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Les jours passent, ça faisait maintenant 10 jours
que Fatiha était partit, elle a loupé 10 jours de
cours pour ça.... pour cette histoire, je m'en voulais
terriblement wallah, je m'en voulais, mais j'avais
tellement de fierté que je pouvais pas l'appeler,
impossible pour moi.

Slimane avait totalement disparu de la circulation,
et Houssam malgré de nombreux messages. ils
faisaient le mort, et moi je courrais derrière comme
une pigeonne amoureuse que j'étais.

Parce que j'avais reconnu mon erreur, et quoi que je fasse Houssam restes Houssam, je suis tombée
amoureuse de lui comme il est, et j'accepte ses
défauts. Je suis la seule à pouvoir comprendre.
Au bout de quelques jours, j'ai reçu un appel d'un
fixe non enregistré sur mon téléphone

Moi : allo?

.: wa salam aleikoum

Moi : aleikoum salam . c'est qui là ?

.. : c'est Younes

Comme j'étais chez ma soeur, je décide de m'isoler
dans un coin

Moi : ha..

Younes : t'as quelques minutes là pour m'écouter ?

Moi : euh. vas-y je t'écoute

Younes : ça fait quelques jours là que Fatiha elle est
chez moi, je sais pas pourquoi, elle veut pas me
dire, elle m'a dit qu'elle c'était embrouillé avec toi,
et là ça commence à me zehef elle pleure tout le
temps.

Moi : ...

Younes : donc écoutes moi bien Intissar, moi j'ai rien contre toi wallah, mais si y a le moindre truc avec ma soeur à cause de toi, je vais pas rigoler. Je veux que tu t'éloignes d'elle, et je veux que t'éloigne ton mec d'elle ok ?

Je me suis sentie comme une enfant, il m'avait
mise à l'amende, j'arrivais même pas à répondre, et
la seule réaction que j'ai eu c'était

Moi : .. mais.

Younes : j'veux pas savoir tes explications, chacune 
ses torts, maintenant t'es prévenue. Salam aleikoum

Il raccroche sans même laisser le temps de
répondre. Je me suis sentie conne, et une fois qu'il
eu raccroché les nerfs sont montés, je me suis
rendue compte qu'il m'avait traité comme une
gamine, qu'il insinuait que j'étais une mauvaise
fréquentation pour sa soeur. Là ça m'a blessé.
J'avais une fierté moi aussi !

Les jours passaient. j'avais des coups de gueules,
parfois, ma vie de rimait à rien, je devais jonglé
entre mon statut de fille d'immigré, celui de femme
intégrée, et celui de musulmane. Autant dire que
rien n'était facile Le problème de l'intégration
reste un soucis majeur.

J'avais vu Fatiha revenir des cours, je savais donc
qu'elle était bien rentré, mais toujours aucune
parole, aucune excuse. Et puis un matin j'ai
retrouvé Slimane défoncé devant mon hall. Il était
hyper tôt le matin, il a commencé à me parler de
son père, à me dire je t'accompagne t'inquiète, ses
paroles étaient incohérentes, et j'étais écoeurée par
l'odeur de l'alcool, puis il m'a dit

Slimane : parles à ta copine Intissar, wallah parles
à ta shab

Moi : laisses la tranquille Slimane. rentres chez toi,
va dormir frère

Slimane : parles lui. PARLES LUI ZEUBI

Moi : rentres chez toi !! Putain Slimane je vais être
en retard en cours, s'il te plait rentres chez toi, c'est
bon oublis là

Slimane : si tu lui parles pas, moi je vais brûler son
appartement, sa maison, son immeuble, sa voiture,
son chien tout!!

Moi : arrêtes tes conneries va dormir

La Chronique d'Intissar : Mon thug loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant