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Je suis sereine. Aucune peur ne me traverse. Jospin souri sans bouger. Ces hommes sont étonnés de ne pas nous faire d'effet. L'un d'eux lance,

-le ministre ne veut pas vous tuer madame. Il dit juste de remettre à césar ce qui appartient à césar. Un arrangement dans le calme est tout à fait possible.

Stella : si je cligne des yeux trois fois et vos jouets sont toujours en train de mes caresser les cuisses, vos familles vont toutes avoir deuil. Je suis sûr que ce n'est pas ce que vous voulez.

-nous avons pour ordre de vous tuer si vous refusez de coopérer

Jospin : elle a déjà cligné des yeux une fois... Deux fois... Et trois...

Mes deux mains glissent le long de mes cuisses, tiennent fermement le bout de deux armes et les retournent en une fraction de seconde entre les jambes des envoyeurs. Au même moment Jospin use d'une jeu de pieds sans bouger de sa position. Il racle le troisième homme et lui bote son arme avant de lui donner un coup de pieds bien ciblé sur le visage.

Je tends ma jambes dénudées par la fente de ma robe noire, récupère l'arme avec le bout pointu du talon de mes escarpins et la fait glisser. Jospin soulève légèrement le pieds et récupère l'arme sous sa chaussure.

Ils ont peur. Ils sont bien entraînés mais pas assez pour nous battre. La voix de la daronne résonne dans tous l'escenceur. À croire que cette femme est partout à tout moment.

Daronne : dites au ministre ces paroles : '' mon petit cœur, tu es un cadavre ambulant. Je suis désolé mais l'amour n'est pas l'ami du pouvoir''.

Fin de citation ! Tous les jours cette daronne nous sort une nouvelle carte. Nous vidons les chargeurs et remettons les armes. Jospin débloque l'ascenseur. Nous sortons et marchons comme si de rien n'était.

Jospin : nous sommes en danger, très en danger.

Stella : j'ai faim, très faim. On va parler de ce danger un peu plus tard. Pour le moment je veux manger.

Jospin : après ce qui vient de se passer, tu ne penses qu'à manger ? Je te signale que deux hommes nous suivent.

Je lance un coup d'œil sans bouger la tête. Le ministre n'y va pas de main morte. Il a besoin de me voir de toute urgence. Cela témoigne de l'importance de ce que j'ai pris chez lui.

Stella : mince ! Tu crois qu'on va faire comment si on a le ventre vide ? En prison j'ai appris que peu importe tous les problèmes de ta vie, mange d'abord. La nourriture peut fuir alors que les problèmes vont rester là.

Nous entrons dans le restaurant de l'entreprise. Il est vide d'homme. Il faut s'en inquiéter. Nous nous mettons sur nos gardes.

Jospin : ce n'est pas normal

Stella : ce n'est vraiment pas normal

Jospin : on s'assoit

Nous prenons place sans baisser la garde.

Les trois hommes de l'ascenseur arrivent. Il y'a deux autres derrière eux. Un sixième arrive et se distingue par une veste noire. Ce visage ne nous est pas inconnu. C'est Yan. Il prend place et enlève ses lunettes noires.

Stella : quelle surprise ! Yan ? Donc c'est toi qui veut me voir sous terre ?

Je ne m'étais pas douté qu'il puisse baigner dans les affaires de son père mais ce n'est pas étonnant non plus. ''les chiens ne font pas les chats'', le dit-on.

Yan : on va faire un arrangement à l'amiable. Tu remets ce que tu as pris et on ne te fait rien.

Stella : tu es l'un des chiens de ton père alors

La Dame De Fer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant