ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 14

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Ahmosis :

J'entendais que quelqu'un hurlait comme un dégénéré mon prénom. La voix ressemblait à celle de Cheops. Ca ne devait pas être lui. Ils ne devaient pas être encore rentré. Je me levais de ma chaise et quitta mon bureau pour voir qui perturbait ainsi le silence de ma demeure.

En descendant les escaliers, je vis du sang dans pratiquement tout le couloir. Je serre les dents. Je détestais voir mon château dans un sale état.

- Qui est l'idiot qui à tacher mon carrelage avec son sang !

Je suis le marquage puis entendit la voix de Cheops.

- La fermes et grouilles toi !

Ils étaient donc arrivés. Je me dépêchais en faisant abstraction de mon sol sale. J'entrais dans la salle à manger et la scène devant moi est insoutenable. Je n'aie pas les mots. Arsinoé est allongée sur cette table, une dague dans la poitrine. Son bras pend, ses yeux sont clos. Un bandage est présent sur sa cuisse droite. Je m'approche de la table.

- Que s'est-il passé ? Est-elle vivante ?

- Appelle un guérisseur ! Ahmosis vite !

Je ravale ma salive et demande à une pauvre femme qui se trouvait la de chercher mon guérisseur personnel et vite si elle ne voulait pas mourir.

Je m'approche d'Arsinoé et glisse une main dans ses cheveux. Certains sont humides, sûrement à cause du sang.

- Maintenant explique moi ce qui s'est passé.

Mon regard se pose sur mon meilleur ami. Je le détaille rapidement, son frond est humide de sueur, ses mains sont rouge, c'est le sang de la jeune femme sur la table.

- Tu vas bien ? Demandais-je.

Il acquiesce.

- Quelques égratignures. On a les documents que tu voulais. Tout allait bien, jusqu'à ce qu'on doive partir. Des gardes nous ont vu sortir du bureau et nous ont pourchassé. Ils lui ont planté une flèche. Seth est arrivé et c'est lui qui lui a fait ça.

Il désigne du menton la dague.

- Il sait bien visé.. Elle va s'en sortir ? Dis moi qu'elle va s'en sortir.

Je serre mes poings et m'approche d'elle. Une main se glisse dans ses cheveux décoiffé que je tire légèrement. Jamais j'aurais dû l'envoyer là-bas. Isis va me tomber dessus. Je lui demanderais mon dû. J'ai protégé sa fille. Elle n'est pas encore morte et ne mourra pas. J'attire une chaise puis m'y installe. Je caresse doucement son front de mes doigts.

- Arsinoé réveilles toi, s'il te plait..

Mon guérisseur arrive enfin. L'attente me paru interminable. Il doit la sauver. L'homme ne dit rien et commence une préparation liquide. Mon regard en disait long sur ce que je pensais.

- Je ne vais pas la tuer. Votre Altesse.

Et il l'avait remarqué. Il luit fit avaler sa potion. Il en prépara une autre. Cela ressemblait à une crème pâteuse avec des bouts de feuilles.

- Mettez la sur le côté.

C'est ce que nous fîmes sans poser de question. Le guérisseur se mit dans le dos d'Arsinoé et retira la dague.

- Vous l'aviez pas déshabiller ?!

- Non, répondais-je. Il le faut ?

- Comment voulez vous que je la guérisse sinon ?

Je soupire et demande à une femme de chercher des vêtement propre et un long drap. Il était hors de question que tout ce beau monde la voit nue. Quand la femme revient, je lui demandais de la changer sans mettre le haut de la tunique qu'elle avait choisit puis de recouvrir le corps d'Arsinoé du drap. Une fois mes consignes données, j'ordonnais à tout le monde de quitter la pièce. La domestique nous ouvra quelques minutes plus tard, les vêtement poisseux dans les mains. Elle allait sûrement les laver.

𝐴𝑢 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑑𝑒𝑠𝑒𝑟𝑡 - [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant