Le mafieux entra dans la salle de réunion d'un pas sévère, le brouhaha s'estompa et les regards se baissèrent instantanément. Il se levèrent tous en s'inclinant à son passage, et partit s'installer sur son fauteuil, tel un roi.- Alors ? Que se passe-t-il pour que ce soit si important et qui demande mon déplacement ? Dit l'homme d'un ton bourrus.
Une des personnes ici présentes, se leva lentement,
- Nous pensons qu'il y a une taupe dans l'enceinte de la mafia. Parla celui-ci, avec un léger tremblement dans la voix.
- Dans quel trafic ? Demanda Éden les sourcils froncés, dévisageant l'individu devant lui.
- Nous pensons que c'est dans le trafic d'armes. Repris la même personne, en essayant de soutenir le regard aiguisé de son supérieur.
- Très bien, je m'en occuperai. Vous pouvez disposer. Ordonna-t-il d'une voix rude, en faisant un geste de la main.
Après qu'ils étaient partis de cette salle, il se leva pour se positionné devant la grande fenêtre, donnant vue sur les extérieurs du manoir qui appartenait à son père.
Il était entrain de s'imaginer avec sa douce vagabondait, ici, en Sicile.
À cette pensée, un lent sourire diabolique commença à se formé sur son visage. Il était déterminé à la ramener ici, dans cette demeure, et de l'enfermer pour qu'elle ne s'échappe plus.
Pendant le dîner avec sa famille, le mafieux entama une discussion avec sa petite sœur,
- Angelica, j'aurais besoin de tes conseils. Chuchota-t-il pour que personne ne l'entende.
Cette dernière tourna sa tête dans la direction de son frère, les yeux grands écarquillés,
- Le grand Éden Costa a besoin de conseils ? Riait-elle légèrement.
- Oui, fiche toi de moi aussi. Maintenant laisse moi parler c'est important.
- Je suis toute ouïe. Dit-elle en inclinant sa tête vers lui.
- Qu'est-ce qu'il peut plaire à une jeune femme de dix-neuf ans ? Bafouilla-t-il.
- Comment ça ? Tu m'as pas dit que tu avais quelqu'un !? S'exclama Angelica, un peu trop fort.
- Sì, justement. Je ne l'ai juste pas encore abordé. Dit-il simplement.
- Et bien..je ne sais pas, elle aime quoi ? Demanda la jeune femme.
- Je sais qu'elle aime peindre, lire.
- Tu pourrait l'inviter au musée ? Elle doit sûrement aimer l'art. Argumenta-t-elle.
Plus tard, dans la soirée. Le mafieux était à son bureau, les mains croisées sur celui-ci. Il observait attentivement les photos d'identité des personnes qui occupé le trafic d'armes. Pedro lui avait rapporté, que les petits groupes de gang, avait eu des informations grâce à cette taupe, qui le mettait en rogne.
Demain, ils seront tous rassemblés, tous interrogés, tous jugés. Ils passeront tous au peigne fin.
Épuisé de se voyage, Éden parti dans sa chambre. S'allonger, à penser à sa future vie avec sa belle, il se perdit dans celle-ci, en élaborant un plan pour la ramener ici..