➟ 𝑹𝒆𝒔𝒄𝒂𝒑𝒆́: «𝑃𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑎𝑢𝑣𝑒 𝑑'𝑢𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟, 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑡𝑎𝑠𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒 𝑜𝑢 𝑑'𝑢𝑛 𝑠𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒»
|| Shikamaru x Tenten ||
Voilà trois ans que la Quatrième Grande Guerre a...
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Quand Shikamaru ouvrit les yeux, quelques rayons solaires traversaient les stores de sa chambre, projetant sur les murs blancs des ombres grossières. Un mal de crâne le fit grimacer et une irrépressible envie d'eau fraîche ne quittait pas ses pensées embrouillées. Pour étancher cette soif dévorante, l'ébène tendit une main vers la bouteille au pied du lit et la vida presque entièrement en quelques gorgées. La sensation dans sa gorge lui arrachant un couinement de satisfaction.
— Saleté Fête de la Lune, murmure-t-il en attachant négligemment ses cheveux, chaque année c'est pareil.
Petit à petit, les souvenirs flous de la soirée s'éclaircissaient dans son esprit et il soupira plusieurs fois, d'euphorie ou d'ennui.
Il se souvenait des gémissements de Tenten dans la douche.
Il se souvenait de sa petite main gelée dans à la sienne.
Il se souvenait de son rire cristallin à l'idée de retrouver leurs amis.
Mais il se souvenait de leur rencontre avec Temari, du comportement qu'il avait adopté, du sourire qu'elle avait affiché en le voyant.
Et après ?
Shikamaru se pinça l'arête du nez, cherchant désespérément à rassembler les pièces manquantes. Avait-il retrouvé ses amis en compagnie de Tenten pour admirer le feu d'artifice ? Sûrement, et au vu de sa migraine, la soirée avait été arrosée et s'était probablement terminée chez les Uzumaki ou les Yamanaka. Ou alors dans un bar du village, rien qu'entre hommes.
Alors que le Nara réfléchissait, une respiration calme à sa droite et l'affaissement du matelas attirèrent son attention.
— Ten' ? chuchote-t-il tournant la tête.
Encore endormie, la kunoichi était allongée sur le ventre, les deux bras sous l'oreiller sur lequel ses longs cheveux étaient éparpillés. La couverture ne couvrait que ses jambes galbées et le haut de son corps découvert était nu.
— C'est pas vrai...
Shikamaru se redressa prestement, adossant son dos au mur derrière lui, une jambe rempliée. Il tira de son veston une cigarette qu'il alluma sans se soucier de son amie. Après une longue inspiration, le ninja laissa tomber sa tête en arrière, fermant les paupières soudainement alourdies et entrouvrit la bouche, libérant une fumée grisâtre.
Avec appréhension, il souleva doucement le drap et pesta en se grattant la nuque. Il n'avait rien, ni kimono, ni pantalon, ni caleçon. Rien.
