CHÂTIMENT

19: Le fils du président ❤️‍🔥🖤🇸🇳

CHÂTIMENT
PETIT PHILOSOPHE
19: Le fils du président

La police est déjà dans ma chambre.  Je me suis levé,  j'ai pris cinq secondes pour me rhabiller.  Elle était juste là,  couché et nue. Les policiers s'en fichaient.  Je me demande pourquoi sont-ils chez moi et à cette pareille. 
- Est-ce le domicile de Babou ?
- Oui il habitait ici mais il a déménagé
Le policiers expire, inspire et reprend son souffle. 
- Et vous c'est comment ?
- Je m'appelle David Mbengue !
- Quoi ?
- Y a t'il un problème monsieur l'agent ?
- J'espère que vous connaissez le nom du Président qui recherche son fils depuis des années !
- Non comment s'appelle t'il ?
- Nous vous reviendrons et désolé du dérangement. Allons-y les gars.

Et les policiers repartent de chez moi. J'étais vraiment surpris de savoir que le président de la république pourrait être mon père. Alors je suis retourné dans la chambre et j'ai demandé à Mamy de se rhabiller et qu'on allait sortir.  Elle aussi n'a pas posé de questions et exécute.
Nous nous sommes rendus au haut d'une plaine pour bavarder un peu. Mamy portait une de mes chemises et avait laissé cette tenue sexy avec laquelle elle était venue.
Arrivé sur les lieux......nous avons commencé des échanges un peu bizarre. Et nous avons trouvé ce jour là une créature bizarre sur les lieux.
Une chose m'est sûre, si quelqu'un ne parvient pas à voir clair dans son être, son esprit est une vitre opaque qui le cache à lui-même ; il est aveugle à son âme : feu divin qui flamboie dans l'âtre de son corps ; il parle et agit obscurément. Mais s'il arrive à être lucide, il laisse filtrer la lumière,
la vérité sur sa nature, qu'il saisit et offre aux autres sous la forme éclairante de paroles et d'actes sages.

- Mamy étonnée par ce qu'elle voyait : Qu'est-ce que ces gros messieurs qui s'amusent et mangent tant de bonnes choses ?

- Moi : Ce sont les plus gros bonheurs de la terre, ceux qu'on peut voir à l'oeil
- Mamy:  Est-ce que l'on peut s'approcher ?

- Moi: Certainement. Ils ne sont pas méchants bien que vulgaires et, d'habitude, assez mal élevés.

- Mamy: Qu'ils ont de beaux gâteaux! Qu'ils ont l'air contents et heureux !... Et ils crient ! et ils rient ! et ils chantent !... Je crois qu'ils nous ont vus...

- Moi : Ne crains rien, ils sont très accueillants... Ils vont probablement t'inviter à dîner... N'accepte pas, n'accepte rien, de peur d'oublier tes valeurs.

- Mamy :Quoi ? Pas même un petit gâteau ? Ils ont l'air si bons, si frais, si bien glacés de sucre, ornés de fruits confits et débordants de crème !...

- Moi : Ils sont dangereux et briseraient ta volonté. Il faut savoir sacrifier quelque chose au devoir qu'on remplit. Refuse poliment mais avec fermeté. Les voici...
- Mamy : Dieu qu'ils sont laids !... Où vont-ils ?...

-Moi: Ma foi, je crois qu'ils ont perdu la tête... Ils vont se réfugier chez les Malheurs où je crains fort qu'on ne les retienne définitivement...

- Mamy :  Oh ! le beau jardin, le beau jardin !... Où sommes-nous ?...

- Mamy : Nous n'avons pas changé de place ; ce sont tes yeux qui ont changé de sphère... Nous voyons à présent la vérité des choses ; et nous allons apercevoir l'âme des bonheurs qui supportent la clarté du Diamant.

- Mamy : Que c'est beau !... Qu'il fait beau !... On se croirait en plein été... Tiens ! on dirait qu'on s'approche et qu'on va s'occuper de nous...