Un prince à tout prix (Édité)

Chapitre 4.2

_________NDA

Et voici la fin du chapitre 4 !
Je suis en train de créer une vidéo type booktrailer de cette histoire, j'espère vous la partager bientôt 😊
Pour ma séance de dédicace de mon 1er roman j'avais déjà créé des marques pages à l'effigie D'Un prince à tout prix 2.0 et j'adore le rendu (voir le media)
Sur ce, bonne lecture !

Plusieurs robes sont sur des bustes de présentation, il y en a cinq faites à ma taille, mais elle n'en retouchera que trois pour les bals à venir et les autres patienteront en attendant un nouvel évènement. Ils étaient assez nombreux dans le roman, alors les deux autres robes supplémentaires ne tarderont pas à être portées. Il semblerait que ce soit mal vu de porter plus d'une fois la même robe, cela doit coûter une fortune.

L'une de ces robes est verte avec des fleurs brodées en rose, elle est magnifique et fait partie de mon choix final au premier coup d'œil. La deuxième que je choisis est bleue avec des détails minutieux en blanc, bien plus sobre que la première, mais tout à fait charmante. Et enfin, la dernière sera celle qui est d'un rose plutôt clair et décorée de dentelle. Je passe chacune des robes afin que les ajustements nécessaires soient faits, elles sont parfaites.

Les robes seront amenées chez moi le temps que Cécile me traîne chez le bijoutier pour une nouvelle parure. Cela me paraît totalement superflu surtout que la parure choisie est bien trop ostentatoire pour moi. Des masques doivent accompagner nos tenues, les miens sont assortis aux robes respectives, deux d'entre eux ont des plumes et l'autre de la dentelle.

Lorsque nous regagnons la demeure des Trawlley, Cécile m'embarque pour une nouvelle séance à me faire pomponner, mais cette fois-ci, j'ai le droit de prendre un bain avec des fleurs séchées et un soin pour la peau. Puis vient le temps de la torture. Des cheveux tirés à me les arracher du crâne au corset bien trop serré pour moi. Je sais maintenant ce que ressentent les caniches avant les concours canins, les pauvres. Puis de nouveau l'étape maquillage, plus voyant et après l'accessoirisation avec cette ridicule parure de pierres précieuses.

Je suis fin prête au moment de partir. Cécile sera mon chaperon ce soir. Mais avant tout, monter dans le fiacre s'avère être plus compliqué que prévu. Ma femme de chambre a même dû pousser les nombreux jupons de ma robe dans l'habitacle. On a mis tellement de temps à me faire rentrer avec ma robe qu'on a pris du retard. Et le pire, c'est que l'une des roues s'embourbe dans la boue qui s'amoncelle depuis quelques jours à cause de la pluie. Un autre fiacre s'arrête à notre hauteur alors que le cocher et Cécile se débattent dehors avec la boue. Dans ce fiacre, nul autre que le médecin vu auparavant.

— Un problème ? demande-t-il en sortant de son véhicule.

Il est bien habillé cette fois-ci, parfaitement pour l'occasion, on pourrait presque le confondre avec un gentleman.

— Il semblerait. Je réponds au travers de la fenêtre. Cendrillon sera en retard au bal.

— Voulez-vous que je vous emmène au bal avec moi ? Demande-t-il poliment. Oh ! Il se rend compte que son véhicule plus modeste ne pourra pas transporter tout le monde. Vous ne pouvez sûrement pas vous déplacer sans votre chaperon... Il fronce les sourcils, cherchant une solution.

— Évidemment ! Hurle Cécile de derrière notre fiacre, dans un autre univers, il lui serait arrivé des bricoles à hurler à tout va.

Je ne peux retenir un soupir, c'est si dommage. Certes il y aura d'autres bals, mais pas d'autres scènes de première rencontre. Quelle déception !

— Ce n'est pas grave, j'irai à celui de demain. Passez une agréable soirée monsieur. Je réponds en essayant le plus possible de masquer ma déception.

— Non, prenez ma voiture avec votre chaperon. Ce bal est plus important pour une jeune demoiselle que pour un simple médecin.

Il me tend sa main pour m'aider à m'extraire du fiacre, j'ai peur que la robe ne se coince une nouvelle fois, ce qui ne loupe pas. Tel un gentleman il s'abstient de tous commentaires et m'aide patiemment. Sa main chaude tient fermement la mienne pour ne pas que je trébuche en plus en descendant.

— Merci bien.

Il m'accompagne jusqu'à la porte de son véhicule et on est repartis pour faire rentrer la masse de tissus et volants dans une minuscule encadrure de porte. Mes chaussures sont pleines de boue en plus et je manque de louper une marche, le docteur Philbert me rattrape de justesse avant que je ne m'étale de tout mon long dans la boue, gâchant cette magnifique tenue.

— Mon sauveur a-t-il un nom ? Je lui demande une fois installée sur la banquette.

— Docteur Émile Philbert. Il se retient de faire une révérence, mais me fait un sourire sincère des plus charmants. Ce court moment est interrompu par une autre arrivée fracassante de Cécile.

— Prête mademoiselle ? Je hoche la tête et elle donne l'ordre au cocher d'avancer.

Un dernier regard sur le médecin, resté derrière et nous nous dirigeons vers ce moment que j'ai attendu avec impatience : la rencontre entre Eleanor et le prince de Roham.