Aimes moi comme tu ne m'as jamais détesté-Henry Creel

Préparation

La nuit fut longue.
Je repassais en boucle le moment que j'avais passé avec Cinq, je me demande pourquoi j'ai fais ça.
Pas que je ne l'aime pas, loin de là mais elle ne partage en rien ma pensée.
Et puis au fond de moi, je la déteste toujours, pour quelle raison je ne sais pas et je ne saurais jamais, mais j'ai toujours une légère haine envers elle.
Pourtant elle est bien la seule avec qui je souhaite partir de cet endroit abominable.
Comme habituellement le matin, je rejoins Cinq devant sa chambre.
~
Je me lève, me recoiffe, comme d'habitude, cette routine commence vraiment à me taper sur les nerfs.
Mais cette fois, je me devais de répondre à Un.
Je sors de ma chambre comme d'habitude il est là.

-Bien dormis-

Je déposa mes lèvres sur les siennes, me retira et partie en direction de la salle à manger.

-Très bien et toi Un ?

Il était bloqué sur place, les yeux grands ouverts pendant trois longues minutes.
Il fit un léger sourire en coin et finit enfin par me suivre.

-Ça va, merci de t'en inquiéter.

Il était dans l'incompréhension total, j'étais morte de rire à l'intérieur.
La journée se déroula normalement, avec Onze et Dix a qui j'accorde un temps fou, avec Un aussi, aujourd'hui il avait un sourire sur le visage toute la journée, d'habitude il ne sourit pas particulièrement.

Les jours passent, l'ambiance dans le laboratoire s'améliorait de jour en jour, ça faisait du bien de voir un peu de joie dans cet endroit habituellement très, trop froid.
Je pense que je suis avec Un, enfaite je ne sais pas trop c'est étrange, la tension entre nous augmente de jours en jours, je ressens une attirance pour lui, mais reste à savoir si elle s'arrête à une simple attirance physique ou non, de toute façon, pour lui c'est une simple attirance physique, ça peut se voir à des kilomètres, donc c'est réglé, tout espoir que se soit plus qu'une attirance physique n'est pas partagés.
Mais ce n'est pas le principal sujet, notre plan avance petit à petit. Henry était toujours très fatiguant avec ses idées stupides mais ça avançait quand même.
Un commençait à bien s'entendre avec Dix, il était toujours légèrement mal à l'aise, mais ça faisait rire Dix donc ce n'est pas bien grave.
Deux semaine passèrent, des semaines qui devenaient de plus en plus agréable à passer.
Aujourd'hui on enchaine deux heures de surveillance dans la salle arc en ciel.
Et ça me remontait légèrement le moral à chaque fois que je surveillais cette grande pièce, les enfants commençait à rire entre eux, et il y avait Onze et Dix bien sûr.

-T/p ! Tu joues au échecs avec moi ?
-J'arrive Onze.

J'avance vers la table d'échec et sur ma route vers celle ci Dix m'interpella

-Tu viens lire un livre avec moi ?
-Désolé je vais jouer au échecs avec Onze, après ?
-Oh t'inquiète pas je vais aller demander à Henry
-Bonne idée.

Elle me fit un sourire et partit en direction de Un.
Je la vis tiré Un vers la bibliothèque et prendre un livre, elle s'installa sur les genoux de Un pour lire celui ci.
Un rire s'échappa de ma bouche devant la regard nerveux de Un.
Puis je me retourna vers Onze pour la battre une fois de plus a son jeu favoris.
A la fin de nos heures de surveillance, je dis au revoir à Dix et Onze, Henry fit de même et nous retournons dans sa chambre cette fois.

-Je l'aime bien Dix, elle respire la joie de vivre. Me dit il en s'affalant sur son lit.
-T'es pas si froid que ça au fond, je pensais pas.
-L'être humain est rempli de surprise ma chère.

Il souriait, d'un sourire légèrement idiot, je ne savais même pas qu'il était capable de sourire avant les derniers mois. Pourtant ça fait 13 ans que je le côtoie dans ma vie de tout les jours.

Ça fait quelques jours que notre plan est prêt, ou du moins presque près.
Je ne vous l'explique pas tout de suite, vous verrez sur le coup c'est plus simple.
Il ne fallait mettre personne au courant.
Le principal était de libéré les enfants, mais Un s'obstine à dire que c'est impossible, il y a plus de 50 enfants dans l'établissement et ils n'ont pas de famille, enfin ils ne les connaissent pas.
Mais de mon point de vue ce n'est pas une raison pour les laisser enfermé ici.
Du point de vue de Un on devrait s'échapper seulement tout les deux, c'est plus simple, comme on peut le voir nous ne sommes pas d'accord sur ce point. C'est le seul problème de notre plan.
Mais ce qui est sûr, c'est que je ne laisse pas Dix et Onze ici si je pars, si je ne peux pas tous les sauvé, au moins elles.

-On essaye, mais si notre plan foire à cause de ton instinct maternelle, je te jure que je te tue.
-On essaye ! Merci Un.

J'ai finis par convaincre Un d'essayer de les sortir de la eux aussi, mais il reste sur sa vision des choses.
Nous savons par quel endroit nous allons sortir, un gros tuyau au sous-sol, un humain peut passer à travers, et selon Un il mène vers l'extérieur des grilles qui encerclent le bâtiment.
Le seul problème dans notre plan, c'est une petite puce dans la nuque de Un ainsi que dans la mienne, Papa nous les a placé sous la peau pour nous affaiblir, qu'on ne puisse plus utiliser nos capacités mentales.
Notre seule solution est de demander à Onze de me l'enlever, et que pars la suite j'enlève celle de Un, pour ne pas paraître trop suspect. Même si rien que le fait d'avoir une puce dans la nuque est louche.
En plus Onze n'est au courant de rien sur le fait que nous avons été élèves ici, et elle ne doit pas le savoir.
J'ai réussi à berner papa, Onze est serte plus intelligente mais elle est plus naïve, je vais improviser une excuse.

-Onze je peux te parler dans ma chambre ?
-Oui bien sûr j'arrive !

Je l'emmène donc à ma chambre en cherchant une histoire à raconter en guise d'excuse.

-J'aurais une question
-Je t'écoute t/p
-Papa a fait un teste qui n'a pas fonctionné sur moi, il m'a inséré une puce sous la peau et elle me démange énormément, tu penses que tu pourrais l'enlever, avec tes capacités, tu es plutôt doué à ce que j'ai vu.
-Oui je peux essayer
-Merci beaucoup.
-Pas de soucis.

Onze s'écarta et tendit le bras, je dégageais ma nuque des quelques cheveux qui pourraient gêner.
Elle retira la puce, je mordais un bout de tissu pour ne pas faire de bruit à cause de la douleur.
Une petite pièce de métal tomba à terre.

-C'est fou comme une si petite chose peu faire aussi mal. Merci encore Onze.
-Ah mais de rien, je retourne dans la salle arc en ciel à tout à l'heure !
-A tout à l'heure !

Elle partit, du sang coulait de ma nuque, si papa voit ça , j'ai signé mon arrêt de mort.
Je me dirigea dans la chambre de Un et fit le même processus que Onze avait fait sur moi, ça faisait une éternité que ne n'avait pas utilisé mes capacités, je n'avais pas perdu de niveau pour autant étonnamment.

-Maintenant que ce détail ne gêne plus le plan, il ne nous reste qu'une chose à faire.

Nous allons donc essayer, dans deux jours le plan sera mis à exécution.

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Il ne se passe pas grand chose, mais les chapitres à venir sont plus mouvementés, je me devais de laisser un peu de répit à notre duo !
Hâte de vous faire lire la suite !!