Chapitre 18

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La matinée est fini, je me rends en direction de la cafétéria. Dominique mange avec ses copines, tandis que Carl vient s'asseoir en face de moi.

-Qu'est ce qu'il y a ? je demande nonchalamment.

-Ne dis rien a..

-Je n'en parlerai pas connard. Maintenant casse toi.

-Ne m'appelles pas comme ça ! 

-J'arrêterai de t'appeler comme ça quand tu arrêtera d'en être un !

-Putain Billie, ne crie pas s'il te plaît. Je m'excuse d'être parti sans prévenir d'accord ?! Et pour être franc, je ne regrette pas ce qui a faillit se passer entre nous la nuit dernière, mais je ne veux pas faire de mal à Dominique, en plus je ne sais même pas ce que je ressens pour toi !

-Mais tu ne vois pas qu'elle n'est pas honnête avec toi ?! 

-Tous le monde nous regarde, Billie ! Et figure toi que je la connais mieux que toi ! Je sais qu'elle ne me ment pas ! Elle m'aime !

-Voile toi la face autant que tu veux, mais tu ne me feras pas croire que c'est une bonne personne...

Je me lève et pars vers la sortie où je jette le contenu de mon plateau.

-Reviens ici ! On n'a pas fini de parler, et tu n'as rien mangé !

-Je n'ai pas faim figure toi ! Criais je avant de sortir dehors. 

Quand je croise Debbie, je lui tends un petit paquet.

-C'est pour ton anniversaire, désolé de ne pas te l'avoir donner plus tôt.

-Oh merci, c'est quoi ?! Dit elle toute contente.

Je m'en vais et ne prends pas la peine de lui répondre, elle me dira plus tard si elle a aimé. 

*****

La sonnerie retentit, direction le sport ! Putain, je déteste les cours de sport... Le cours débute comme tous les autres, nous commençons à courir, puis les sprint arrivent. Quand c'est à mon tour, je court comme si j'étais poursuivis par un tueur en série. Mais là, je vois flou, le sol se met à tourner sous moi, et j'ai un gros mal de crâne. Je m'écroule, et puis plus rien... 

Pdv Carl Gallagher

Quand j'entends le prof de sport appeler «Saw», je tourne les yeux vers elle. Elle commence à courir comme si sa vie en dépendait -même si techniquement elle n'y tient pas- et la, je la vois tomber en plein milieu de sa course. Tout le monde explose de rire, mais moi ça m'inquiète. J'avance de quelques pas, quand j'entends Dominique m'appeler :

-Eh Carl, t'as vu comme elle est conne celle là !

Elle rit aux éclats, mais mon inquiétude triple de grandeur quand j'entends le professeur de sport s'exclamer...  

-Saw ? Gabriela vous m'entendez ?!

Je me retourne, et vois le prof entrain de lui tapoter l'épaule. C'est à mon tour de sprinter. Quand tout le monde arrive à sa hauteur, le prof nous demande de nous éloigner. Je ne l'écoute pas et m'agenouille auprès d'elle.

-B ?! Billie, réveille toi !

-Tu la connais ? Me demande l'adulte.   

-Oui, elle est comme de ma famille. Qu'est ce qu'elle a ?

-Elle a fait un malaise, pourtant il ne fait pas si chaud. Tu sais si, elle dort bien ? Elle mange bien ?

-Euh...

Je regarde tous le monde autour, puis je chuchote :

-Elle dort très peu, cette nuit a quatre heure elle n'avait pas fermé l'oeil, et elle se lève tous les jours de cours à six heure. Et... elle est anorexique, elle n'a rien avalé depuis hier au moins car elle n'a ni mangé ce matin, ni ce midi.

This boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant