————Le lendemain, lorsque la femme se réveilla, elle remarqua que les deux avaient leurs mains enlacés. Rapidement elle retira ses doigts et se releva. Il n'y avait pas de bruit là-haut, donc soit la petite famille dormait, soit elle était déjà partie au village.
T/p monta à la petite échelle et fut surprise par l'option choisie. Habituellement elle était réveillé à l'aurore dès que quelques petits rayons de soleil apparaissaient. Mais comme elle avait dormi dans le sous-sol cette nuit là, il n'y avait aucun moyen pour que les premiers rayons l'atteignent.
En ouvrant la porte de sa maison, elle remarqua que la neige était beaucoup moins tombée cette nuit, donc à moins que le jeune dinosaure soit reprit d'une fièvre il pourrait repartir dans l'après-midi.
Elle s'occupait depuis quelques heures à recoudre de vieux vêtements de bébé quand elle entendit la trappe s'ouvrir, signe que son invité sortait enfin de son lit, et il était treize heure.
- J'ai remarqué que t'aimais bien faire la grasse matt le dino.
- Des le matin t'es chiante.
Abusant de ses expressions faciales, elle mis sa main devant sa bouche.
- Je suis outrée par votre comportement cher Tobiroppo. Se moqua-t-elle.
- Mais arrête ! Je sais très bien que tu nous aimes pas.
- Aucun village pauvre ne vous aime. Aucune personne qui soutenait les Kozuki ne vous aime. Fais pas ta tête de grincheux je te montre juste les faits que la richesse de la capitale cache.
- T'as l'air de bien connaître la capitale pour une pauvre.
- Normal j'y travaille.
- Alors pourquoi vivre ici. Les salaires de la capitale permettent d'y habiter.
- Vois tu, j'aime bien ce village. J'y suis née, j'y est grandis, j'y vis et j'y mourrai. Mon salaire me permet même de faire vivre quelques familles.
- Tu devrai le garder pour toi et t'acheter une belle maison et de beaux vêtements, fit-il en jugeant ce qu'elle portait.
- J'ai déjà de beaux vêtements, je les garde pour le travail. Et oui je pourrai en avoir plus, mais une fois que le village aura assez d'argent.
Page One se renfrogna devant sa détermination, il n'arriverait apparement pas a la faire sortir de sa pauvreté.
Plus tard elle s'excusa de n'avoir rien à lui offrir pour le repas, les stocks étaient complètement épuisés et il faudrait qu'elle reparte travailler dès le lendemain. Deux jours de repos non prévus étaient largement suffisant.
Puis seize heure arriva, et bien que l'heure n'importait peu car il fallait surtout attendre que la neige fonde un peu, la jeune femme était triste que la fin d'après-midi soit déjà là.
- Le soleil à fait diminuer la neige, fait attention au verglas sur ta route.
- Je ne suis pas un enfant, et je sais marcher.
- Dixit celui qui est tombé la tête la première y'a deux jours.
- Je suis pas tombé j'étais épuisé !
- Bref, tien ta cape. J'y ai doublé une couverture pour pas que t'aies froid pendant tes rondes.
Le Tobiroppo ne comprendrait jamais ce qu'il se passait dans la tête de cette femme. Elle aidait son ennemi avec tant de douceur.
- J'aide juste les gens qui risquent de succomber, monte pas trop ton ego.
Il avait parler à voix haute ?
- Non, je lis juste en toi très facilement.
- Mais arrête ça !
- Toi arrête de me dire d'arrêter de parler à chaque fois que je te parle !
Les deux se disputaient encore entre eux. Leur relation était étrange. Un coup ils s'entendaient à merveille, et un autre ils se chamaillaient tels des petits enfants. La réalité était qu'ils ressemblaient à un couple de personnes âgées, mais ça il ne fallait pas leur dire.
- Bon allé oust. Retourne à la capitale, ta sœur a dû assommer assez de gens.
Il n'était pas rentré depuis plus de deux jours chez lui, il ne doutait pas du caractère de sa sœur et de ses agissements. Soudain, il n'eut plus aucune envie de rentrer.
- ... je peux pas rester ici encore un moment ?
- T'es malade ?
- Je crois oui.
- Oh mais oui tu rougis encore, dit-elle en approchant son visage du sien.
- Qu'est-ce que tu fais encore ? Fit-il en rougissant encore plus.
- Je reprend ta température. Elle continue en collant son front contre le sien.
- Mais arrête de faire ça !
Le jeune Page One n'était plus qu'un gâchis rougissant et bégayant, elle avait eu raison de son âme. Et puis l'effet qu'elle produisait dans son corps l'énervait au plus haut point, il ne comprenait définitivement pas ce qui lui arrivait.
- Bon, t'as pas de fièvre. Tu peux rentrer chez toi.
- Ulti va me tuer. Je la connais. Elle va s'inquiéter et pleurer de joie puis elle va m'engueuler pour l'avoir fait s'inquiéter.
- Hé ben j'y peux rien. Je voudrai bien plaider pour ta cause mais si je me prend sa tête je risque d'en mourir.
Il ne répondit rien et le silence vint. Ce n'était pas un silence gênant, plutôt, il était apaisant. Les deux profitaient de ce dernier moment ensemble avant de se séparer. Après tout, ils ne se reverraient sûrement plus jamais, tous deux retourneraient à leur train-train quotidien.
Il était temps pour lui de partir, il l'a remercia et lui dit au revoir, puis quitta silencieusement la douce petite maison qui l'avait protégé durant son moment de faiblesse. Au final, il n'aura pas revu la petite famille.
- Page attend ! Cria une voix au loin.
- T/p ?
- Tu reviendras ?
- Bien sûr, il finit par dire devant son visage souriant et trépignant d'espoir.
Et même si elle ne le voyait pas au loin dans la neige caché par son masque, elle savait qu'il lui avait adressé son plus beau sourire.
————
TwT
L'auteure n'est pas morte
L'auteure est de nouveau en mode Blue Lock
Donc l'auteure apporte moins d'importance à One Piece
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| La dure vie d'un dino rougissant | Page One x reader
FanfictionIl ne l'avait pas revu depuis l'arrivée d'un équipage sur Wano Kuni, mais un jour, alors qu'il croyait son destin scellé derrière les barreaux pour toujours, elle a refait surface. Montrant son visage bruyant, gentil, et taquin. Mais qu'est-ce qu'el...