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CHÂTIMENT

Parenthèse (......

L’isolement. L’écriture est une activité solitaire. Tous les auteurs vous le diront. Ils ou elles ont tous un endroit privilégié, un refuge qui leur permet de s’isoler de la vie quotidienne et de leurs proches afin de pouvoir se concentrer sur leurs écrits. Il va vous falloir tailler une tranche plus ou moins épaisse dans l’organisation de votre quotidien pour laisser la place au travail d’écriture. Si vous aviez auparavant une vie sociale bien remplie, vos amis vont commencer à se demander où vous êtes passé. Ils vous oublieront peut-être. Et si vous n’êtes pas à la retraite, vous allez devoir jongler entre votre activité professionnelle, vos obligations familiales, vos propres besoins vitaux comme manger et dormir, et votre activité d’écrivain. Cela ne vous laissera guère de temps pour des activités sociales. Il est même possible que les salons du livre n’aient d’autre but que de permettre aux auteurs de prendre l’air de temps en temps…

L’immersion. L’écriture a une dimension immersive. Que ce soit durant la période de gestation ou celle de l’écriture, vous allez être en quelque sorte « hanté » par votre roman. Même si vous n’écrivez que quelques heures par semaine, cette activité va absorber une partie de votre existence. Parfois assez importante. La création d’un roman se fait en grande partie dans votre tête et le temps que vous consacrez à écrire n’est que la partie visible de l’iceberg. Que ce soit le travail de recherche et de documentation, les idées qui vont vous assaillir à tout instant de la journée, les moments durant lesquels vous ressassez tel passage ou dialogue, vous allez être aspiré dans vos écrits de façon pratiquement continue. Vous n’êtes plus au clavier ou à la plume, mais vous continuez de travailler. Cela peut évidemment avoir un impact dans vos rapports avec votre entourage à qui vous paraîtrez parfois un peu distant, pour ne pas dire absent.

La vie matérielle. Les écrivains qui s’enrichissent ou simplement vivent de leur plume sont une très petite minorité.

......Parenthèse)

Hum,  Kévin,  moi Kév je suis l'époux de Fatima.  Fatima la belle, Fatima la charmante.  Je sais que vous avez apprécié sa beauté.  Mais j'ai un problème voir deux problèmes. Anna a porté plainte et exige un teste ADN, Franck refuse de me reconnaître comme son père et ne veut pas que je m'approche de sa mère.  Que vais-je faire de ce petit ingrat.  Attention j'ai mon idée. 
Je me rends chez le petit Franck entouré de garde du corps. 
- Bonjour,  j'aimerais voir Franck !
Ce garde me paraît très bizarre je vous assure.
-Avez-vous un rendez-vous ?
- C'est mon fils et je pense que je n'ai pas besoin d'un rendez-vous pour le voir. On est où là ? Voulez-vous perdre votre boulot.
Le garde finit par céder. 
Franck était entrain de prendre sa douche. Une jeune femme m'a reçu et m'a dirigé vers le salon. J'avoue que ce petit batard vivait un eldorado. 
- Kong Kong.....Monsieur,  quelqu'un vous attend dans le salon.
- Et qui est-ce ?
- Il s'appelle Kévin,  et dit être votre père. 
Franck ne supportait pas cette phrase.
N'oubliez pas que ce petit n'a que 16 ans.
- Que fais-tu ici ?
- Franck t'es pas obligé de me parler sur ce ton. Je suis le mari de ta mère.
- Passe moi ces politesses et dis-moi ce qui t'amène.
- Alors, comme tu veux et comme Marseille allons droit au but.
- Oui je t'écoute....
- Je suis là pour te proposer un arrangement.  Tu sais très bien que je suis légalement marié à ta mère et que tu n'y peux rien. Cela me donne le pouvoir d'avoir un contrôle sur toi et tes activités car t'es sous ma tutelle. Juridiquement je suis ton père té lolou mouno si touss. Je te propose un arrangement.  Tu me cèdes 40% de tes parts de l'entreprise et je divorce avec ta mère ou si tu refuse je demande au juge de confisquer tes biens jusqu'à ce que tu dépasses tes 18 ans. Et là tu seras dans la misère. 
- Décidément t'es une crapule toi. Comment peux-tu me proposer un tel marché?
- C'est à prendre ou à laisser. “C’est perçu comme une menace qui doit être neutralisée au plus vite et à tout prix”, résume Aziz Gazipura, mais là cette citation ne te sera pas d'une grande importance.  Je ne voulais pas qu'on en arrive là mais tu m'as forcé la main. Alors je t'écoute.

