Chapitre 18

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Le soleil et l'air marin me font du bien, je me sens vraiment mieux. Alors que nous regardons un film sur mon ordinateur, je me blottis contre elle. Sa présence a un effet thérapeutique, tout comme la jeune fille. Elle m'a rappelé pourquoi j'ai postulé chez Only Her, pourquoi j'aime y travailler. Dans deux jours, je reprendrai ma vie en main. Je vais passer en mode attaque, Riley ne comprendra rien. La gentille et douce Leah va rester au vestiaire, il découvrira rapidement celle qui sommeille en moi.

N'écoutant plus le film, je me tourne sur le côté et me contente de contempler celle qui m'a empêchée de sombrer. J'observe son profil, la forme de son nez, de ses lèvres, sa pomme d'Adam, ses seins qui se dessinent sous son tee-shirt. Je m'approche d'elle, pose ma tête contre son torse et glisse ma main sur son ventre.

« Comment ça va pour toi ? » demande-t-elle en tournant la tête.

« Tu m'as probablement sauvé la vie ces deux derniers jours.

— Ne dis pas ça, Leah.

— Ne minimise pas ton importance dans ce qui va se passer dans les jours à venir. Je puise ma force dans ton courage.

— C'est gentil de dire ça. »


Je me raisonne, je vois à nouveau clairement mon avenir.

« Leah... »

Ma main venait de glisser sous son short.

« Je n'y peux rien, il est tellement doux. »

« Je suis désolée, Tiffany », dis-je en bougeant légèrement ma main. « Je ne devrais pas faire ça. C'est déplacé et inapproprié. »

Tiffany reste silencieuse, semblant surprise par mes actions. Je peux voir une certaine gêne sur son visage.

Tiffany ne dit rien, me laisse flatter son sexe. Le masturber disons, vu que dans ma main, Monsieur veut montrer qui est le plus grand.

« Ça va si je fais ça ? » demandais-je en levant la tête, ses lèvres se posant délicatement sur les miennes.

— Oui, Leah. » soupire-t-elle.

Je vais doucement, baissant néanmoins son short et poussant la couette, Tiffany m'aidant en retirant son tee-shirt.

« Je trouve ça tellement incroyable », dis-je au bout d'un moment, laissant son sexe se dresser fièrement alors que je caresse un sein.

« Je n'ai jamais été sodomisée, toi tu préfères ça, ou tu préfères être active ?

— Décidément, tu n'abandonnes jamais !

— C'est pour cela que tu étais avec Simon, tu aimes être passive sexuellement ?

— C'est la sensation que j'aime, oui.

— Je peux ? » demandais-je sans plus de précision.

« Que veux-tu que je réponde, Leah ? Vas-y, continue. »

Je reprends son sexe en main, lui redonnant de la vigueur, et, constatant que son érection ne fait que durcir, je me redresse et l'enjambe, plaçant ma vulve humide contre son gland.

« Leah, non !

— Je te laisse me sodomiser si c'est ce que tu veux de moi », murmurais-je en me penchant, lèvres contre lèvres, « sinon je continue de te masturber, je veux te voir jouir, voir si tu es belle quand vient l'orgasme. »

Je la regarde droit dans les yeux alors qu'elle se cambre, poussant sur ses jambes pour me pénétrer.

« Oui », murmure-t-elle.

Only her tooOù les histoires vivent. Découvrez maintenant