POV : Berlin
En quelques secondes, je m'étais retrouvé dans une pièce presque vide et poussiéreuse avec une personne que je ne pensais pas revoir de sitôt. Victoria Berrote m'avait entrainé ici. Elle voulait visiblement s'entretenir avec moi en privé. Je ne connaissais pas très bien, la sœur de Martin mais je savais qu'elle était assez protectrice avec ces proches. C'était sûrement notre unique point commun.
J'avais une idée précise de ce qu'elle voulait me parler mais elle ne m'a pas laissé le temps de réfléchir. Elle m'a plaqué contre un mur sans que je ne m'y attends et à dit :
- Écoute-moi bien, Andres, si jamais tu as l'intention de refaire souffrir mon frère, sache que je ne serai jamais loin et que comme tout bon chirurgien, je sais exactement où sont les points vitaux du corps et comment les guérir ou les endommager.... Donc méfies-toi, surtout si on doit faire un casse de plusieurs jours ensemble. Maintenant que les bases sont posées, tu vas pouvoir m'en dire un peu plus sur votre relation. Martin n'a rien voulu me dire.
- Premièrement, me menacé, n'est pas forcément la meilleure façon de me dire bonjour. Alors de mon côté, j'aimerais rattraper cette erreur. Bonjour Victoria, je suis ravi de te revoir moi aussi. Maintenant, j'ai bien écouté ta tirade et je voudrais dire qu'il n'y a pas grand-chose à ajouter sur la relation que j'entretien avec ton frère. Elle est et a toujours été une relation amicale. Nous avons laissé le passé à sa place, c'est-à-dire derrière nous et nous avons décidé, comme deux personnes adultes et civilisé, d'aller de l'avant. Tu devrais en faire autant et laissé ton frère gérer ces relations personnelles tout seul.
- Ne croit pas que tu vas t'en tirer comme ça, Andres. Tu as dû le remarquer mais nous avons un point commun toi et moi. Nous avons chacun, un amour fraternel assez poussé et je sais que tu serais capable de faire la même chose que moi et probablement bien plus pour Sergio. En plus, je n'aime pas qu'on me prenne pour une idiote, je sais qu'il y a toujours eu plus que de l'amitié entre vous. La première fois que j'ai vu les regards que vous échangiez lorsque vous parliez, vous vous comprenez sans parler. C'est rare, de voir ça aujourd'hui. En plus, tu le sais aussi bien que moi et tu lui as dit. Vous êtes des âmes sœurs. Bien-sûr ton amour pour lui est beaucoup moins visibles mais tout aussi fort. Tu as du mal à l'assumer, je m'en doute. Tu n'apprécieras pas que tout le groupe soit au courant...
Sans m'en rendre compte, j'avais commencé à avancer vers Victoria et j'avais posé une main au-dessus de sa poitrine. Plus elle parlait plus j'avançais et la poussait vers l'autre extrémité de la pièce. Elle ne semblait pas du tout affolée par mes mouvements. Elle paraissait même contente de ma réaction. A la fin de ses paroles, j'étais agacé pas encore encolère mais je n'aimais pas sa façon de me parler. Elle avait raison sur tout et c'est bien cela qui m'agaçait. Je détestais que l'on arrive à lire en moi, seuls Martin et Sergio y parvenait entièrement.
Je voulais m'assurer que mon amour pour Martin ne serait pas révélé. J'avais encore du mal à l'apprivoiser, je ne voulais pas qu'on se mêle de mes histoires personnelles. Cela n'apporte jamais rien de positif. Pour m'assurer que Victoria ne dise rien à personne, j'ai affirmé :
- Ne t'avise pas de répéter ce que tu viens de dire. Personne ne doit être au courant pour le moment.
- Donc j'ai raison, vous êtes en couple... J'espère au moins que tu l'as dit à Sergio, enfin ça ne me regarde plus. Je suis une Berrote pas une Marquina ou De Fonollosa. Ne t'inquiète pas cette conversation sera totalement confidentielle. Je serai une tombe, tu peux me faire confiance. Tout ce que je voulais, c'était des aveux privés mais pas obligatoirement publics.
Je voyais sur son visage qu'elle jubilait. J'étais perplexe, comment être sûr qu'elle ne dirait rien. J'ai donc prononcé la question suivante :
- Comment je peux savoir que tu ne parleras à personne ?
- Et bien parce que j'ai moi aussi quelque chose que je n'ai pas envie que tu aborde devant toute la bande.
- Ah oui, quoi donc ?
- Je voudrais cacher mon nom, enfin plutôt ma relation avec Martin. Je ne veux pas qu'on m'associe à lui tout de suite. Je veux faire mes preuves dans le groupe sans a priori. C'est peut-être idiot mais j'ai envie que l'on me voie comme je suis et non comme la sœur de. Tu peux peut-être comprendre, tu avais fait la même chose, probablement pas pour les mêmes raisons mais tu vois où je veux en venir.
- Très bien, c'est d'accord. Je suppose que cette idée ne pose pas de problème à Martin. On peut être finir par se comprendre toi et moi. Pour résumer, toutes les choses dites et entendus ici, reste ici.
- Oui exactement. Bien, je vais rejoindre les autres. A plus tard.
Elle commença à s'avancer jusqu'à la porte puis se retourna et me dit :
- Au fait, félicitations pour toi et Martin. Je suis vraiment heureuse que vous soyez enfin ensemble.
Ensuite elle sortit. J'étais presque soulagé de la voir partir. Je sorti à mon tour et je ne fus pas réellement surpris de voir que Martin m'attendait. Je déposai un léger baiser sur ces lèvres. Et nous partîmes rejoindre le groupe dans la cour.
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Âmes soeurs
RomansaEt si.... Cette fanfiction repose sur mes suppositions, sur mes envies d'auteure, qui souhaite réécrire l'histoire de cette fameuse série nommée La casa de papel. Et si Berlin avait écouté le Professeur et était sorti de la fabrique de billets. Et...