Il était là juste devant moi jouant au jeu de son enfantillage. Je savais au fond de moi qu'il finirai par céder et d'un coup il répond. 
- Je refuse de céder quoique ce soit. Garde sortez cette vipère de chez moi !
- Es-tu conscient de ce que tu fais . Lâchez moi monsieur.  Je vais soumettre cette demande dont je t'ai parlé au juge et tu sera seul sans cette grande villa. Pendant ce temps je profiterai pleinement de mon mariage avec ta mère.  Je la ferai un enfant.
- Attendez,  d'accord j'accepte.  Je t'enverrai les documents.
- Non pas la peine j'ai tout préparé.
Et je fus relâcher par le garde.
- Lis et signe petit !
Et il a fint par signer après lecture. 
Me voici enfin riche mais comment convaincre Fatima du divorce. Celle que je viens d'épouser pas longtemps.  Sachant qu'elle est féroce.  Elle pourra même me tuer. 
Mais il fallait que je fête ça d'abord et j'ai décidé de passer dans un bar.

Fatima est la lune qui se lève, moi le soleil qui se couche.

On se croisent au crépuscule de la nuit mais ne peuvent pas tomber amoureux. Pourtant notre  attraction va nous pousser à se frôler dans l'osburité, ensemble nous devons franchir tous les obstacles pour vivre l'interdit au-delà de l'impossible. Nous devons passer de l'ombre à la lumière, très haut dans le ciel pour former la plus magnifique des éclipses. Mais je dois mettre fin à tout cela. Car il me faut cette richesse. 

Dans ce bar je rencontre une belle jeune fille. Vraiment Dieu est un architecte.  Quelle beauté ! La force d'une rencontre n'obéit pas à l'espace "temps" : rencontre d'un instant, le temps d'un été, le temps d'une vie, d'un regard... Son intensité en détermine la portée. De la simple prise de connaissance au coup de foudre, la rencontre couvre un spectre infini : du formel à l’intime, du bouleversement d'une vie au désagrément, de la passion au mépri. Je voulais seulement coucher avec elle et Vraiment oui.
Après quelques échanges je la propose de me suivre à l'hôtel. 

Soirée dans une chambre d’hôtel. Sous la clarté des bougies et des chandelles.Accompagné d’une musique. Massage et bain moussant. Suivi du grand moment. Celui que tout le monde attend. Celui le plus stressant. Une lueur d’inquiétude vient troubler la douce quiétude. Pour moi  et Natacha. Il s’agit d’un nouveau pas. La jeune s'appelle Natacha.  On  le désirent inoubliable et aussi tendre qu’incroyable. Comment ne pas le gâcher pour à jamais se le rappeler. Comme l’instant le plus fantastique, l’instant le plus magique.  Il suffit de ne pas paniquer, d’apprécier, de profiter. On inspire, on expire, on respire.

Un regard intense, plein de sensualité. Un regard complice, partagé.Les bouches s’approchent, forment un baiser, chaste, pur, attentionné. On s’allonge, on se couche. On se caresse, on se touche. Sur ces mots je dois m’arrêter, je ne peux plus conter. Je nous laisse dans notre intimité
Car c’est maintenant notre  vie privée. Ainsi s’achève la tendre nuit que j'avais passé dans ce bar.
Placée sous le signe d’Eros. Une nuit  de Natacha et de moi.
Lorsque je m'apprêtais à quitter la chambre et que j'ouvre la porte je tombe sur Fatima une arme à la main.

Oh mon Dieu je suis foutu.......

A suivre....

CHÂTIMENTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant