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Les jours passent et se ressemblent. Je pourrais
pas, et je n'aurai pas la mémoire de vous racontez
chaque jours de ces fameux mois, tout ce qu'il faut
savoir c'est qu'Houssam était le Houssam dont
j'étais amoureuse, il était gentil. à sa façon biensur
lol.

On profitait un maximum, c'était tellement bizarre, c'était comme si on savait que tout ça allait s'arrêter, on profitait un maximum d'être à deux, du temps à deux, c'était limite passionnel, moi ça me faisait trembler de pas le voir pendant 3 jours de suites.

Un jour je me souviens, il était partit avec ses potes 4 jours. Quand il est revenu, il m'a appelé direct, et même si je l'avais eu au téléphone tout les soirs, je lui est sautée dans les bras en pleurant, lui il s'est foutu de ma gueule légèrement. Puis il m'a dit

Houssam : arrête de chialer je suis là c'est bon..
Intissar ho ! Je suis là

Moi : putain j'aime pas wallah ça me fait un truc
trop bizarre quand tu pars

Houssam : t'sais quoi je suis pas sortie des 4 jours,
wallah Intissar!

Moi : hein ? pourquoi ?

Houssam : j'avais pas envie.

Zehma il m'esquivait

Moi : pourquoi ?? ho!

Houssam : parce que ça m'a cassé les couilles que
tu sois pas là.. tu vois moi j'chiale pas, mais c'est
pas pour ça que je m'en fou.

Houssam : Mais un jour Intissar va falloir que ça change, parce que tu sais très bien que c'est dangereux les trucs comme ça.. Qu'on soit comme ça

Moi : je sais. mais j'y arrive pas ! Houss wallah moi
j'ai cru j'allais agonisais, me prend pas pour une
folle!

Il sourit légèrement

Houssam : putain .. je vais tuer quelqu'un un jour à cause de ta gueule.

On savait tout les deux que c'était dangereux, mais
on s'en foutait au fond, on profitait tellement de
l'instant présent.

Combien de fois j'ai failli me faire défoncer par mes frères, combien de fois j'ai failli me faire griller. Mais j'en avais rien à foutre, j'avais peur, certes, mais je m'en foutais au fond, c'était Houssam qui comptait, Houssam.

Je tiens à dire ça pour faire prendre conscience un petit peu, les jeunes filles, de l'amour hram, c'est aussi le but. Donc oui c'était parfait, mais combien de pêcher j'ai commit, combien de fois j'ai failli me faire tuer. Et finalement est ce que tout ça en valait le coup ?

Un soir j'étais chez Fatiha. Et la porte s'ouvre, elle
me regarde bizarre.

Fatiha : ça doit être Khaled qui a fini plutôt

On traverse le couloir. et au bout du couloir on voit
Younes, grand son crâne rasé, sa barbe bien coupé,
tout propre, son sac à la main. Fatiha elle lui saute
dessus en mode hystérique elle hurle. Younes il est
mort de rire

Fatiha : aaaaaaaaaaah wiliwiliwili mon frère !!
Younes !! alala t'es beau machallah ! tu sens bon !
alal t'es trop beau mon frère !

elle commence à lui parler en marocain. Il l'a prend dans ses bras. Machallah ils sont mignons, sur le coup je me sens un peu gêné puis Younes s'approche de moi et me tend la main en souriant

Younes : salam aleikoum

Moi : euh. aleikoum salam

Younes : ça va Intissar?

Moi : et oui hamdoulah .... Ça va et toi ?

Younes : hamdoulillah très bien

Il prend son sac

La Chronique d'Intissar : Mon thug loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant