Chapitre 4 : Fugitifs ?

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Timmy se réveilla en se frottant les yeux, puis se redressa. Un court instant il oublia où il se trouvait et tout lui revint. La veille ils étaient arrivé chez Max Carter avaient mangé une soupe d'épinard. Même si Timmy n'en raffolait pas tant que ça, il en avait fait qu'une bouchée. 

Peu à près, ils étaient allé se coucher sur des couchettes que leur avait sortit leur hôte au grand soulagement des trois adolescents qui étaient très fatigué par leur périple.

En regardant autour de lui il put voir que Ombre et Jean dormait toujours dans leur lit. Bien sûr ce dernier ronflait comme un ogre ce qui n'avait pas l'air de déranger Ombre qui avait prit place entre les deux garçons.

La maison n'était pas non plus très grande, mais il y avait tout de même eu un coin de celle-ci où ils avaient pu se coucher.

De ceux qu'il vit par la fenêtre le soleil était levé depuis un moment, il avait du dormir une large parti de la matinée. Soudain un faible gémissement retenti dans la maison qui était pourtant calme, en se tournant en direction du bruit, il vit que Jean était entrain de se débattre sous sa couverture, des deux il ne savait pas le quelle des deux avait le dessus mais décida tout de même d'intervenir.

Timmy s'approcha de Jean en le secouant à l'épaule tout doucement.

             - Jean tout va bien, tu n'as pas à t'inquiéter, dit-il.

Le jeune homme finit par se réveiller peu de temps après en nage, il tremblait de tout ses membres et regardait vaguement un endroit que Timmy ne pouvait pas voir. Timmy regardait son ami avec peine, il ne le montrait peut-être pas mais Timmy savait qu'il leur cachait des choses, Jean avait vécu des drames douloureux, il en était persuadé, et Timmy n'était pas le seul à penser cela, il était près à parier qu'Ombre pensait comme lui.

Timmy ébouriffa les cheveux de Jean de sa main droite.

           - Ça va ? lui demanda-t-il.

Il tourna enfin ses yeux noisettes vers lui en le regardant.

            - Oui... Enfin, non... j'ai peur Timmy.

Et au plus grand étonnement de Timmy, Jean se mit à pleurer, des sanglots léger l'envahir et il mit ses mains sur son visage pour chasser les larmes qui lui remplissaient les joues.

Comme l'aurait fait un grand frère, Timmy prit Jean dans ses bras en le serrant contre son cœur. Jiji qui avait vu la scène allongé sur la couchette de Timmy, se leva pour aller près des deux garçons et leur lécha la main d'une patte réconfortante.

Timmy aussi était terrifié à l'idée que le roi Noir puisse les trouver, qui sait ce qu'il allait leur réserver comme sort. Peu à peu, Jean se desserra de l'étreinte de Timmy. Celui-ci le relâcha aussi puis alla s'adosser au mur pour laisser Jean réfléchir tout seul et ne pas le déranger.

En tout cas, il n'y avait aucune trace du propriétaire de la maison dans la pièce. Il imagina une folle seconde que celui-ci était allé dévoilé au roi qu'il avait "les fugitifs" tant recherché chez lui. Mais ses doutes disparurent dès qu'il aperçut du coin de l'œil un mouvement dehors. Timmy s'approcha de la fenêtre qui se trouvait au dessus de Ombre tout en évitant de lui marcher dessus au passage. Quand il regarda à travers la vitre il put voir que le célèbre Max Carter était entrain de revenir vers la maison avec plein de marchandise.

La porte s'ouvrit et un grand courant d'air passa dans la maison en la rafraîchissant d'un froid glacial. Max rentra dans la maison en posant ce qu'il avait sûrement acheté au marché d'à côté sur la table. Puis, il commença à préparer un bol de lait et du pain garni de confiture de prune pour les trois enfants.

            - Je vois que vous vous êtes réveillé, lança Max Carter qui était entrain de finir de tartiner un dernier pain. Venez manger, vous devez avoir faim.

Sans se faire prier, Timmy et Jean allèrent s'assoir sur la table en compagnie de Ombre qui venait d'émerger.

Timmy goba presque en une seule bouchée son pain tartiné et bu son lait qui passa tout seul dans son corps en lui redonnant de l'énergie. Il passa sa langue pour enlever la moustache de lait qui c'était formé autour de sa bouche. Ombre qui venait de finir elle aussi son petit déjeuner s'adressa à l'alpiniste.

          - J'ai une question, lâcha-t-elle.

Max l'encouragea à continuer d'un signe de tête.

         - Comment vous nous avez reconnu ? Je veux dire quand vous nous avez vue sur la montagne, comment est-ce que vous avez sue que nous étions ceux qui étaient recherché par le roi ?

Timmy qui écoutait, se posait la même question, mais n'avait pas osé le dire plutôt.

          - Vous n'êtes pas aller en ville ou dans un lieu touristique depuis quand ? leur demanda Max.

La question prit de cours les adolescents.

          - Plusieurs semaines plus ou moins, dit Timmy. Pourquoi ?

          - Je vois...

Il réfléchit en se grattant le bout du menton.

          - Au final, ça paraît normal et logique, marmonna-t-il dans sa barbe.

          - Comment ça normal ? lui demanda Timmy.

          - Si vous faites un pas dans une ville quelconque vous vous ferez arrêter, dit-il.

          - Pourquoi ? C'est absurde personne ne sait à quoi on ressemble, lança Ombre.

          - C'est justement là que ça se complique, dit Max Carter, tout le monde vous connait en tout cas dans la Noiritanie. Où que vous alliez, à chaque coin de rue, il y a une affiche de vous trois d'afficher où il y a marqué : CELUI QUI RAMENERA SES 3 ENFANTS AU ROI NOIR EMPOCHERA LA SOMME DE 10000 GALLIONS 

          - Oula, lâcha Timmy. C'est sur, que ça complique un peu les choses.

          - Oui, je prends un énorme risque à vous garder ici.

          - De tout façon nous ne resterons pas longtemps, on va bientôt partir, lui apprit Ombre.

          - Oui, dit Timmy, vous avez déjà beaucoup à faire sans nous, nous n'allons pas vous compliquer la tâche.

Jean qui n'avait pas parler durant le repas resta muet vis-à-vis de ce que venait d'annoncer Ombre.

          - Vous avez encore besoin de repos, dit Max, vous devez vous reposer.

          - Je ne sais pas si ça serait une bonne chose de rester ici plus longtemps, lâcha Timmy, surtout si nous avons un pays entier à notre recherche.

          - Il a raison, le soutint Ombre, si ils nous cherchent, ils ne tarderont à venir ici, et nous ne voulons pas que du mal vous sois fait. 

          - Restez encore au moins une journée et vous partirez demain matin, essaya-t-il de les convaincre.

Ombre et Timmy allaient dirent oui, quand soudain Jean se redressa d'un coup de la table, manquant de faire tomber sa chaise et d'écraser Jiji au passage.

          - Non, nous partons tout de suite ! trancha-t-il d'un ton sec qui n'exigeait aucune désapprobation de la part de personne.

          - Mais...

         - Timmy on part tout de suite un point c'est tout.

Il n'avait pas l'air d'humeur et Timmy ne chercha pas à discuter avec lui. Jean se dirigea vers la porte en l'ouvrant et sortit dehors. Max Carter le regarda interloqué.

         - J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?

        - Non, dit Ombre, non il est juste un peu sur les nerfs en ce moment...

         - En tout cas merci pour l'accueil monsieur ! le salua Timmy. Viens Ombre laisser Jean tout seul n'est pas une bonne idée.

Elle acquiesça puis parti à la suite de Jean en remerciant aussi Max Carter. Timmy sans alla de la maison, Jiji sur les talons.

LES GARDIENS - Tome 2 : Le Feu de L'ÂmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant