Phénix Lupin

28. Rubenia🔥

Je suis assise sur une chaise, dans le bureau de Cassius, et mon animal de "compagnie" assis sur mes genoux.

Son bureau est assez... Impersonnel.
Pas d'images, la décoration est plutôt simple, et l'atmosphère qui y règne est froide.
C'est la première fois que j'y mets les pieds.

Face à moi, mon maître nous regarde sérieusement.
On a dû emmener discrètement mon animal caché sous la cape de mon maître. Et nous voilà assis dans son bureau, attendant quelques réponses.

- Que savez-vous des Cattus Familiaris maître ?, Je demande poliment.

Celui-ci détourne son attention de sa paperasse.
La paperasse en question doit lui permettre de trouver des informations sur la créature qui est nouvellement liée à moi.

Il pousse un soupir résigné.

- Je n'ai rien trouvé dans ces manuscrits anciens. Néanmoins, j'ai une information, dit-il sérieusement.

Je le regarde avec toujours le même regard indifférent, mais au fond, je suis curieuse.

- Contrairement aux autres animaux totems, les Familiaris divins sont des démons divins. Ils sont vingt fois plus puissants qu'eux. Ils ont plusieurs particularités. Ce sont des démons hauts placés, dit mon maître d'une traite.

J'écarquille yeux puis baisse mon regard sur le chat qui a l'air totalement calme. Même face au dévoilement de son identité démoniaque.

- Normalement, une formule normale d'invocation de totem n'équivaut pas à celle d'un Familiaris. Mais... Ton cas a l'air particulier..., Dit-il sérieusement.

Son regard couleur pétale me transperce de toutes parts, voulant presque sonder mon âme.
Finalement, il baisse son regard vers mon familier.
Il finit par lui dire :

- Toi sale matou, tu te tiens à carreaux. Tant que je n'aurais pas trouvé les infos dont j'ai besoin, tu vas fermer ton museau !, Dit mon maître un regard extrêmement effrayant au chat.

En gros, il n'a aucun droit de montrer à qui que ce soit sa capacité à parler. Sinon ça va mal se passer.

♥ ~~†††~~ ♥

La jeune femme resta stoïque, connaissant son maître.
Contre toute attente, la jeune femme se leva puis fit une révérence polie à son maître.

Sans relever les yeux, elle demanda :

- Puis-je disposer, maître ?

Sans lui jeter un regard, il hocha la tête, de nouveau plongé dans sa mer de paperasse.
La créature suivit sa maîtresse à l'arrière, secouant sa queue de manière nerveuse.

Lorsque Yume sortit du bureau, elle referma rapidement la porte du bureau de Cassius.
Elle poussa un soupir. Pendant quelques minutes, elle avait eu l'impression d'être oppressée par ces dernières nouvelles.

L'animal regarda sa maîtresse, attendant qu'elle parle.
Mais au lieu de ça, elle recommença à marcher, pieds nus, sur le plancher en bois massif des couloir.

Le chat la suivit silencieusement.
Sans s'y attendre, le félin se retrouva de nouveau devant la chambre de sa maîtresse.
Elle ouvrit la porte, puis entra, laissant aussi passer son animal familier.

Lorsqu'ils entrèrent tous les deux, elle referma discrètement la porte.
Sans dire un mot, elle laissa tomber ses vêtements par terre, choquant son familier.