This boy

Chapitre 2

La matinée passe moyennement vite, j'ai parlé avec une fille de ma classe, mais j'ai oublié son prénom elle n'était pas vraiment marquante. Je sors d'anglais, dans les derniers de la classe, je ne suis pas vraiment pressé d'allez manger, à l'hôpital -tout comme avant-, c'était le pire moment de la journée, et ça l'est toujours. Je marche lentement vers la cafétéria. Quand j'y entre par les gigantesque portes, une salle plus que rempli se présente devant mes yeux. Je cherche une tête familière, mais je n'en trouve pas. Où peuvent ils bien être ? Bon, pas grave. J'enfonce mes écouteurs dans mes oreilles, et je vais faire la queue pour manger. Je prend une bouteille d'eau, un yaourt nature, une banane et une salade. Depuis deux ans, je ne mange presque plus de viande, surtout dans des endroit comme ça, voir touts ces animaux morts dans chaque assiettes me déplait. Un fois servie, je vais m'asseoir à une petite table vide. J'écoute ma musique et attend juste que le temps passe, je n'ai pas faim, je n'ai jamais faim, ou alors ce que je mange fini fréquemment dans les chiottes. Je me force quand même, et j'ingurgite la moitié de ma salade ainsi que quelques cuillères de mon yaourt. Ensuite, je ferme les yeux, croise les bras, et m'appuie sur le mur proche de moi. Je reste dans cette position peut être une demi heure, ou trois quarts d'heure, quand j'entends un gros bruit provenant des alentours. J'ouvre les yeux, et je vois une fille qui vient de s'asseoir en face de moi.

-Salut, moi c'est Debbie, tu es la nouvelle, c'est ça ?

-Tout à fait. Je suis Billie.

Elle me fait un drôle d'effet, normalement, ma première réaction quand on me parle, c'est de détester la personne, mais elle, je n'arrive pas à la détester, elle semble être doté d'une gentillesse authentique. Je fini donc par lui sourire.

-Tu es en quelle classe, B ?

-Je suis en seconde C, et toi ? je lui répond.

-En terminal C.

Nous bavardons -enfin surtout elle- de tout et de rien. Elle me parle de sa famille : son père est alcoolique et sa mère est bipolaire elle les a laissé, Debbie a quatre frère et une sœur. En gros c'est ce qu'elle m'a dit. Elle me parle d'avantage de sa sœur aînée, Fiona et de son frère cadet, Liam ; de son copain actuel -qui a quitté le pays- dont elle est enceinte, il s'appelle Derek et il pratique des sports de combat ; de son ex, il avait la vingtaine et elle a fini par le violer sans vraiment trop le vouloir ; et de deux ou trois autres trucs. Elle est très dôle, je l'aime bien cette fille. C'est étrange, juste derrière Debbie, je vois Carl entrain de marcher avec un plateau, et il vient vers nous. Non, c'est juste une imagination, pourquoi viendrait il nous voir, on n'est pas amis. Il passe à côté de notre table et pose son plateau sur celle de derrière. Je continue d'écouter Debbie, quand mon voisin de classe vient s'asseoir à côté de moi. Je le regarde en levant les sourcils, et il lève les yeux en m'ignorant. Il se tourne vers la rousse en face de moi et dit :

-Eh Deb, tu connais Dominique Winslow ? demande-t-il.

Mais attends, ils se connaissent ? Sont-ils amis ? Debbie secoue la tête, exaspérée et se tourne vers moi.

-Désolé B, je te présente mon petit frère, Carl.

C'est son frère ?! Oh non...

-Salut Gabriela, dit il rieur.

Mes yeux lui lance des éclairs. Je préférais encore" princesse", ou pas. Je retire ce que j'ai dit. Debbie fronce les sourcils.

-Vous vous connaissez ? demande-t-elle surprise.

-Ouais, on..

-On est dans la même classe, je le coupe.

Carl rit devant l'air choqué de sa sœur, puis il retourne s'asseoir là où se trouve son plateau. Je me retourne, il s'est mis en face d'une jolie fille, elle est métisse, a de belles boucles marrons et des yeux noisettes. Elle souffle, mais porte un sourire en coin sur son visage.

-Tu ne vas rien me dire ? demande-t-elle à Carl.

Il la regarde dans les yeux avec un faux visage déçu. Quel jeu d'acteur incroyable.

-Je crois qu'il y a un problème dans mon téléphone... commence-t-il.

Je lève les yeux au ciel, connaissant très bien la suite. Alors il s'y prend vraiment comme ça pour draguer ? Debbie, semble aussi exaspéré que moi.

-...il manque ton numéro, poupée, finit Carl avec un sourire en coin.

Oh non, c'est quoi ce surnom ?! "Poupée"  Il croit vraiment pouvoir gagner des points en l'appelant ainsi ? Il est trop con franchement. Je ris presque intérieurement. Je te rappelle qu'il t'as appelé princesse. C'est pas faux, mais en même temps ça a l'air d'être un coureur celui là. La fille souffle une nouvelle fois.

-Tu lâche pas l'affaire toi ? Non mais tu te prends pour un caïd ? Un chef de gang ? Tu crois vraiment pouvoir me séduire comme ça ?

Elle parle comme si elle était saoulé et énervé, mais elle finit toujours par lui sourire, et pas n'importe quel sourire, celui qui laisse sous entendre des choses... Je retourne à mes précédentes occupations, c'est à dire écouter Debbie reprendre son monologue. Je n'ai toujours pas touché à mon plateau. J'essaye de ne pas faire attention à la discussion qui a lieu derrière moi, mais j'avoue qu'elle m'intrigue un peu. Je sursaute quand deux mains viennent se poser sur mes épaules. Debbie s'est arrêté de parler.

-Devine qui c'est, dit une voix masculine se voulant le plus aigu possible.

Je rigole, reconnaissant tout de suite Julian. Mon meilleur ami "empreinte" une chaise -sans demander bien sûr- à la table de derrière, et s'installe à ma gauche. Julian passe son bras autour de mon cou et me demande :

-C'est qui ton amie ?

-Je te présente Debbie, elle est en terminal.

Debbie les salut, tout sourire. Trois gars se ramène, c'est ceux de ce matin, les amis de Julian. Ils tchèques Julian, et s'installent tous autour de cette petite table. Aussitôt, plusieurs filles en chaleurs se ramènent, vite suivi par d'autres gars, j'ai l'impression que mon meilleur ami est assez populaire dans son genre. La table autrefois prévu pour quatre, se retrouve vite envahit par une quinzaine de personnes.

1042 mots