➟ 𝑹𝒆𝒔𝒄𝒂𝒑𝒆́: «𝑃𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑎𝑢𝑣𝑒 𝑑'𝑢𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟, 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑡𝑎𝑠𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒 𝑜𝑢 𝑑'𝑢𝑛 𝑠𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒»
|| Shikamaru x Tenten ||
Voilà trois ans que la Quatrième Grande Guerre a...
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Trois coups portés contre la porte d'entrée de sa maison ébranlèrent le profond sommeil de Shikamaru. Il grogna et enfouit sa tête dans son oreiller. S'il faisait le mort, l'inconnu-parasite partirait.
Trois coups -plus forts que les premiers- cognèrent de nouveau contre le bois. D'un geste lent, l'ébène rapprocha son vieux réveil de son visage pâle pour y jeter une œillade endormie; 5h27. Il referma les yeux.
— Shikamaru ? demande une voix inconnue. Tu dors encore ?
Le Nara émit un long soupire plaintif et se redressa mollement, tel une guimauve fondue par les flammes. Vêtu d'un T-shirt floqué du symbole de son clan et d'un caleçon délavé, Shikamaru s'extirpa de son lit pour avancer à tâtons vers le sas d'entrée plongé dans l'obscurité.
En passant devant le miroir, Shikamaru -toujours somnolant- empoigna sa tignasse ébène emmêlée pour l'accrocher avec négligence au sommet de son crâne. De toute façon, il irait immédiatement se recoucher.
Dans un bâillement sourd, le ninja ouvrit doucement la porte avant de brusquement fermer les yeux, ébloui par les rayons lunaires aveuglants.
À cause de la trop forte luminosité, le manipulateur des ombres ne parvenait pas à reconnaître son interlocuteur dont seule la silhouette se dessinait à travers les faisceaux dorés.
— Oh, je te réveille...
— Hm, gémit l'ébène. Il est 5h30..
— Je sais, excuse-moi... L'habitude.
Le regard de Shikamaru, acclimaté peu à peu à la lumière, balaya lentement le corps de la jeune femme en face de lui.
De grandes bottes noires, des collants résille, une qipao blanche ajustée d'une ceinture bordeaux surmontée d'une cape chaudement rembourrée.
Les pupilles foncées du chef Nara rencontrèrent alors celles au chocolat de Tenten, un sourire gêné dessiné sur son visage fatigué.
— Je suis désolée de passer si tôt mais... Comme Lee m'attend pour l'entraînement, je n'ai pas fait attention à l'heure, annonce-t-elle en baissant la tête.
Shikamaru la détaillait du regard en se questionnant. Pourquoi passer chez lui, à une heure pareille et un samedi ?
— Tiens, dit la brune en lui tendant quelque chose. Tu l'as oublié chez moi hier.
Par réflexe, l'ébène tendit la main pour attraper ce fameux «quelque chose» avant de l'examiner.
— Mon T-shirt ? dit-il en levant un sourcil.
— Tu l'as laissé par terre dans la salle de bain, je ne l'ai trouvé qu'en rentrant du restaur- Enfin, en rentrant.
Shikamaru acquiesça d'un signe de tête -sans prêter attention au bégaiement de la kunoichi- en guise de remerciement silencieux.