Stupide

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Maintenant que j'avais suivis Un dans son plan, nous passions la quasi-totalités de nos journées ensemble, ce n'est pas pour autant que je le supporte plus qu'avant, il est seul, je suis seule, on est seul ensemble maintenant.
J'ai commencé à être beaucoup plus présente pour les enfants, m'entend avec Dix et Onze.
Je suis devenue plus sociable avec les enfants mais avec le personnel je suis encore plus froide qu'avant, surtout avec papa. Il essaye de tenir des petites conversations avec moi depuis ce qu'il c'est passer mais il n'y arrive pas, je pense qu'il n'y arrivera jamais.

En parlant des enfants et du personnel, j'ai une heure de surveillance dans 5min, avec Un comme d'habitude, Papa a vraiment un problème à toujours lié nos emplois du temps.
On arrive dans la grande salle arc en ciel, Onze vient directement me voir un grand sourire sur le visage.

-T/p tu viens jouer au échec avec moi ?!
-Prépare toi à perdre Onze.

Elle rigola et me tira vers la table d'échec, je me retourna vers Un avant de m'assoir, il me regardait un léger sourire sur le visage.
On commença la partie, on discutait pendant que Onze perdait, comme à chaque partie que nous faisons ensemble.
Elle garde espoir à chaque partie, c'est mignon, mais elle n'est pas prête de gagner.
Un arrive derrière elle et lui chuchote quelque chose que je n'arrive pas a comprendre à l'oreille.
Onze bouge un pion et s'exclamât

-Gagner !

Je regarda Henry.

-Oh mais tu l'as aidé, traître va.  Je mimais un visage choqué.

Ils éclatèrent de rire et je les suivis dans leur fou rire.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas passé un bon moment comme ça.
Comme on dit, toutes bonnes choses ont une fin.
Papa rentra dans la salle et Onze courra se ranger, je me leva et me plaça à côté de Henry.

-Je retiens le fait que tu es nul au échecs.

Je lui donna une tape derrière la tête discrètement pour ne pas me faire remarquer.
Il se pencha en avant suite à ça.
Papa lui jeta un regard noir et il se releva en moins d'une seconde.
Je me retenais de rire.

-Petite garce.

Les enfants partirent en direction de leur salle d'exercice accompagné de Papa.
Nous on retourna dans nos chambres, enfin dans ma chambre, il me suivit dans la mienne et on parla de tout et de rien.
Ça faisait 10 min que le cours des enfants avait commencé, quelqu'un toqua à la porte de ma chambre, mais je ne voyais personne à travers les carreaux de la porte.
Je vais donc ouvrir et vois Dix en pleure devant ma chambre. Je m'accroupis et la prend dans mes bras.

-Respire, tout va bien, raconte moi tout.
-Je suis en retard en cours, Papa va me punir.
-Ne t'inquiète pas, il ne va rien te faire je vais aller le voir reste avec Henry.

Je mis une main derrière son dos et la fit entrer dans ma chambre la plaçant face à Henry.
Lui, il me regardait, il n'avait jamais été à l'aise avec les enfants, mais là je ne lui laissais pas le choix.
Je me dirigea donc en direction de la salle d'exercice et toqua à la porte.

-Excusez moi de déranger l'entraînement mais je rapporte une information, Dix ne pourra pas être là pendant le cours, elle a des vertiges l'infirmière l'a prise en charge.
-Oh, très bien, merci t/p, je retire donc sa sanction.

Je sors de la pièce heureuse d'avoir berné Papa.

J'arrive devant ma chambre et jette un coup d'œil à travers les carreaux, un sourire s'installa sur mon visage devant la scène.
Henry accroupis faisant un câlin à 10 qui avait les bras autour du cou du grand blond habituellement incapable d'avoir un contact physique avec quelqu'un.
Je rentra assez rapidement dans la pièce et m'exclama

-T'es un sentimental enfaite Henry !

Il se releva à la vitesse de la lumière.

-Elle voulait juste un câlin, bref , ça donne quoi chez toi ?
-J'ai dis à Brenner que tu étais à l'infirmerie Dix, donc tu peux rater l'entraînement c'est pas bien grave.

Elle courra vers moi et entoura ma taille avec ses bras.
Elle resta donc avec nous dans ma chambre jusqu'à notre prochaine heure de surveillance.
Je commençais à m'attacher à cette gamine, et à Onze aussi, elles étaient toujours de bonne humeur, elles commençaient à vraiment compté pour moi.
Même Un commençait à compter pour moi, au fond il était très doux, mais il ne le montre jamais, dommage.

Les jours passaient, je commençais à reprendre goût à la vie, je continuais à jouer aux échecs avec Onze, elle et Un était ligué contre moi pendant les parties, bande de traîtres. Je lisais souvent des histoires et dessinais avec Dix, toujours sous l'œil avisé de Un.
Je me rapprochais de Un, c'était évident que ça allait arriver, il pourra longtemps me faire croire qu'il me déteste, les yeux ne peuvent pas mentir. Enfaite il faut apprendre à lire dans les yeux, ils sont plus honnêtes que les mots.
Ça doit faire peut être 1 mois et demi que Un m'avait fait part de son plan.
La nuit on essayait de mettre notre plan à exécution mais ça ne pouvait pas fonctionner si facilement.

-Au pire on va dans sa chambre la nuit et boum Papa dans la tombe.
-T'es stupide Un.
-Avoue que c'est pas bête ?
-Si. Mais je commence à avoir l'habitude.

Il trouvait des idées toute plus stupide les une que les autres. Des fois jusqu'à très tard, ou plutôt très tôt le matin.
Cette fois ça devait faire trois nuits qu'il n'avait pas dormi. Il était dans ma chambre à trouver des idées, il me fatiguait donc je le renvoya dans sa chambre.
Il se leva et me tira pour que je me lève.

-Hé ? Tu m'aimes bien enfaite, tu me déteste pas ?
-T'es fatigué, va dormir Un.
-Nan répond avant
-Je te déteste Un, mais j'ai fait un marché et je tiens donc ce marché.

Il écarquilla les yeux face à ma réponse et sans même que je ne puisse m'en rendre compte, il plaqua ses lèvres sur les miennes.
Je ne refusa pas, je ne sais pas pourquoi mais ce n'était pas déplaisant.
Il se retira.

-Ouais, moi aussi je te déteste, je te déteste un max.
-Va dormir je t'en supplie.

Il partit.
Je me posais un tas de questions, il me détestait ? C'était de l'hironie ? Je le détestais ? Je ne sais pas et je ne souhaite pas avoir de réponse pour l'instant, on avait des enfants à sauvé maintenant.
Il est stupide.

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J'avoue avoir eu du mal à écrire ce chapitre, ce n'est certainement pas le meilleur, mais je vais le rattraper promis !

Aimes moi comme tu ne m'as jamais détesté-Henry Creel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant