8. Maudite

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chapitre 8.
maudite














FARES



Les gens en général son chiants .
On ne sait jamais ce qu'ils veulent, il s' énervent pour rien, cherchent des problèmes pour rien, rentrent dans la vie des autres gens alors qu'ils n'ont même pas résolu les problèmes de la leur.
C'est une espèce complexe.
Sans but précis, car après avoir trouvé sa voie, la vie devient monotone, ils s' intéressent à pleins de choses, leur quotidien devient stressant et tout pars en l'air.

Honnêtement je ne me sens pas vraiment en position de juger l' être humain, j'en suis un aussi, et je fais partie de la pire catégorie pour être précis.

Mais cependant il existe des êtres pouvant se différencier du reste.
Des êtres aux âmes particulières, survolant la vue réelle, se réfugiant toujours ailleurs. Ces personnes là, sont la plupart du temps celles sur qui la vie se déchaîne.
Ils sont bien trop purs, simples, pour qu'elle les laisse  déambuler dans ce monde .

C'est l' exemple de Malek.
Malgré le milieu dans lequel elle vivait, elle n'était jamais présente sur terre.
Son esprit était toujours ailleurs, il lui arrivait de sourire sans vraiment qu'on sache pourquoi.
Une nouvelle pensée avait frappé mon cerveau dans se réflexion.
Malek était le genre de filles qui était toujours ennuyée mais qui ne le disait jamais.
Affective mais sans trop en faire.
Méchante mais pas vexante.
Drôle mais pas hilarante.
Triste mais pas dépressive.
Heureuse mais pas joyeuse .
Toujours avec son air mélancolique sur le visage.

La vie l' avait jugée trop normale pour ce monde.
Il fallait qu'elle en fasse quelque chose.
L' hôpital c'était une bonne idée .

C'est ces pauvres idées qui me viennent quand je suis devant ma fenêtre.
Je pense au monde, à la vie, et instantanément je pense à elle.
C'est une suite logique étrange mais simple.
Je suis peut être le pire des connards mais j'ai des choses à dire.

Donc après le dîner avec l' autre, je me dis d' aller voir Malek.
Ça fait presque une semaine que je ne lui ai pas rendu visite.

Ça fait un peu trop.

Je regarde ma montre et  c'est le moment d' y aller.
Après des retouches de dernière minute au niveau des manches de ma chemise noire, je sors de ma penthouse en direction de ce resto que j'ai choisi.

J'ai pris soin de le réserver que pour nous.
Traduction : il n' y aura personne à part l' autre et moi .
Une fois presque arrivé je lui envoie la localisation.
Je vois qu'elle l' a lu mais elle n' hésite pas à ne pas me répondre.
Ce qui ne m'a étonne même pas.

Quand j' arrive, le parking est vide sous les poteaux.
Il y a juste ma SUV.
Je descends, la route illuminé me rassure un peu et quand je rentre tout est comme je voulais.

Les couleurs tendent plutôt vers les nuances de blanc et or.
C'est plutôt chic et ça sent le luxe.

Je passe peut-être une demi-heure à regarder le décor et vérifier mon téléphone assis en son attente.

Elle prend vraiment son cette cette peste.

Les minutes passent quand je vois la porte s' ouvrir.
Elle la laisse passer elle, les cheveux ébène plaqués en une couette haute laissant ses boucles retomber et rebondir au rythme de ses pas.
Ses sourcils arqués lui donnent un air sérieux.
Elle a opté pour une robe vert émeraude qui  la moule parfaitement en toute discrétion sans être vulgaire ni trop collée.

𝐓𝐡𝐞 𝐂𝐮𝐫𝐬𝐞𝐝 𝐏𝐫𝐨𝐦𝐢𝐬𝐞 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant