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Younes : alors tu me l'a fais à la bonnie and clyde,
t'as appelé ?

Moi : je pensais pas l'avoir lui au téléphone, mais
son shab et puis . j'avais besoin de me défouler

Younes : c'est pas très intelligent de lui avoir dis
moi sa mère.

Moi : quoi ?!! c'est pas intelligent, non mais attend
c'est de sa faute tout ça, et monsieur faudrait le
protéger!

Younes : calmes toi.. Je te dis juste que tu penses
que le laisser croupir dans sa piol en lui disant que
dehors sa mère est malade c'est intelligent ? sois tu
réfléchis comme une adulte, sois tu réfléchis
comme une petite conne qui veut se venger sans
réfléchir.

Je m'assoie sur la marché des escaliers.

Moi : c'est trop facile Younes, c'est moi qui
supporte le poids de ses conneries et en plus de ça
je devrais le ménager.

Younes : faut la jouer fine

Moi : bah moi je sais pas faire, quand je vois ma
mère pleurer, que je vois mon père inquiet bah je
sais pas faire.. Nour il a pété un câble je l'ai jamais
vu comme ça, quand à Moha il a une vie, il a pas
besoin de tout ça. Mais c'est un égoiste, il en a rien
à foutre de nous tous.

Younes : dis pas des trucs comme ça

Moi : putain mais t'as quoi à toujours le défendre

Il s'assoit à côté de moi

Younes : joues pas l'enfant Intissar, tu sais très bien
que c'est pas une solution tout ça.. La haine ça fait
rien. Faut que tu l'oublies maintenant

Moi : j'y arrive pas Younes, wallah j'ai essayé, j'y
arrive pas. C'est impossible!

Younes : avec la volonté d'Allah rien est impossible

Moi : tu dis ça parce que t'es pas à ma place, mais
crois moi, j'sais ce que je te dis c'est impossible.. Je
t'ai pas attendu pour essayer

Younes : et elle est où ta volonté là ? on a fait un
pacte Intissar, je t'ai juré que j'allais t'aider, ta vu
où j'suis là. J'tente de t'aider. Sois patiente un peu

Je laisse échapper quelques larmes, la volonté, la
patiente. J'en est plus, je commence à fatiguer.

Moi : je suis fatiguée Younes. jte jure je suis
fatiguée.

Voyant que mes larmes coulent, il me prend dans
ses bras. C'était la première fois que j'avais un
contact physique avec Younes, je me sentais
tellement mal, j'étais réellement fatiguée de tout ça,
d'Houss, de ses histoires, de la misère.

Il m'a serré vraiment fort, cette fois je n'avais aucun hésitation je ne pourrais pas faire sans Younes.

Younes : t'es forte, allez.

Une fois qu'il m'a lâché, je me suis sentie honteuse
de me retrouver près de lui, alors que sa copine
l'attendait, je me suis retrouvée honteuse car c'était
le frère de ma meilleure copine, mais lui même l'a
dit, on était comme frère et soeur.

L'heure tournée, et nous sommes restés une bonne
partie de la nuit dans les escaliers, on parlait,
j'avais jamais parlé autant avec lui, quand je le
voyais sourire je souriais aussi en me disant "je suis
contente d'être là", "je suis enfin contente d'être
loin d'Houssam". Je respirais un peu mieux.

Younes : Il est tard là, je vais aller dormir

Moi : tu rentres chez toi à cette-ci

Younes : je vais prendre un hôtel, t'inquiètes, je
viendrais te voir demain inchallah.

La Chronique d'Intissar : Mon thug loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant