J'irai voir la mer [EN CORRECTION]

Chapitre 8 : Alliés

Jeudi 15 septembre

«- Voilà tout, finit Auguste

- Ben c'est déjà beaucoup! T'es Clara, c'est ça ?Ouah, elle est pas croyable, votre histoire, mais je vous aide volontier ! Vous avez besoin de provision c'est ça? Et du matériel ? Qu'est ce que c'est excitant ! J'y crois pas! J'y crois pas! J'y crois pas! J'y crois pas!

-Il est toujours comme ça, chuchota Clara à Auguste

- Depuis que je le connais, oui. Il n'a pas changé.

Il fallut une bonne dizaine de minutes pour que Dean se calme.

- Combien de temps ça va te prendre pour rassembler tout ?

- Un ou deux jours, pas plus. Par contre, vous aller dormir où ?

Ce fut Clara qui répondit :

- Où on pourra.

- J'ai un copain qui habite dans le coin qui a des parents reporter. Ils sont en Algérie en ce moment, du coup la maison est vide, à par lui et une nounou qui vient de temps en temps. Je pourrais lui demandé !

- Ouais, ça serai trop sympa !

Sans plus de discutions (il fallait que Dean fasse ses devoirs et il était déjà 16h) ils se séparèrent. Clara et Auguste se baladèrent ainsi dans la petite ville jusqu'au soir, dînèrent puis se couchèrent épuisés.

Vendredi 16 septembre

Clara fut la première réveillé cette fois ci. Ce fut donc la première à allumer la radio de la cuisine tout en aidant Christine à préparer le petit déjeuner. Dix minutes plus tard, on entendait le bruit de bol se fracassant sur le sol. Auguste se précipita dans la cuisine et vit Christine en train de balayer des bris de porcelaine au sol et Clara qui lui lançait un regard paniqué, puis lui fis signe d'aller dans la pièce d'à coté. Elle le rejoignit quelques minutes plus tard. Pendant ce temps là, il avait eu tout le temps de s'imaginer des tas de scenarios catastrophiques.

-Auguste, c'est super grave! Tes parents ont signalé ta disparition ! Tu es passé à la radio ! Et on ne mettra pas bien longtemps avant de faire le lien entre nos deux disparitions quand on signalera la mienne ! Ce n'est qu'une question de temps ! De jours, d'heures peut être de minutes!

-Calme toi ! On en sait rien! Cette après midi, on se sauve d'ici et je suis sure qu'on pourra faire confiance à Dean. On se comporte normalement et tout ira bien.
Ils réussirent à tenir la matinée en se comportant normalement malgré le stress et la panique. Lorsqu'enfin Dean rentra, ils lui sautèrent dessus et le conduisirent dans sa chambre.

-Dean, il faut qu'on te dise que ...

- Oui, je sais, vous êtes recherchés. Pas grave, vous avez de la chance, Jérome accepte de vous accueillir quand même. Et puis j'ai demandé d'autre chose utile aux copains !

- Qu'à tu fais !?

- Vous pourriez avoir besoin de diversion, non?

- On ne va pas vous demander ça ! Ça pourrait être dangereux !

-Mais ils veulent tous vous aider ! On a cinq groupes ! Dites oui, dites oui, dites oui, les supplia il.

- Très bien, accepta Clara; Ça pourrait servir, Auguste.

- Très bien...

- Alors c'est parti ! »