Chapitre 4

529 26 25
                                    

Le lendemain, nous avions dû nous lever à 7h00 afin d'être prêts pour une course d'orientation dans les bois. C'était une bonne idée d'activité mais nous ne connaissions pas l'environnement donc c'était un moyen facile pour se perdre.

Les élèves commençaient à former des groupes de deux, donc je m'avançais vers Pairo.

Kurapika : On se met ensemble Pairo ?

Pairo : Va plutôt avec ton nouveau crush, je suis sûre que vous ferez une bonne équipe !

Kurapika : Mon quoi ?

Sans même me répondre, il me tirait par le bras. Le connaissant, il m'emmenait probablement vers le fameux "nouveau crush".

Pairo : Kuroro ! J'espère que tu n'as pas de binôme car Kura aimerait bien être avec toi !

Kurapika : Pairo, arr-

Kuroro : Non je n'ai personne, et ce serait un plaisir de faire équipe avec lui. répondait-il en souriant à pleine dents

J'espérais pouvoir être avec Pairo mais visiblement, il en avait décidé autrement. Je ne le pensais pas capable de me trahir de la sorte. Surtout en essayant de me mettre avec l'autre là.

Professeur: Voici les cartes. Dit il en nous les distribuant Et afin de rendre la chose plus intéressante, nous avons décidé que le premier binôme à finir la course d'orientation aura le privilège de choisir la prochaine activité. Je vous dis bonne chance et que les meilleurs gagnent.

La course commence et, sans étonnement, je travaillais plus en solo qu'en binôme.

Kurapika: Tu ne veux pas participer un peu ?

Kuroro : À quoi bon participer lorsque j'ai un esclave qui fait tout à ma place ?

Quand il avait dit ça, j'avais tellement envie de le frapper mais j'évitais. Seuls dans la forêt, dans un endroit qu'aucun de nous deux connaissait, je ne préférais rien faire, même pas répliquer. Et puis, je ne voulais pas tomber au même niveau que cette crapule.

La course continuait donc, et je faisais la moitié de celle-ci tout seul, jusqu'au moment où je me rendais compte que je m'étais égaré.

Kuroro: Dépêche toi, faut qu'on soit les premiers à finir. Si ce n'est pas le cas, tu sais ce qu'il va se passer, non ?

Je n'osais pas lui dire que je n'arrivais plus à me repérer et continuais de marcher sans savoir où nous allions. Au bout de trente minutes, il commençait à se douter de quelque chose.

Kuroro: Bon, ça fait pas mal de temps que tu n'as pas trouvé de balise, j'espère que tu ne t'es pas perdu.

Kurapika: Si seulement tu m'avais aidé, peut-être qu'on aurait déjà fini je te signale.

Kuroro: Même avec une carte, tu ne sais pas te repérer, quel incapable. dit il exaspéré Passe la moi.

Il me prit la carte des mains, la regardait attentivement et commençait à marcher. Mais au même moment, nous entendions un bruit. Kuroro poussait un cri de soulagement pensant qu'un autre binôme était là, et par conséquent, que nous n'étions pas perdu.

Il s'approchait alors du bruit mais, en arrivant à quelques mètres de celui-ci, nous vîmes un ours, dos à nous.

Kuroro: Tu vas faire demi-tour, sans faire aucun bruit. Et sache faire ça au moins, je n'ai pas envie de mourir par ta faute. dit il en chuchotant, toujours aussi froid

Contraint de faire ce qu'il me disait, je retournais sur mes pas en faisant attention où je marchais et Kuroro faisait de même.

Kuroro: À cause de toi, on risque de mourir ! Toi ce n'est pas dérangeant, tu ne vas manquer à personne mais moi j'ai une vie qui m'attends.

Je baissais la tête, blessé par ses mots. De toute façon, que ce soit maintenant ou après, si ça ne tenait qu'à moi, je...rien.

Kuroro: Allez, continue, nous n'avons pas tout notre temps. Il faut qu'on arrive premiers.

Kurapika : Là, la question n'est pas d'être les premiers mais de s'éloigner de l'ours je te signale.

Si seulement je pouvais faire du bruit...Kuroro aurait disparu en une dizaine de secondes. Nous pensions s'en sortir jusqu'à ce que le bruit d'une branche qui se brise résonnait dans la forêt. Je m'arrêtais net, me retournant vers le coupable qui n'était d'autre que Kuroro. Le temps de nous rendre compte de la situation, l'ours s'était avancé vers nous et, pris par la peur, nous courions ainsi dans les bois sans savoir notre destination. Nous cherchions un endroit où se mettre en sécurité et, comme par magie, nous vîmes une vieille cabane isolée à quelques centaines de mètres. N'ayant que pour but de fuir cet ours, nous rentrions tous les deux dans cette cabane.

Kuroro: Super aucun réseau ! dit il en tenant son téléphone en hauteur

Je regardais dehors, voir où était l'ours et je constatais qu'il rodait autour de la-dite cabane.

Kurapika: S'il ne déguerpit pas vite, nous serons obligés d'attendre que les autres remarquent notre absence.

Kuroro: On n'en serait pas là si tu ne t'étais pas perdu, espèce d'incapable. J'aurai du demander à être seul plutôt que de faire équipe avec un crétin comme toi.

Kurapika: Tu n'as même pas essayé de lire la carte ! Et je te signale que c'est toi qui nous a fait repérer. Donc s'il y a bien un fautif, c'est toi.

En disant cela, je risquais gros mais une situation comme cela ne se représentera pas deux fois alors autant en profiter.

Kuroro: Qu'est ce que tu sous entends Shitty boy ? Que c'est de ma faute ? demandait-il en se rapprochant de moi

Kurapika: Oui, et à cause de toi, on doit rester ici indéfiniment. Ça se trouve, ils ne nous retrouveront pas.

Je voyais à sa tête qu'il avait conscience que c'était aussi de sa faute, mais il ne voulait pas le montrer, sûrement trop de fierté pour ça. Il me tournait donc le dos, faisant les cents pas dans la cabane.

 Kurapika: Le soleil va bientôt se coucher, on va devoir dormir ici à mon avis. À moins que quelqu'un nous retrouve avant.

Je jetais un coup d'œil dehors, regardant si l'ours était parti et visiblement, il ne voulait pas nous lâcher. Il s'était couché devant la porte d'entrée, en attendant que ses deux bouts de viandes sortent de leur cachette. Au moins, il n'était pas assez intelligent pour forcer la porte...

Kuroro : Tiens prends ça. dit il en me passant sa veste

Mais avant que je puisse dire quelque chose, il me devançait.

Kuroro: Je ne veux rien entendre, tu la prends et c'est tout. Tu n'as pas le choix.

Pourquoi était-il tout d'un coup devenu gentil avec moi ? Non, ce n'était pas la bonne chose à se dire, je ne devais pas me poser de questions et en profiter, ça n'arrivera qu'une seule fois. Mais il s'en servirait sûrement comme excuse pour que je fasse une corvée à sa place...

Kuroro : Je dors sur le matelas, va te chercher un autre endroit. disait il en montrant celui-ci, sur le sol

Kurapika : Mais il n'y a qu'un seul matelas ici, et puis, on passe largement à deux dessus.

Il me regardait de travers, comme si j'avais dit quelque chose d'horrible. Puis il se mit à rire.

Kuroro : Jamais de la vie, je préfère plutôt mourir que de devoir dormir avec un déchet comme toi. Et, tu es gay pour vouloir dormir avec moi ? sortait il avec dégoût

Kurapika : Laisse tomber, je vais trouver autre chose. Et puis tiens, je n'ai pas besoin de ta veste, je me débrouillerai très bien tout seul. répliquais-je en lui lançant la veste dessus


J'espérais de tout cœur que les autres allaient arriver très vite...En plus, cet endroit était rempli d'araignée, tout ce que j'aime...

———————————————

Ça fait vraiment longtemps que je n'ai pas posté, presque un an...j'ai retrouvé mes codes et j'ai un peu plus d'inspirations pour cette histoire, même si j'avoue, je ne sais pas si je vais la terminer. Mais bon, voici un chapitre de plus, en espérant que vous aimerez autant qu'avant !

[Harcèlement] KurokuraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant