Only her too

Chapitre 11

Je suis restée un moment avec Tiffany à discuter dans un café. Nous sommes toutes les deux heureuses de notre après-midi, je me sens bien avec elle et c'est réciproque. Un lien s'est créé entre nous depuis que je l'ai vue nue, depuis que nous avons partagé cette intimité.

« À quelle heure as-tu rendez-vous avec Avery ? » demande-t-elle en posant sa main sur la mienne.

« Je devrais me mettre en route.

— Si tu as besoin de parler ce soir, n'hésite pas, peu importe l'heure. Sinon, je te vois demain pour l'article.

— Merci, Tiffany. J'y vais.

— Bon courage ! »

Je t'en foutrais du bon courage ! C'est quoi cette expression ? Comme si je n'en avais pas !

Dans ma voiture, avant de démarrer, j'appelle Avery, au cas où elle aurait changé d'avis.

« Salut, toi !

— Salut, Leah.

— Je suis en route, toujours partante ?

— Je t'attends, j'ai pensé à toi toute la journée. Et toi ?

— Je te raconterai, c'est la journée la plus folle de toute ma vie... et elle n'est pas terminée. Tu seras patiente avec moi, c'est ma première fois ?

— Je serai patiente et douce, je te l'ai promis. Viens, j'ai envie de tes lèvres contre les miennes. »

Ça, c'est une motivation.

Je n'ai presque pas rencontré de trafic, seulement des feux verts. Les dieux semblent être de mon côté. Étonnamment, je trouve immédiatement une place de parking, comme si les dieux eux-mêmes l'avaient réservée pour moi. Comme s'ils voulaient que je me retrouve entre les cuisses d'Avery. Quand je frappe à sa porte, elle m'accueille en m'embrassant passionnément, tandis que je ferme la porte avec mon pied.

Si c'est la volonté des dieux...

J'ai un dilemme moral qui me prend alors que je jouis, mes doigts entrelacés avec ceux d'Avery. J'ai adoré mon dernier orgasme, c'était intense. J'ai presque joui en même temps qu'Avery sous mes caresses. C'est mon troisième orgasme de la soirée. J'aime Avery, c'est aussi simple que ça. Comme la première fois, elle est allongée sur moi et je me blottis contre elle. Je lui raconte tout ce qui s'est passé depuis notre dernière conversation, je sens sa fierté alors qu'elle m'embrasse et se place à mes côtés, caressant un de mes seins.

« Qu'attends-tu de moi, Avery ?

— Ça, juste ça.

— Tu veux que nous soyons en couple ?

— Non, je veux simplement faire l'amour quand nous nous verrons, nous faire du bien mutuellement. Tu as ta vie avec ton homme, moi j'ai mon travail, mais si nous pouvons nous rencontrer une ou deux fois par semaine pour partager des moments intimes, ça me convient. Le reste du temps, nous pouvons nous parler au téléphone. Je le vivrais très bien.

— Je ne sais pas si je serais capable de maintenir une relation secrète.

— Es-tu prête à risquer de tout perdre, pour moi ?

— Ta question est un piège. Non, je n'ai pas envie de tout risquer pour toi. J'ai l'impression que tu te dévalorises, comme si tu penses ne pas mériter d'être aimée. C'est là mon dilemme, je t'aime. Pas seulement pour le plaisir sexuel que nous partageons, mais je t'aime toi.

— J'ai moi aussi des sentiments, depuis un moment comme tu le sais. Et je te montre mon amour en te demandant de ne pas briser ton couple.

— D'accord, Avery. Je passerai te chercher ce week-end à quatorze heures alors, et je te ferai jouir jusqu'à ce que les tympans me pètent. Les sismologues déclencheront une alerte aux tremblements de terre.