Chapitre 15

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Je discute avec Jennifer, faisant connaissance, chacune cachée derrière un mur, elle a son arme à la main. Apercevant Kat, je fais mine de m'enfuir, mais Jennifer m'attrape et je me rends pour la galerie. Jennifer va à sa voiture chercher quelque chose, toujours pour la galerie. Kat s'éloigne d'un pas, me laissant la place pour lancer ma jambe dans le ventre de la taupe, le pliant en deux, j'en profite pour lui entraver les bras et les jambes avec des menottes en nylon.

« Bien, Richard », dis-je en attendant qu'il ait fini de cracher et arrive à respirer de nouveau. « Nous devons avoir une petite conversation toi et moi. D'abord, je voulais te remercier pour ta visite à l'hôpital, c'est gentil de ta part. Tu ne m'as pas acheté de peluche dans la boutique ni des fleurs, mais tu m'as tout de même laissé un cadeau pendant que je dormais suite à mon opération.

— Quoi ? » demande-t-il, paniqué. « Quel cadeau ?

— J'ai une photographie où l'on te voit clairement verser quelque chose dans mon eau. Ne nie pas, tiens, regarde, c'est bien toi, là ? »

L'Agent regarde la photographie et semble s'effondrer sur lui-même.

« Maintenant, je vais te poser deux questions, seulement deux. Pas trois, juste deux. Pas besoin de faire de longs discours, va à l'essentiel. Première question : le nom du produit. Deuxième question : qui t'a demandé de le faire. Tu vois, c'est super simple. Bon, je vais quand même te mettre un peu de pression, c'est normal. J'ai besoin d'une réponse rapidement, aussi je t'accorde trois minutes de réflexion. Si tu es peu enclin à collaborer... et bien tu vas découvrir pourquoi mon nom en fait trembler quelques-uns. Sache que tu n'auras plus à te soucier de ta pension alimentaire en tout cas, je vais tuer ta femme et des enfants, devant toi.

— Saloperie de meurtrière », dit-il en me crachant dessus.

Je n'en attendais pas moins, la bête est acculée, au pied du mur et a un dernier réflexe avant sa mise à mort. J'essuie son crachat puis je porte lentement une main à ma ceinture, dégageant la boucle, avant de retirer vivement la lame et la planter dans sa cuisse. Son hurlement fait paniquer Kat, mais je lui ai donné ma parole que je ne le tuerai pas. L'Agent Dunsfield pleure, souffre, aussi je m'approche, lui proposant mon épaule.

« Ça va aller Richard, c'est bientôt fini. Aucun nerf essentiel n'a été touché, tu n'auras pas de séquelle, une gêne en marchant peut-être, mais ça va aller. Allez, réponds à mes questions et je te fais un garrot. L'Agent Collins n'attend que tes réponses pour appeler une ambulance.

— Tu n'as rien à faire au FBI, toi », dit-il en fixant Kat, les larmes aux yeux. « Tu baises avec une tueuse, tu n'es qu'une... »

Je tourne légèrement mon poignet, le faisant crier.

« Tu deviens grossier, Richard, ne t'aventure pas sur ce terrain. Dis-moi, j'ai vu que Sophia a eu un spectacle à l'école la semaine dernière. Elle est adorable ta fille, son costume de Captain Marvel, wow ! Une réussite.

— Ne t'approche pas de ma fille !

— Je vais l'égorger devant toi, Richard, si tu es désagréable ! Réponds à mes questions. Première question : le nom du produit. Deuxième question : qui t'a demandé de le faire. Ton temps est écoulé, j'ai besoin d'une réponse maintenant, sinon...

— De la digitaline ! Je ne sais pas qui ! Un courrier dans ma boîte aux lettres. De l'argent et des consignes. C'est tout. Je te hais », finit-il en pleurant.

« Voilà, Richard, ce n'était pas si difficile, n'est-ce pas ? Question bonus, as-tu une caméra de surveillance chez toi, on voit qui a déposé ce courrier ?

— Non, des voisins oui, mais pas moi.

— Deuxième question bonus et je te laisse rejoindre ta famille. La date où tu as reçu ce courrier. »

Killer loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant