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Ses potes se tape une barre, Rim faut même pas la
chauffer, elle redémarrer ya allah ! Puis on était
quand même en clio, eux y avait wahed la caisse !

Donc ils nous on vite doublé, ils rigolaient comme
des tahanes, moi j'étais trop mal. Le pote d'Houssam va croire que je sais pas, je suis une meuf qui tape des courses poursuites le soir avec des inconnus.

Rim et Warda ses grosses elles rigolaient comme
des dindons. Finalement le gars il ralenti, Rim fait
de même, il s'arrête geh au milieu de la route, son
pote ouvre la fenêtre du côté de Rim cette fois, on
avait fait des zgig zgag sur la route. Donc son pote
dit

... . On vous paye un verre vite fait là

Je commence à rigoler toute seule derrière !!! Rim
elle tape sur le volant

Rim : un verre tozz ouais ! shab on va faire un tour
en teboi aussi derrière ?

Elle redémarre d'un coup, on était morte de Rim,
ma soeur malgré son âge c'est encore une gamine
en vrai ! J'étais un peu mal à l'aise à cause du pote
d'Houssam, mais truc de malade même quand il
était à l'hôpital j'avais l'impression qu'il était
toujours là quand il fallait pas!

Après avoir roulé un bon moment, Rim avait niqué
notre plein d'essence, on est rentré à la cité, y avait
toujours pleins de monde en bas, ça me soulait
d'être enfermé alors qu'il faisait beau, chaud, et
qu'y avait du monde dehors. Deux, trois jours plus
tard, j'entend tôt les pleures d'une femme dans le
salon, je reconnais direct Khalti.

Je l'entend se plaindre en arabe, de son fils, puis elle dit qu'il a failli mourir. je me suis dis hamdoullah il l'a appelé. Alors je suis restée un peu avec elle pour la consoler, et j'avais prévu d'aller le voir en fin de
journée.

J'ai passé la journée avec Ibti, mama, Camille et khalti. Puis j'ai prétexté devoir aller chez Jihene car ça fait longtemps. Je me dirige vers l'hosto, un peu en stress, la peur de ce qu'il allait se passer, j'ai l'impression d'avoir toujours peur avec lui.

Je toque à la porte de sa chambre, il est assit sur
son lit entrain se zehef sur la télécommande avec sa
seule main qu'il lui reste. Il me voit pas tout de
suite, puis il lève la tête beug sur moi, je hcheum un
peu de revenir le voir que maintenant, mais voilà
c'était dur pour moi. Il me regarde de travers, et se
remet sur sa télécommande.

Je prend une chaise, pose mon sac et installe la
chaise face à lui, je m'assoie, au départ il me calcule
pas, puis fini par souffler dans sa barbe

Houssam : bon tu m'veux quoi ? t'es venu me
casser les couilles

Je le regarde. je m'attendais pas à ce qu'il soit aussi méchant, sincèrement je le sentais agacé, à bout de nerf

Moi : pas du tout. j'voulais te remercier d'avoir
prévenu ta mère

Il sort un petit rire agacé là

Houssam : ah ouais ! bah s'pas pour toi que je l'ai
fais, c'est pour elle

J'ai décidé de pas répondre à ses piques

Moi : bah mehlich tant que tu l'as fais

Il me regarde intrigué bah ouais coco on s'embrouillera pas aujourd'hui

Houssam : bah c'est bon là ? casse toi maintenant

Moi : nan je suis venue voir comment tu allais

Houssam : azy azy téma ça va hamdoullah, barre toi

Moi : nan

Il balance la télécommande dans le mur, il me fait
flippé avec ses réactions excessives.

La Chronique d'Intissar : Mon thug loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant