Chapitre 9 : Ténèbres

1 0 0
                                    

Timmy se réveilla en sueur retenant un crie, il se prit la tête entre les mains en soufflant désespérément pour reprendre du courage et arrêter les tremblements de son corps.

Jiji se tenait à ses côtés assise dans l'herbe et la tête penchée, comme pour s'interroger sur ce qui affolait tant le jeune homme. Elle s'approcha de lui en lui léchant le visage de sa langue rose râpeuse pour le rassurer. Timmy se calma petit à petit en reprenant un souffle normal et sourit à la jeune chatte grise pour la remercier. Il regarda autour de lui, ses amis dormaient encore ce qui rassura Timmy, il ne les avait pas réveillé malgré son horrible cauchemar et ils ne lui poseraient pas de question.

Les chevaux somnolaient paisiblement à proximité, mais Timmy ne vit pas son cheval parmi eux. Il en déduit que celui-ci avait sûrement du aller se balader et décida de partir à sa recherche. Têtu comme était Chico, il était sûr que si il ne le retrouvait pas vite celui-ci allait probablement faire des bêtises.

Il se leva discrètement et alla vers le sentier qui serpentait près du temple où ils dormaient. Jiji qui l'avait vu faire se leva à son tour pour le suivre.

Timmy réfléchit : si Chico était aller faire une balade, il devait surement s'être diriger vers l'étang qui passait en bas de la colline pour aller boire. Ravi de sa rapide conclusion à cette question, Timmy se dépêcha de rejoindre sa monture. Il ne s'était même pas rendu compte, qu'il courrait joyeux, souriant laissant le vent fouetter son visage. Il n'avait pas connu une telle sensation de liberté depuis qu'il était parti de chez lui.

Soudain, il s'arrêta en tressaillant devant une odeur qui lui emplissait les narines, une odeur acre... celle du sang. Jiji s'était mise à montrer les crocs et Timmy commençait à se dire qu'il aurait mieux du prendre sa hache avec lui. Ce qui le rassura c'est qu'il avait encore son pouvoir au cas où quelque chose se passerait mal. Il suivit l'odeur qui devenait de plus en plus forte à mesure qu'il s'approchait de l'endroit.

Timmy s'arrêta net, pétrifié devant ce qu'il voyait. Étendu par terre Chico perdait du sang en abondance d'une plaie produite par une flèche. Timmy tomba à genou devant sa monture en chassant ses larmes d'un revers de la main et essaya de voir si il était encore en vie. 

         - Chico, Chico, sanglota Timmy, répond moi, dit quelque chose.

Le silence lui répondit. Le vent s'était arrêter plus rien ne bougeait. Le temps n'était pas aux adieux, si sa monture c'était belle et bien fait tué par une flèche, d'autres personnes se trouvaient ici et devaient savoir qu'ils campaient près du temple. Il fallait que Timmy se dépêche de retourner au près de ses amis pour les prévenir qu'ils n'étaient pas seul.

Il se releva tant bien que de mal, malgré la tristesse qui le submergeait. Il courut, courut le plus vite qu'il put, plus vite qu'il n'avait encore jamais couru auparavant et arriva au camp. Ce qu'il vit l'horrifia. Des personne portant des masques qui devaient bien être une dizaine et entièrement vêtu de tenu de camouflage était entrain de prendre leur camp. Ombre était étendu par terre couverte de blessure, inconsciente, et Jean avait un œil au beurre noir et ses vêtement étaient arraché à plusieurs endroit, mais il tentait tout de même de se protéger et protéger Ombre, au désespoir en essayant de manier la hache de Timmy devant lui pour faire reculer ce qui osait s'approcher de trop près.

Timmy, hors de lui, se jeta dans la bataille en donnant des coups à tous ceux qui se trouvait sur son passage et provoquant de la surprise chez leur ravisseur qui ne s'attendait pas à le voir. Il se fraya un chemin jusqu'à ses compagnons.

       - N'utilise pas ton pouvoir, lui glissa Jean à l'oreille entre deux coups de hache.

Il hocha la tête et attrapa la hache que lui tendait son ami en faisant fuir les homme qui se trouvaient devant lui. Une flèche fusa tout à coup dans leur direction, elle ne toucha pas Timmy mais il entendit tout de même un bruit étouffé venant de derrière. Se retournant pour voir se qu'il passait il vit Jean s'effondré une flèche planté dans la cuisse. Horrifié par ce qu'il venait de se passer il ne senti pas tout de suite la lame sur son crâne quand une douleur fulgurante le fil chanceler, il s'effondra et tout devint noir.

LES GARDIENS - Tome 2 : Le Feu de L'ÂmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant