Chapitre 15

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Séances de relaxation

"Pouah?"

« Qu'est ce qu'il y a, Victor ? » demanda Harry en avalant la dernière cuillère de céréales.

« Mon emploi du temps a changé. Il n'a pas changé depuis des mois. »

Harry chercha également son emploi du temps. « Moi aussi. J'ai une séance d'art en plus du reste. Bon sang, cette journée va être dure. Dans une demi-heure, j'ai une thérapie par le mouvement et la relaxation, puis j'ai une thérapie par l'art. Après le déjeuner, je dois voir Henry pour mes problèmes d'apprentissage et de concentration, et à trois heures et demie, j'ai une séance avec James. Il semble qu'il n'y aura pas de visites pour moi aujourd'hui, et je vais probablement m'endormir au dîner. »

« Tu ne t'endors jamais facilement, Harry. Je doute qu'un jour comme celui-là puisse te faire dormir ainsi. » Victor mit son emploi du temps de côté.

« Qu'est-ce qui a changé dans ton emploi du temps ? »

« J'ai une thérapie par le mouvement et la relaxation comme toi. C'est bizarre, je n'ai jamais eu à y participer auparavant. Je pensais que c'était une séance à laquelle participaient les proches. Un de mes colocataires y allait avec sa mère. »

Harry haussa les épaules. « Peut-être qu'ils veulent qu'on le fasse ensemble. »

"Ouais peut-être."

C'était peu avant le début de la première séance de thérapie lorsque Minerva, Ivy et Poppy entrèrent dans la chambre de Victor et Harry. « Prêts pour notre séance de câlins ? » demanda Ivy, joyeusement.

Les deux garçons la regardèrent avec stupeur. Une séance de câlins ?

« Oh, donc tu n'as aucune idée de ce qu'est cette séance de thérapie ? » demanda Ivy.

« Ce n’est sûrement pas une question de câlins, maman. Tu plaisantes. »

« On verra bien. » Ivy embrassa Harry sur le front et fit un signe de la main à Victor, qui semblait devenir de plus en plus pâle. Puis le garçon chercha son emploi du temps et le regarda à nouveau.

« Je crains que ton emploi du temps ne change, Victor, » dit Poppy. « Le guérisseur Wright m'a demandé de participer à cette séance avec toi. J'espère que ça te convient. »

« Je... je ne pense pas que ce soit une bonne idée. »

Poppy fronça les sourcils. « As-tu peur de moi ? Tu ne semblais pas l'être à la journée père-fils. Cela a amené les guérisseurs à se demander si tu serais prêt à participer à cette séance de relaxation avec moi. »

« Je n'ai aucun problème à y aller avec vous, mais... »

« Alors, pas de mais, mon garçon. J'attends ça avec impatience et je pense que nous y arriverons plutôt bien. »

Cette fois, Harry vit l'ombre se former sur le visage de Victor. Ses yeux devinrent vitreux, et il était clair qu'il luttait pour garder le contrôle et ne pas montrer ouvertement ses sentiments tristes. Si Poppy l'avait vu, elle ne le montrait pas, mais Harry était sûr qu'elle l'avait vu car elle n'avait jamais rien manqué de tel. Néanmoins, Poppy passa son bras autour des épaules de Victor et le guida vers Harry, sa mère et sa grand-mère. « Nous devrions y aller. »

Lorsqu'ils entrèrent dans la pièce, Harry fut soulagé de constater qu'il n'y avait pas trop de monde. Il n'y avait que six autres enfants avec leurs parents ou au moins un parent dans la pièce. Le guérisseur Jacob dessinait des motifs fous sur un grand mur blanc avec sa baguette. Harry ne pouvait pas voir grand-chose, mais il y avait une faible lueur rouge qui se projetait sur le mur, et il se demanda de quoi il s'agissait. Une infirmière, qu'Harry n'avait jamais rencontrée jusqu'à présent, les conduisait à leurs places. Il s'agissait de deux matelas avec des coussins. Chaque enfant semblait en avoir eu un. C'était très confortable.

Harry et sa nouvelle famille Où les histoires vivent. Découvrez maintenant