| 01 | Notre futur

161 10 45
                                    



—————

Il y avait sur une certaine île, dans un certain pays entouré d'une ancienne beauté florale, des visages joyeux, des enfants qui courraient et riaient d'un rire sincère, des parents qui les regardaient en souriant sincèrement à leur tour, et des éclats de joie mélangés aux différentes musiques jouées aux coins des rues.

En effet les gens faisaient la fête et profitaient des immenses stands qu'il y avait partout dans la Capitale Des Fleurs. Pour tous les âges et tous les goûts, allant des traditionnels stands de nourriture tel que les délicieux Takoyaki fraîchement cuisinés, aux stands pour enfants tel que les Matsuri, les enfants adorant pêcher les poissons bien que c'était très compliqué.

Signe que l'humeur était au plus haut, même les personnes qui se disputaient avant pour un minime morceau de nourriture était en train de danser épaules sur épaules, ou en train de trinquer ensemble bien qu'il n'était que treize heure.

En effet, pour la première fois depuis vingt ans régnait une atmosphère de paix, de joie, et d'espoir. Celle-ci avait été lancée par le retour du clan Kozuki, la seule famille qui était digne d'engendrer les futurs shogun. Grâce à la victoire gagnée par les fourreaux rouges accompagnés de quelques pirates contre l'ancien shogun et l'ancien grand dragon vrai maître des lieux, tous avaient le cœur apaisé.

Mais derrière cette ambiance festive, il résidait tout de même des cœurs noircis et avides qui n'étaient absolument pas d'humeur à rire. Il s'agissait de ceux qui n'avaient goûté que la meilleure nourriture et bu que de la meilleure eau pendant vingt ans, ceux qui s'étaient détournés bien rapidement du clan Kozuki pour accueillir le traitre Orochi.

Parmi ces cœurs on retrouvait ceux de l'équipage de Kaido aux cents bêtes qui n'avaient pas été ensorcelés. En effet, une rumeur courrait comme quoi quasiment la moitié des hommes de mains du dragon s'étaient retournés contre lui d'un seul coup comme par magie. Ainsi les personnes du pays de Wa craignaient l'arrivée d'un sorcier parmi eux, les fruits du démon n'étant pas courant aux yeux des villageois. Mais il y avait aussi ceux de certaines familles ou des partenaires commerciaux qui perdraient beaucoup à la suite du changement de shogun.

Bien sûr toute ces personnes avaient rapidement été jeté dans les différentes prisons que comptait le pays, et l'une d'entre elle était la plus sécurisée car le chef des fourreaux rouges, Kinemon, avait décidé d'y mettre tous les Tobiroppo. Ça avait été un choix difficile à prendre car s'ils tentaient une rébellion malgré leurs menottes en granit marin, sans l'aide des pirates ils seraient compliqués de les retenir. Mais s'ils étaient dispersés dans six prisons, il faudrait six fois plus de surveillance. Ainsi avait été choisi le premier cas.

Et puis, il y avait dans Wano Kuni une fille, une enfant, qui pouvait les mettre à ses pieds très rapidement. Bientôt aurait donc lieu un jugement sur la question des Tobiroppo et s'ils étaient relâchés à la condition de manger un Dango tous les mois.

Mais à l'heure actuelle, il y avait à l'entrée de l'une des prisons, celle contenant les six monstres, une jeune femme qui approchait.

- Halte. Cette entrée est interdite. Veuillez retourner aux festivités mademoiselle.

- J'ai été spécialement autorisée par Kinemon-sama à entrer. Vous pourrez lui demander plus tard. Ne le dérangez pas alors qu'il s'amuse.

Ainsi, les hommes de gardes la laissèrent entrer. Après plusieurs minutes de marche et de recherche à travers la prison, la femme arriva à sa destination. La porte qu'elle cherchait était isolée de toute. A vrai dire, il y avait dans le cercle de la prison six cages à l'extrémité et elles étaient chacune distancées par une dizaine de mètres.

| La dure vie d'un dino rougissant | Page One x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant