Chapitre 20 : Au revoir

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Timmy se réveilla dans la matinée en ballant comme un ogre. Lorsqu'il se redressa de sa couchette, il vit que le lit de sa soeur était vide, elle devait probablement être déjà levée, Timmy se rappellait sans mal comment elle pouvait être matinale.

La lumière chaude de la matinée passait par la fenêtre de la pièce ce qui l'illuminait d'un tein orange. Timmy regarda les affaires qu'il avait laissé sur le côté de son matelas avant de se coucher. Il y avait un tee-shirt à manche courte ainsi qu'un short, il se dépêcha de les enfilés en enlevant son pyjama où un bébé panda y était dessiné ce qui avait beaucoup fait rire Jean et Ombre.

Puis, lorsqu'il eut tout mit, il se dirigea vers la porte et sortit de la chambre de sa soeur. Le couloir qui menait à sa chambre était plongé dans le noir et il décida de ne pas voir si des choses avaient changé car ses amis pouvaient encore être entrain de dormir, il descendit donc l'escalier le plus discrètement possible. En arrivant dans le hall d'entrée, qui menait tout droit vers la cuisine, il vit que Nillie était en train de faire cuire des choses, sûrement pour le repas du midi. Timmy s'approcha d'elle.

           - Je ne savais pas que tu faisais la cuisine.

           - Quand tu es partis il fallait bien que quelqu'un prenne la relève.

           - Où sont papa et maman ?

           - À la forge, lui répondit-elle. Les prix ont beaucoup augmentés surtout pour la nourriture, donc maintenant pour subvenir à nos besoins à tous les trois, ils travaillent énormément et se lèvent plus tôt.

            - Je vois, lâcha Timmy. Et mes amis ?

            - Toujours en train de dormir, je ne les ai pas vu sortir de ta chambre depuis que je suis réveillée.

Timmy observait sa soeur qui faisait cuir des oeufs.

           - Si tu t'ennuies, lança-t-elle, tu n'as cas aller aider p'pa et m'man, j'ai cru comprendre qu'ils avaient du mal à faire chauffer le charbon un petit coup de pouce avec ton pouvoir leur ferait le plus grand bien je suppose.

           - J'y vais tout de suite.

Timmy se rendit dans la pièce se trouvant derrière la cuisine qui faisait office de forge. À l'intérieur, son père s'occupait de faire cuire le métal et lorsqu'il avait finit, sa mère façonnait un outil avec le matériaux qu'il avait fait chauffer, sur une enclume avec de grands coups de marteau.

Lorsque ses parents le virent arriver, ils s'arrêtèrent un instant dans leur travail.

          - Nillie m'a dit que vous aviez besoin d'un peu d'aide pour le four.

          - Oui, répondit son père, ces temps si il a du mal à laisser le charbon chauffer, plusieurs trous font passer de l'air ce qui éteint le feu. J'aimerais bien en acheter un nouveau mais ça coute extremement chère, et on a déjà assez de mal avec la nourriture.

           - Je vois, fit Timmy.

Il s'approcha du four et plongea la tête à l'intérieur sans prêter attention aux flammes qui crépitaient encore à quelques centimètre de sa peau. Timmy se rendit compte que son père avait raison, plusieurs trous qui faisait au moins dix centimètre de diamètre étaient nettement visibles et il ne pouvait pas y faire grand chose. Il finit par ressortir la tête du four.

         - Si vous voulez, lança Timmy, je peux faire cramer le charbon et normalement ça devrait tenir toute la journée et le vent ne pourra rien faire au feu.

          - Si ça ne te dérange pas, dit sa mère, on approuve car se sera déjà ça en plus.

Timmy se concentra et une flamme apparut dans sa paume, il carressa tous les charbons qui se trouvaient dans le four et ceux-ci prirent tout de suite feu.

           - Merci énormément Timmy, lâcha son père.

Sa mère le remercia en lui offrant un baiser mais il n'eut pas le temps de rester plus longtemps car Nillie arriva dans la forge pour lui dire que le dîner était prêt.

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Timmy venait de finir de manger son repas et le ventre plein il s'adossa à la chaise qui faisait face à la table à manger. Ses deux amis étaient eux aussi bientôt arriver au bout de leurs assiettes. Quant à Nillie, elle avait finit depuis déjà une bonne quinzaine de minutes. Les parents de Timmy avaient préféré rester dans la forge et Nillie leur avait apporté leur repas là-bas.

           - Vous avez prévu de repartir quand ? les interrogea Nillie assit sur sa chaise.

           - Je ne sais pas, dit Timmy. Probablement ce soir, nous ne voulons pas trop nous attarder ici qui sait ce qu'il pourrait se passer sinon.

          - Je comprends, lâcha-t-elle un peu déçu.

           - Ouais ce soir se serait top je pense, dit Jean qui venait de finir son assiette.

Ombre approuva aussi.

          - Mais au fait, continua Jean. On va faire quoi ce soir ?

          - Attendez, dit la soeur de Timmy, vous voulez partir ce soir mais vous ne savez pas ce que vous allez faire ?

          - Oh tu sais, lâcha son frère, on a l'habitude d'improviser.

Sa soeur leva les yeux au ciel.

          - Je suppose que la meilleur chose à faire, dit Ombre, c'est de retourner au château, on aura sûrement des indications qui nous mettrons sur la bonne voie, vu qu'on a toujours pas trouvé la dame qui nous a dit d'aller sur la montagne.

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La journée était passé vite au grand malheur de Timmy, ses parents n'étaient presque pas venu à la maison vu qu'ils étaient restés à plein temps dans la forge, cela devait être très fatiguant. Ils avaient tout de même joué à quelques jeux de cartes au grand plaisir de Jean qui les avait tous battu. Puis, ils avaient échaffaudé quelques plans provisoirs en cas de problème. Enfin, la nuit était tombée et juste avant de partir, le trio avait mangé.

Le moment des aux revoirs arriva, et Timmy crut que ses parents n'allaient jamais le lacher. Jean et Ombre l'attendaient dehors pour le laisser seul à seul avec sa famille.

           - Fais attention à toi mon chéri, dit sa mère.

           - Ne baisse jamais ta garde, rajouta son père. Et n'oublie pas quand cas de problèmes on sera toujours là.

          - Oui je sais, lança Timmy. Ne vous faites pas de soucis pour moi, tout ira bien.

Nillie fut la dernière à lui dire au revoir. Sa soeur s'approcha de lui.

          - À la prochaine frérot.

Puis elle lui gliça dans son oreille pour que personne ne puisse l'entendre.

          - Si tu n'arrive pas à garder le contrôle, ou que tu souffres trop, n'oublies pas que tes amis seront toujours là pour toi.

         - Je sais et ne t'inquiète pas, tout va bien.

Il la salua et sortit de la maison pour rejoindre ses amis. Nillie avait tout de même raison sur un point, il avait très mal, une migraine insoutenable à la tête et il ne savait pas encore combien de temps il pourrait tenir comme ça. Néanmoins, il ne pouvait pas le dire à ses amis. Qui sait ce qu'il pourrait se passer par la suite si il leur disait la vérité.

LES GARDIENS - Tome 2 : Le Feu de L'ÂmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant