Chapitre 10 : La grotte des misérable

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Timmy fut réveiller par un hurlement qui lui glaça le sang. Lorsqu'il ouvrit les yeux il put voir qu'il se trouvait dans un grotte remplis de garçons de toute âge, mal vêtu, et qui n'étaient, à vu d'œil, pas très en forme.

Toutes les personnes présentent dans la grotte avaient les mains lié par une corde qui était attaché au mur ainsi que Timmy qui ne pouvait pas bougé. Le crie qui l'avait réveillé venait de sa droite, il tourna la tête pour voir se qu'il se passait.

À ses côté Jean était étendu contre le mur les mains crispé par la douleur. Un de leur assaillant venait de lui verser un liquide, servant de désinfectant sur sa jambe blessée.

          - Vous auriez pu y aller mollo, lança Jean.

En guise de réponse l'inconnu lui décocha un coup de poing qui lui coupa le souffle.

         - La ferme ! dit-il simplement.

Puis sur ces mots, il parti de la grotte en refermant la grille à clef derrière lui. Le brigand avait laissé Jean par terre et sans lien, de tout façon il ne pourrait probablement rien faire dans son état.

À cause de tous se remu ménage Timmy ne s'était pas aperçu qu'il avait une migraine insoutenable à la tête à cause du coup qu'il s'était prit il y a peu.

Jean se traina tant bien que mal jusqu'à lui, sous le regard du garde qui les surveillait de près, épée à la main.

          - J'aurais peut-être du m'abstenir de tous commentaires, soumît-il à Timmy.

          - Comment va ta jambe sinon ? lui demanda son ami qui regardait inquiet le bout de tissu imprégner de sang qui servait à arrêter l'hémorragie. 

          - Je tiens le coup on va dire, ça aurait pu être bien pire.

          - Tant mieux alors.Timmy regarda dans la cellule cherchant des yeux une fille mais ne tomba que sur des garçons.

          - Elle n'est pas là, lui dit Jean. Je suis réveiller depuis un moment et d'après le peu d'info que j'ai pu récupérer d'ici c'est qu'il y a deux type de cellule, une où il y a des garçons et une autre rempli de filles.

          - Je me demande si Ombre va bien, marmonna Timmy.

          - T'inquiète je suis sur qu'elle est en meilleur état que nous.

Après quelques minutes de silences, Jean le brisa :

         - Au fait, c'est un peu de ma faute si on est ici. J'aurais du me douter que dormir près d'un temple d'Hermès n'était sûrement pas une bonne chose vu que les pires voleurs du pays viennent souvent s'y recueillir et campent à proximité.

          - Ce n'est pas de ta faute, le rassura Timmy. De tout façon ils auraient bien fini par nous tomber dessus.

            - Le point positif, dit Jean, c'est qu'ils ne trainent pas en ville et ne connaissent pas notre identitée car sinon on serait en très mauvaise posture surtout vu qu'on a perdu Ombre de vu.

           - C'est sur, répondit Timmy.

La grotte était presque plongé dans le noir mais un fin rayon de soleil passait dans un trou éclairant un minimum celle-ci.

         - Tu sais où on est ? demanda-t-il à Jean.

         - Non je n'ai pas réussi à avoir des informations, presque personne ne parle et impossible de parler au monsieur qui garde l'entré, j'ai l'impression qu'il va nous trancher la tête si on ose ouvrir la bouche.

Soudain, un homme chauve et couvert de cicatrice rentra dans la grotte. Cette fois-ci Jean s'abstint de tout commentaire. L'inconnu détacha plusieurs personne en les relevant d'une poigne forte. Lorsqu'il arriva à la hauteur de Timmy et Jean il attrapa férocement Jean par le bras et le releva avec puissance. Malgré sa blessure Jean tient le coup et resta debout tant bien que mal sur une jambe. Le brigand s'approcha de Timmy et trancha d'un coup sec à l'aide de son couteau la corde qui l'empêchait de bouger.

         - Vous allez nous emmener où ? tenta de demander Timmy qui n'était pas sur que c'était une bonne idée de parler.

Étonnamment, l'homme lui répondit avec un grand sourire :

        - Cela dépendra où est-ce que vous allez être vendu.

Sous la mine décomposé de Jean et Timmy, l'inconnu aux cicatrices repartit vers la porte en l'ouvrant.

        - En route les misérables ! lança-t-il. Je ne vous conseillerais de ne pas tenter de fuir car la sentence fera mal ; à tous le monde.

Sur ce rire démoniaque il partit de la grotte suivit par les prisonniers.

LES GARDIENS - Tome 2 : Le Feu de L'ÂmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant