est-ce pas ?

Comme par automatisme, sa tête se tourna enfin dans sa direction. Des yeux aussi vides que les sien le reflétèrent. Comme ceux d'un cadavre. Mort.

Le long fil se tordit légèrement, si légèrement, qu'il crut halluciner de voir qu'elle souriait.

— Tu penses que si la réincarnation existait, nous renaitrions dans une autre vie, ensemble ? Pour moi, cela m'importe peu. Car je pense que tu me manqueras toujours.

À bientôt Manjiro.

Les yeux figés, fixant un point précis, comme pour échapper à la réalité. Il était devenu une statue. Dans la même manière que pour tout les autres.

Et ce que personne ne sut, c'est que dans sa chute, elle n'avait plus eu envie de mourir.

Elle était devenue terrifiée.

Et elle avait regretté.

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𝐋'𝐄́𝐋𝐄́𝐆𝐀𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐄́𝐌𝐎𝐈𝐒 - angstOù les histoires vivent. Découvrez maintenant