Voleur d'amour

Chapitre 6

Ben était nerveux. Les filles de Semir venaient chez eux. Ce dernier l'enlaça par derrière. Il sourit. Quand son amant faisait ça, il sentait le front de ce dernier dans le creux de ses omoplates. Il adorait cela.

- Aida et Lilly t'adorent. Tout va bien se passer.

- Mais elles m'adoraient quand nous étions amis et que tu étais avec leur maman.

Son homme vint face à lui.

- Elles t'adorent toujours, je te le promets.

La sonnette d'entrée se fit entendre. Il alla ouvrir.

- Tonton Ben !

- Les filles.

Il soupira de soulagement intérieurement. Il vit le sourire de son amant et de l'ex-femme de ce dernier.

- Bonjour Andrea.

- Bonjour Ben. Semir.

- Papa !

Il sourit tendrement en voyant son homme avec ses filles.

- Tiens Ben, leurs affaires. Je suis pressée.

- D'accord, à dimanche alors.

Les petites font un bisou à leur mère puis Andrea s'en alla.

- Tu joues avec nous tonton Ben ? Demanda Aida.

- Oui, j'arrive.

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Il était épuisé. Les petites n'avaient pas arrêté de tout le week-end. Ils les avaient déposé après le repas, douché et en pyjama.

- Alors tonton Ben, tu vas que ton homme avait raison.

Il vit le sourire de son homme qui vint se mettre au-dessus de lui.

- Je suis heureux que tes filles m'aiment toujours.

Il agrippa la nuque de son amant puis il l'embrassa langoureusement. Baiser que son homme dévia sur son cou, son épaule gauche puis sur son tatouage avant de remonter sur son torse.

- Je vais te montrer à mon tour combien je t'aime.

Il sourit puis après un autre baiser, il se laissa aller dans les bras de son homme.

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Il caressait le dos de son amant alors que ce dernier embrassait son épaule gauche après l'orgasme.

- Je suis soulagé, tu sais. J'avais peur que tes filles t'en veuillent de ne plus aimer leur mère, qu'elles ne veulent plus te voir à cause de moi.

- Ben.

- Je sais combien tu aimes tes filles. Je n'aurais pas supporter t'éloigner d'elles. J'aurais préféré rompre que...

Semir l'embrassait durement.

- Ne redis plus jamais que tu aurais rompu avec moi. S'il y avait eu un souci avec mes filles, je leur aurais parlé, je serais allé chez Andrea, mais nous n'aurions pas rompu car je t'aime. C'est bien compris ?

Il acquiesça.

- Je t'aime aussi Semir.

Ils s'embrassèrent cette fois-ci tendrement.

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Ils étaient en route pour la station de police, quand ils assistèrent et furent pris dans un accident.

- Tu vas bien ? Lui demanda son homme en touchant son visage.

Il vit du sang sur les doigts de Semir, il saignait.

- Oui. Et toi ?

- J'ai connu mieux, mais ça va.

Ils font un petit sourire.

Ils sortirent de leur voiture puis ils prévinrent leurs collègues le temps qu'ils aillent voir pourquoi il y avait eu cet accident.

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Boris, Henri et Jennifer furent les premiers arrivés avec les ambulanciers et les pompiers car de l'essence coulée sur l'autoroute.

- Vous allez bien ? Leur demanda Henri.

- Oui. Mais ce n'est pas le cas de deux personnes, une est morte, l'autre grièvement blessée. Répondit Semir.

- Le coroner arrive. Dit Boris.

- Que s'est-il passé ? Demanda Jennifer.

- D'après le passager du camion, le conducteur s'est senti mal, il avait mal au cœur, il voulait s'arrêter, mais il voyait mal, il a perdu le contrôle. Les voitures arrivant derrières ont essayé de le doubler, et voilà le carnage. Expliqua-t-il.

- Vous devriez venir voir. Dit un pompier.

Ils le suivirent. Dans le le camion, vers le fond, presque à toucher la cabine de pilotage, se trouvaient des corps qui étaient dans des cartons juste avant.

- Il faut parler au passager.

Ils descendirent du camion pour aller le voir, mais bien entendu, ce dernier avait disparu.