➟ 𝑹𝒆𝒔𝒄𝒂𝒑𝒆́: «𝑃𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑎𝑢𝑣𝑒 𝑑'𝑢𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟, 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑡𝑎𝑠𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒 𝑜𝑢 𝑑'𝑢𝑛 𝑠𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒»
|| Shikamaru x Tenten ||
Voilà trois ans que la Quatrième Grande Guerre a...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Quand il ouvrit les yeux, la pluie avait cessé de tomber et, malgré la persistance de quelques nuages, de faibles rayons dorés déchiraient le ciel et réchauffaient sa peau engourdie.
Shikamaru se redressa en baillant. Son dos était ankylosé et il massa paresseusement sa nuque douloureuse.
Désorienté, il regardait autour de lui, en se demandant pourquoi il n'était pas dans son lit, enroulé dans sa couette ?
Promenant son regard, il tentait de se souvenir de sa nuit.
Jamais sa mère n'avait planté d'érable rouge dans le jardin Nara, ni de bambou et encore moins de pin taillé. Il n'y avait pas non plus de tsukubai et de parterre de sable gris. La végétation n'était pas aussi luxuriante et contrôlée chez lui. De plus, alors que l'effervescence du village était perceptible depuis l'entrée du domaine familial, aucun son ne venait violer la tranquillité de ce lieu étranger.
Et où étaient les cerfs ?
— Tu as vraiment dormi dehors toute la nuit ? demande une voix cassée derrière lui.
Le conseiller de l'Hokage se retourna brusquement. Assise par terre, adossée au mur en argile blanche, les genoux ramenés contre sa poitrine et une cigarette entre les lèvres, Tenten le regardait. Douloureusement. Même si elle semblait avoir dormi, sa mine fatiguée indiquait à Shikamaru que la nuit avait été difficile.
— Tu aurais dû frapper tu sais, continue la jeune femme, mélancoliquement.
— Je ne sais pas ce qui m'a pris de venir ici, avoue l'ébène, une main nerveuse derrière son crâne. C'est comme si mon corps avait bougé tout seul.
Tenten leva un sourcil, curieuse. D'un petit mouvement de tête en avant, elle invita le ninja à poursuivre.
— Tu semblais si bouleversée, si... il se tut un instant, cherchant ses mots. Je voulais m'assurer que tu allais bien, annonce Shikamaru, pour se justifier. Mais...
— Mais en arrivant devant ma porte au beau milieu de la nuit, tu t'es senti ridicule.
Le Nara acquiesça d'un signe de tête -un petit sourire bête sur le visage- et la jolie brune soupira, expulsant sèchement la fumée blanche.
— Merci de t'être inquiété, Shikamaru, mais c'était inutile. Je vais bien.
Alors que tout son corps la trahissait, Tenten semblait convaincue. Et se voulait convaincante. Cependant, ses iris chocolat hurlaient le contraire et Shikamaru l'avait bien compris.
Sans un mot, la kunoichi aux mille kunais se releva sans que les billes noires du ninja ne la quittent. Ses longs cheveux châtains étaient noués en deux tresses parfaitement symétriques, quoi que légèrement défaites par leur friction avec l'oreiller.