𝐴𝑢 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑑𝑒𝑠𝑒𝑟𝑡 - [ Terminé ]

ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 7

Seth :

J'étais dans mon manoir. J'avais du faire appelle à un guérisseur pour soigner ma blessure que m'avais affligé cet idiot d'Ahmosis. Il doit être au courant pour elle, sinon il n'aurait pas agit ainsi. Isis avait dû demandé la pitié des autres et cela avait le don de me mettre hors de moi. Ne pouvait-elle pas laisser ses enfants se débrouiller seuls ? Ils étaient largement en âge de trouver de l'aide ou de se battre seuls. Elle a toujours été trop protectrice avec eux et cela les mènera à leur perte.
Après avoir bandé mon bras et ma cuisse, mon guérisseur quitte la salle du trône avec une légère révérence tandis qu'un informateur arrive. J'espère qu'il m'apporte une bonne nouvelle.

- Monseigneur.

Il s'incline devant moi alors que je suis son mouvement des yeux.

- Nous avons trouvé Horus. Il parait faible et malade. C'est le moment de l'attaquer.

Un sourire se dessina sur mes lèvres. Cette journée n'était peut-être pas si mauvaise que ça.

- Bien.

Je lui fais comprendre de partir et me laisser seul. Je vais enfin pouvoir éliminer l'un des enfants de mon frère.

٭✦⋆✦٭

Mon cheval prêt, je pris la direction de mon neveux, bien décidé à le tuer. Une fois mort il me restera plus que sa sœur et je pourrai enfin obtenir les terres que j'ai toujours voulu avoir. Celles qui me reviennent de droit. Les terres fertiles du Nil.
Il s'était caché dans un village proche du fleuve, loin de la capitale. Mes informateurs l'avaient déjà coincé dans une ruelle. Je n'avais qu'à finir le travail. Son regard était plein de haine et il cracha à ma vu alors que je me délectais de la scène. Je ne referais pas la même erreur qu'avec sa sœur. Je le tuerais. Point. Pas de duel, pas de chance de s'en sortir.

- Tu l'as tué ?

Je m'approche de lui en sortant ma lame courbée.

- Malheureusement non. Ahmosis l'a sauvé in extremis mais toi.. tu aura moins de chance Horus.

Il serre les poings et sa mâchoire se crispe, ce qui me fait rire.

- Ce n'est pas ma faute ! C'est ton père qui vous a condamné dès votre naissance !

Horus ne répond pas à mes provocations. Une fois à sa hauteur, il essaie d'en venir aux mains. Je ris encore et le frappe en plein dans l'estomac. Le jeune homme se pli sous mon coup. Je n'ai qu'à porter le coup final. Je le domine de ma hauteur et le transperce de ma lame. Il pousse un cri de douleur, ses yeux verts plantés dans les miens. Son sang tâche sa tunique blanche aux broderies rouges.

- Rejoint ton père.

Il me crache dessus ce qui me fais rire. J'enfonce ma lame jusqu'à la garde et le regarde se vider de son sang. Il lâche un hoquet de douleur. Je ne le quitte pas du regard, j'attends qu'il lâche son dernier soupire, que ses yeux deviennent vitreux et que son corps soit détendu, signe que la vie l'a quitté. Je reprends la lamqui m'appartient en abandonnant le cadavre encore chaud de mon neveux. Aucuns regrets m'envahit alors que je m'éloigne dans la rue adjacente. Je me surprends même à sourire. Je m'approche un peu plus de mon but. Il me reste juste à trouver la fillette et j'aurais enfin ce que je veux.