Pas pour moi !

5 0 0
                                    

Toute l'heure je n'ai pensé qu'à ce foutu mot, de qui s'agit il ??
Je crois que je vais devenir dingue si il s'agit d'une connaissance. Je n'attends qu'une chose, la fin de ce cour qui d'ailleurs est étrange. M.Morn ne m'a pas regardé une seule fois depuis cette rencontre hier, je pense qu'il s'agit uniquement du genre de prof qui a eu son diplôme par miracle et qui n'enseigne uniquement pour ramener des nanas dans son lit. Ces filles de son fan-club. Il se trompe royalement si il pense que j'en ferai un jour parti, les liaisons profs/élèves sont totalement illégales et jamais je ne pourrais risquer mon avenir pour une histoire de cul, jamais ! Mais apparemment nous ne sommes pas toutes de cet avis, il suffit de voir comment Ashley se dandine en étant au premier rang devant M.Morn.

-Monsieur, je n'ai pas bien compris la définition de nature morte.Annonce-t-elle.

Qu'elle sôte !

La sonnerie me réveille, ce cour d'art était tellement ennuyant que j'en avais presque oublié l'existence de ce mot 《Nos corps, unis, s'il te plaît, rien qu'une fois》qu'elle phrase stupide et gnangnan. À peine la classe sortie, je cours vers la table de ma binôme de cours et de vie dehors.

-Eh devines quel genre de mot un admirateur m'aurait laissé ! Lui cries-je en lui sautant dessus.

-Laisse moi deviner, un message te proposant de coucher avec, de la part de Timoté ? Tout le monde en parle depuis les 10 minutes restantes de cours.

Idiote que je suis ! Pourquoi ai-je pensé une seconde que cela pourrait venir de cet arrogant de prof ! C'est ridicule, bien évidemment que c'est un élève. Dommage pour lui, les histoires d'amour ne sont pas mon truc. Loin de là.

~

En rentrant je ne fais même pas attention à qui sont ces invités dans le salon, sûrement encore des collègue de Alexandre. Mon chat est allongé sur mon lit, il est si chou, c'est lui qui me voit pleurer d'une manière si ridicule, m'a malheureusement vu faire mes premières séquelles sur mon si jeune corps, c'est aussi lui qui m'a vu me préparer pour mes premières soirées. Moguy est toute ma vie ! Du haut de ces 4 ans il me connaît mieux que mon vieux psychologue me suivant depuis à peut près 6 ans : je fuguais pour échapper aux coups de ma mère...

Moguy se posa sur mes genoux tandis que j'essaye de me redresser sur mon lit sans le décaler, sa présence est si rassurante. Une fois bien installée, j'attrape mon journal intime caché sous ma table de nuit. Ce journal peut discret; rose à paillettes et assez grand. Est pourtant très peu imposant caché derrière cette table de nuit grise.

{Chère journal, aujourd'hui rien de plus à ajouter à part que mes parents ne veulent pas sortir de mon esprit...}

je n'ai pas pu finir d'écrire que je suis interrue par Alexandre qui toque délicatement à ma porte.

-Margaut viens s'il te plaît, une assistante sociale à besoin de te poser certaine questions, je sais pour toi à qu'elle point c'est dure mais ton dossier ne peut être clôturer si tu ne réponds pas à celles-ci. Prononce-t-il d'une voix pleine de compassion.

Je sors de la chambre et ces "collègues" qui n'en étaient pas m'attendent déjà dans la salle principale à deux pas de ma chambre.

Une fois qu'ils aient finit de se présenter, ils me questionnent sur ma relation avec mon père qui était pleine d'amour puis sur celle avec ma mère. Mes larmes sont brûlantes et difficiles à retenir mais les mots sortent.

-Nous étions proches et elle a toujours été très investi dans son rôle de mère avec un parcours difficile.

Pour être investie, oui elle l'était, quand il s'agissait de forger mon éducation en me gifflant ou même en m'infligant de terribles coups de pieds, elle était toujours là, prête.

COMEBACKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant