Chapitre 8

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Ben regardait avec tendresse Semir refaire son pansement à son bras. Quand son amant eu fini, il l'empêcha de se lever puis il prit son visage entre ses mains et l'embrassa.

- Merci mon pe...adorable infirmier.

- Tu allais dire petit, n'est-ce pas, grande asperge ?

Il l'enlaça par la taille.

- Peut-être, mais tout ce qui est petit est mignon et j'aime les choses mignonnes.

- C'est ça, rattrape-toi.

- Tu sais que je t'aime non ?

- Je n'en suis pas si sûr.

- Alors je vais te le prouver.

Il l'allongea sur le canapé en l'embrassant.

¤¤¤

Il voyait son amant sourire. Il allait le faire payer son effronterie. Mais il devait attendre que les filles de Semir partent. Ils les avaient pour le week-end. Et là, elles s'amusaient à le coiffer et le maquiller. Il aimait ses nièces de cœur, mais il se sentait ridicule.

- Regarde par là Ben. Souris.

Son homme le prit en photo.

- Papa, ne te moque pas de tonton Ben. Dit Andrea.

- Il ne se moque pas de lui Dea, il le taquine. C'est comme ça entre amoureux. Dit Aida.

Il rougit, il vit que c'était pareil pour Semir.

¤¤¤

Il venait de se doucher. Il alla se coucher auprès de son homme.

- Elles dorment ?

- Oui. Enfin. Elles sont toujours excitées quand elles viennent chez toi.

- Chez nous. Semir, tu es chez toi. Je t'aime, nous vivons ensemble, tu es chez toi.

- Mais tu me laisses à peine payer les courses.

- J'ai les moyens. Je préfère que tu gardes ton argent pour tes filles.

Son amant vint contre lui. Il lui caressa sa joue droite puis il l'embrassa tendrement.

- Je t'aime aussi Ben. Si tu veux que je me sente chez moi, laisse-moi payer de temps en temps les courses.

- D'accord.

Il l'enlaça par la taille puis il l'embrassa à son tour langoureusement.

¤¤¤

Il n'était pas du genre jaloux, du moins, il le pensait, mais en voyant cette femme sourire et effleurer en toute discrétion son homme, ça le rendait dingue.

Il serra les poings et la mâchoire quand il vit que Semir répondait au sourire de la femme.

Ils étaient de retour dans la voiture.

- Tu vas casser le volant en le serrant comme ça. Dit son amant.

Il ne répondit rien. Il devait se calmer.

- Ben ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Quand Semir posa sa main gauche sur son avant bras droit, il se gara.

- Ben ?

- Pourquoi tu as flirté avec cette femme ?

- Quoi ? Je n'ai flirté avec personne.

- Ce n'est pas ce que j'ai vu.

- Ben. Je ne vois que toi. Jamais je ne te ferais ça. Ben. J'ai quitté ma femme pour toi.

Il soupira longuement.

- Je sais. Pardon. Mais de voir cette femme, cette directrice te toucher...

Il ferma les yeux en se pinçant les lèvres. Son homme prit ses mains dans les siennes.

- Écoutes-moi bien grande asperge...

Il ouvrit les yeux et sourit à ce surnom.

- ... Je t'aime. Il n'y a que toi. Compris ?

- Oui.

Ils s'embrassèrent tendrement puis ils rentrèrent au poste de police.

*****

Semir avait été surpris, mais un peu flatté que son homme soit jaloux. Il ne pensait pas que les rôles seraient inversés. En général, c'est lui qui est jaloux de toutes les femmes qui draguaient Ben.

¤¤¤

Ils avaient réglé assez vite l'affaire. Alors ce soir, il allait montrer à son amant qu'il n'y avait qu'une personne dans son cœur.

Il commença dès qu'ils furent sur le canapé. Il grimpa à califourchon sur ses genoux.

- Sem...

Il le fit taire en l'embrassant, ses mains sur ses joues. Il le sentit l'étreindre par la taille.

- Je t'aime ma grande asperge.

- Je t'aime aussi mon petit cœur.

Ils s'embrassèrent tendrement puis il glissa ses lèvres sur la gorge de son brun en glissant ses mains sur son torse.

Il se sentit glisser ses mains sous son haut.

- Non, Ben, ce soir, c'est seulement ton plaisir.

Le voyant ouvrir la bouche, il l'embrassa pour le faire taire.


Voleur d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant