Chapitre 9

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Discussion avec Albus

Quand Harry se réveilla, la fin d'après-midi était déjà là. L'infirmerie était silencieuse, il ne voulait pas que Madame Pomfresh l'embête pour manger, donc il n'appela personne pour dire qu'il était réveillé. Tant de pensées agitaient son esprit. Il était triste de ne pas pouvoir parler à ses amis de la proposition de ses professeurs, de le prendre avec eux, il aurait aimé avoir leurs opinions, mais l'intervention de Madame Pomfresh l'en avait empêché.

Harry s'assit sur son lit les jambes croisées, fatigué d'être allongé. Qu'est-ce que je pourrais bien faire ? se dit-il en regardant autour de lui. Madame Pomfresh ne va pas aimer que je quitte le lit, mais je ne veux pas qu'elle me retienne ici plus que nécessaire.

Harry attrapa son oreiller et prit la photo qu'il avait placée dessous quand Ron et Hermione furent sortis de l'infirmerie par Poppy. Il la regarde longtemps jusqu'à ce que la porte de l'infirmerie s'ouvre et que le directeur s'avance vers lui

"Bonjour, Harry. J'espère que tu t'es bien reposé." dit le professeur Dumbledore avec son éternel entraînement.

Rapidement, Harry reposa la photo sous son coussin.

"Bonjour Professeur" a-t-il répondu au vieux sorcier.

Harry était déchiré entre la curiosité et la peur de ce que le directeur allait lui dire. Quand il fut à ses côtés, il prit une chaise, la transforma en un confortable fauteuil avec dossier et s'assit.

"Alors, comment vas-tu, Harry ?" demanda-t-il en observant son jeune étudiant.

"Je vais bien mais je m'ennuie." répondit Harry avec honnêteté

"C'est bon à entendre. Tu nous as inquiétés, mon garçon. Tu aurais dû nous en parler." dit Albus gentillesse.

Harry regarde honteusement ses mains et réplique

"Je sais, Monsieur, mais je ne souhaitais pas en parler." Il relève les yeux et ajoute "Et je ne veux toujours pas en parler.

- Il n'y a rien dont tu as à avoir honte, Harry, mais je vais accepter ton souhait de ne pas parler avec moi. Ça ne change rien au fait qu'il va falloir que tu en parles avec quelqu'un, pour enlever ce poids dans ta poitrine. Le ministère demande aussi un suivi thérapeutique.

- Un suivi thérapeutique ? répéta Harry, choqué

- Harry, ce que ta famille t'a fait est réellement affreux. Ils auraient dû prendre soin de toi, mais au lieu de ça, ils ont abusé de toi. Aucun enfant ne devrait subir ce que tu as vécu. Ils vont payer pour ça. Je reviens justement de l'audition officielle de ta famille au Ministère. Veux-tu savoir ce que le Ministère a décidé ?"

Harry n'était pas certain de vouloir entendre la suite. Il était effrayé sans pouvoir dire pourquoi, mais il avait besoin de savoir ce qui leur arriverai et ce que le Ministère avait décidé pour lui.

"Oui, Monsieur. murmura Harry.

- Le ministère a dû changer quelques souvenirs moldus, mais ton oncle est en train d'être transféré dans un camp de prisonnier sur une île d'Amérique du Sud. La mémoire de ta tante et de ton cousin a été modifiée partiellement pour qu'ils n'aient plus aucuns souvenirs de toi. On sait qu'elle n'a rien fait pour empêcher ton oncle de te blesser, mais elle est une mère aimante envers ton cousin, le Ministère a ainsi décidé qu'elle avait le droit à une chance de débuter une nouvelle vie avec son fils . Le Ministère s'est engagé à les surveiller de près."

Albus s'arrête pour observer la réaction d'Harry. Il vit qu'il restait calme et semblait concentré, il continua :

"J'ai entendu dire que ma très chère fouineuse de fille n'a pu s'empêcher de te donner quelques détails sur les événements qui vont suivre, correct ?" Reprit le Directeur amusé.

Harry et sa nouvelle famille Où les histoires vivent. Découvrez maintenant