5- La moto.

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Le lendemain matin, en ouvrant un œil, je constate que ceux d'Attila sont braqués sur moi. Appuyé sur un coude, la paume soutenant sa tête, l'homme m'observe.

- Mmm, tu me regardes ?

- Oh oui je te regarde ! Je savoure, en fait. Je n'en reviens pas d'être dans un petit chez nous avec toi, fait-il en m'embrassant doucement le front.

Je me love dans ses bras.

Je profite...

J'ai l'impression d'être dans un rêve, dans un lieu de rêve, avec un homme de rêve, à construire notre nouveau nid de rêve.

- Tu veux un café ? Propose mon amoureux.


Après avoir petit-déjeuné, je prends la place d'Attila sous la douche. Lorsque j'en sors, je le trouve dans le salon, à nouveau face à la fenêtre, contemplant la mer.

Vêtue d'une simple serviette, je me glisse une nouvelle fois derrière lui et me colle contre son dos. Je me délecte de son odeur, de sa chaleur. Je n'en reviens pas de la chance que j'ai !

Et j'en veux plus, encore plus et toujours plus : je soulève son haut, avide de sentir sa peau, et il lève les bras pour m'aider à ôter le vêtement.

Mes mains caressent ses muscles dorsaux. Je le respire...

- Je suis au paradis, m'entends-je murmurer contre lui en l'enlaçant.

Il se retourne dans mes bras, et se penche pour m'embrasser tendrement.

Jamais embrasser quelqu'un ne m'a fait autant d'effet. Avec lui, les baisers ne sont que douceur et volupté. Sensualité et désir.

L'homme passe les mains sur mes reins, qu'il longe jusqu'à saisir mes fesses, et presse mon bassin contre le sien, intensifiant ainsi le contact de nos deux corps. Puis il soulève une de mes cuisses pour la percher sur sa hanche. M'appuyant des avant-bras sur ses épaules, je m'accroche à lui de ma deuxième jambe, et le laisse me porter pour me diriger vers le plan de travail de la petite cuisine ouverte sur le salon.

Il m'y dépose, sans lâcher ma bouche, et d'un geste sûr, fait tomber la serviette qui habillait mon corps.

L'entourant toujours de mes jambes, je le presse contre moi de mes mollets et talons. Mais lui se dégage un peu, juste de quoi pouvoir me regarder entière, ce qui ne manque pas de me faire rougir.

- Tu fais la timide ? Demande-t-il mi-amusé, mi-concentré sur ce qu'il observe.

Ses mains se joignent à son regard pour explorer mon enveloppe charnelle. Je me laisse caresser, essayant de ne pas me laisser distraire par cet incroyable sentiment de chance qui m'envahit.


Nos corps se pressent, se frôlent, se mélangent. Bouches et mains prodiguent moultes douceurs. Et le désir enflamme nos sens.

Son sexe durcit sous mes doigts, et m'échappe comme il se baisse pour goûter le mien. Je m'accroche au plan de travail, et lui enroule ses bras autour de mes cuisses..

Je laisse le plaisir envahir mon être, je n'ai plus conscience de rien d'autre que de lui. Nous. Et nous faisons l'amour doucement, intensément, passionnément...

Chaque mouvement me propulse un peu plus profondément dans une sensation de parfaite complétude, notre union semble élever mon esprit et le sien par-delà les nuages, au-dessus de la terre, dans une dimension de fusion totale.

Je suis très clairement au paradis.

J'ai gagné mon paradis.

Il n'y a pas de mots pour traduire l'intensité de l'amour qui m'envahit.

Amour SacréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant