L'ascenseur

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Pendant le dîner l'ambiance est plutôt joviale. Le ministre a tout l'air d'un ange venu du ciel pour sauver la population. Il développe des idéologies de grands hommes tandis que je vois en lui un agent du diable.

Anne et lui se lacent des regards assez suspects. Ce ne sont certainement pas des regards sensuels car il vient de recevoir sa dose.

Esther et Yan jouent au jeu des amoureux alors qu'au fond, tout le monde voit bien que c'est une illusion. Serges quand à lui me fait du pieds sous la table après avoir jouis sur lui à l'extérieur. Une question me tarode l'esprit, j'ai envie de comprendre comment ma daronne fait pour être au tout à tout moment. Mon instinct me dit de couper la communication avec Jospin, ce que je fais sans hésiter.

Stella : Excellence Monsieur le Ministre, pourquoi dans une demeure aussi grande que celle-ci, nous ne voyons pas une maîtresse de maison ? Est-elle en déplacement ?

Le Ministre : on va tout simplement dire que les femmes ne me vont pas aussi bien que les affaires. Mais qu'à cela ne tienne, une demande en mariage de votre part ne sera pas un refus. Tout homme en serait honoré.

Yan lève la tête vers son père, Serges lève la tête vers moi. J'ai le regard plongé dans celui du ministre. Au moment d'articuler ma prochaine question, une voix me l'interdit.

Daronne : tu as accompli ta mission, ne cherche pas ce que tu ne trouveras pas. Cesse de poser des questions.

Je me tais et continue à déguster mon plat. Le dîner prend fin à vingt-et-une heures. Nous rentrons tous au manoir. Chacun plonge directement sous les draps car la journée suivante sera particulièrement serrée. Le premier jour de la semaine et le premier jour de l'exécution de tous nos plans.

Pendant que tous dorment, je rejoins Jospin dans sa chambre pour qu'il m'explique ce qui se trouve dans les preuves déjà accumulées.

À pas extrêmement fins, j'avance vers la porte de sa chambre. J'ouvre et j'entre sans faire le moindre bruit. Tout est noir. Je referme et allume. Il est couché, les yeux fermés mais je sais qu'il ne dort pas.

Stella : hey ! Jospin, réveille toi.

Il ne bouge pas. Je vais jusqu'au lit et me met à le secouer. Il ne bouge toujours pas mais respire fortement. Dans ma tenue de nuit sombre, je penche mon visage vers le sien en lui tapotant la joue. Il n'ouvre pas les yeux mais saute sur mes lèvres avant de me tirer violemment contre lui.

Les jambes écartées, je sens mon sexe assis sur le sien, mes seins aplatis contre sa poitrine et mes lèvres écrasées aux siennes. J'ai envie de riposter, de le repousser, de refuser mais je dirige sa main vers mes fesses où les sensations sont dominantes. Mon corps en a tellement besoin. Il prend la peine de les masser en les écartant par moments, son petit doigt glisse de l'anus au point focal avant de plonger légèrement. Je lève la tête et me mord la lèvre, je perds mes moyens dans les bras de cet étalon que j'ai repoussé pendant des jours.

Alors que je pense dominer, un renversement de situation survient. Je prends sa place et lui, la mienne. Il me débarrasse de mon dessous qui devient encombrant pendant que je lui déchire sa culotte hawaïenne. Il s'écrase sur moi et cherche la route vers l'autre monde non pas avec ses yeux mais avec ce pieds de plus entre ses jambes engagé pour une longue marche.

Mon cœur a beau jouer au plus dur, je ressens le besoin de gémir fortement. Je respire en n'en pouvoir plus, j'ai l'impression de suffoquer de plaisir. Nous sommes inspirés pour plusieurs tours mais le temps n'est pas aussi excité que nous. Après une jouissance sauvage, il s'écroule sur moi en écrasant sa tête contre mes boules de sein. Une larme glisse au coin de mon œil, comme je l'aime !

La Dame De Fer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant