chapitre 5 Oriana

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Après qu'il dépasse le seuil de ma porte, j'éclate en sanglots.
Mon regard se dirige vers cette fameuse lame.

- 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒𝑧 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑗𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟𝑖𝑒 ?
- 𝑜𝑢𝑖 𝑗'𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑒 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒 𝑑'𝑎𝑡𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑙'𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑒.
𝐷𝑖𝑡𝑒𝑠-𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑚𝑎 𝑚𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑚𝑖𝑒 𝑎 𝑣𝑢 𝑚𝑒𝑠 𝑏𝑟𝑎𝑠, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑛'𝑎 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑖𝑡,  𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑖 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑛𝑒 𝑠'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́.
- 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑖𝑛𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 -𝑠𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑙, 𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑐̧𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 -𝑎𝑡𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑙'𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑜𝑢 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 -𝑖𝑙𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛 𝑑'𝑎𝑖𝑑𝑒.
-𝑁𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑒𝑧 𝑝𝑎𝑠 𝑐̧𝑎 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑙𝑒́𝑔𝑒̀𝑟𝑒.

Mon regard reste bloqué, sur cette lame, je la prends trace un trait, deux traits, trois traits.
Mon sang coule, sur mes bras.
Prise d'une colère soudaine, je lance la lame par terre en criant et hurlant.
Mes bras commence à trembler, je me lève pour me soigner.
J'arrive dans la salle de bain, j'enroule le bandage autour de mes bras.
Je me regarde dans le miroir, mes yeux  injecté de sang.

Retourne dans ma chambre, éteint la lumière, mon regard plongée dans l'obscurité le plus total.
Voyant rien autour de moi, je ressens une douleur au plus profond de mon cœur, une douleur qui va jamais s'arrêter. Mes bras me brûle de douleur, chaque trait que je fais, me faire regretter, d'avoir fait ce que j'ai fait.
Les heures passe encore et encore, c'est une boucle Infini.
Se lever aller à l'école, manger, dormir, et ainsi de suite.
Encore et encore. C'est toujours la même routine, aller au lycée, entendre les gens parler sur toi, avec des leurs regards incitant.

Les gens ne savent pas, les conséquences de leurs actes, et de leurs mots, malheureusement y a des paroles qu'on oublie pas.
Qui resteront gravé dans ma mémoire, qui refont surface encore et encore, sans s'arrêter.
Parfois on n'a pas besoin de mourir pour perdre la vie, mais quelque chose est mort en moi.
Qu'elle que chose, de mort, je ne saurais l'expliquer, mais sa ma détruire, au plus profond mon âme.
Et je pense pas qu'une personne puisse m'aider, on m'a conseillé plusieurs Spy, mais j'ai toujours refusé.
Ça n'aurait servi à rien.
Après plusieurs heures, je finis par tomber de sommeil, mes paupières se ferme toute seul, me laissant planer dans mon imagination.

Je savais que je ne le reverrais jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant