Le destin de Himizu (La Guerre des Pouvoirs)

Son passé

C'était une nuit d'été quand, comme à l'accoutumé, Himizu sortit par la chatière pour aller dans le jardin pour contempler les étoiles. Il avait à peine 2 lunes, mais s'émerveillait déjà de ce magnifique paysage. De ce qu'il a toujours connu, il était dorloté par un couple dans une grande bâtisse. Tous les soirs, ses maitres lui donnait tout l'amour qu'il méritait. En même temps, normal pour un chaton roux aux yeux noirs trouvé à l'orée d'un bois !

Après s'être émerveillé du paysage étoilé qui se trouvait devant lui, le chaton rouquin décida de sauter par-dessus le muret de briques qui entourait le jardin de ses hôtes pour la première fois. Une fois en haut, il leva la tête. Et... n'en croyait pas ses yeux. Une magnifique forêt, avec des arbres gigantesques par rapport à sa taille de chaton. C'était sûrement l'endroit dans lequel il fut retrouvé, quelques semaines auparavant. Avide d'aventures et curieux de savoir d'où il vient, il sauta dans un buisson.

À ce moment-là, deux bipèdes surgirent de nul part. L'un d'eux prit Himizu par ses poils assez longs du dos. Ce dernier ne comprit rien de ce qui était en train de lui arriver, il se débattait de panique comme un beau diable, mais rien ne changea. Ses agresseurs se dirigeaient vers une énorme boite rectangulaire, un troisième bipède était à l'avant, assis. C'était la dernière chose dont il se souvint avant un long moment...

[...]

"... Opération 11 sur 156 : clear.
État stable, malgré une légère réticence à garder les paupières fermées.En même temps j'le comprend vu la douleur qu'il doit subir. Ça a beau être une expérience il est quand même sacrément mignon...Il est endormi, Q. Il doit sûrement être en train de rêver là.Mais t'as pas de peine pour lui, K ? Regarde-le là avec ses grands yeux noirs ! Et son pelage longs qu'on dirait qu'il s'embrase !Ferme-la Q, j'ai trop fait ce taff de merde pour en avoir quelque chose à branler de mes sentiments. La question n'se pose même pas, on est juste pas ici pour ça. Et profite bien de ses yeux si tu les trouve si beaux que ça, dans pas longtemps c'est ciao.Certes..."*

[...]

"... Q. Q ! Mais stop Q, plus à droite !!
Laisse-moi me concentrer... C'est pas évident, cette bestiole est minuscule.Tu vas crever si tu le fais canner. J'espère que t'en es conscient.Oui bah j'attends de lui une certaine envie de vivre, tout de même.Il pionce Q, il s'en fout de ce que tu penses de lui... Et puis même, il nous comprend même pas.Il nous comprend pas, pour l'instant ! En tout cas, Opération 14 sur 156 : clear.Ouais bah si tu le crèves, il risque de même pas pouvoir se comprendre lui-même...."*

[...]

"Opération 15 sur 156 : clear. C'est moins risqué, quand c'est moi qui m'y colle.T'es certain qu'il est en vie ?
Y'a intérêt, X va nous massacrer si on arrive pas à- Quoi !?Hmm ? Qu'est-ce qu'il y a, K ?Regarde le PC bordel, il est conscient là !? Pourquoi !?Merde, t'as raison K ! J'en sais rien ça a pas de sens ! C'est 72h le coma, pas 5 !Mais ta gueule et coupe le courant putain !! Ça va buguer si ça continue !On... on a le droit de prendre des décisions ?Q, cette saloperie a juste piqué un somme là. Il s'est réveillé quand on lui a arraché les yeux. Ce qui veut dire, que nous sommes devant le premier putain de spécimen face à qui le sédatif est inefficace. X a des yeux partout, il en a sûrement été informé. Dooonc : EST-CE QUE C'EST VRAIMENT LE MOMENT DE RÉFLÉCHIR SELON TOI ???5 sur 5, K.*"

[...]

Himizu se réveilla avec la nausée. Des vertiges l'assaillaient, et son fort mal de tête en était sûrement la cause. Il se souvint d'une... conversation ? Il était certain que c'était deux bipèdes, mais aucune image ne lui parvenait. Comment avait-il réussi à les comprendre ? C'était quoi, cette histoire d'opération ? Et ses yeux ? Le rouquin les ouvrit, et regarda en balayant le lieu dans lequel il était. Il ne le reconnu à aucun moment. Cet endroit n'était ni l'endroit dans lequel il dormait, ni son jardin, et encore moins une forêt ! C'était du blanc, et ce partout sur les murs ! Même le toit, et le sol était recouverts de cette couleur éclatante ! Ses yeux le brûlaient. Pour lui tout était brillant, tellement qu'il eu l'impression de voir cette couleur pour la première fois. Il y avait juste une fenêtre ouverte au niveau du carrelage éclatant, et c'était en plein jour. Au moment où il eu l'idée de s'échapper de cette salle maudite, il entendu un bruit. Des pas ? se dit-il. Le bruit s'intensifiait, et mettait tellement longtemps à arriver jusqu'à lui qu'il eu l'impression que son ouïe fut améliorée. Il vit deux grosses chaussures noires mal lacées, et leva la tête pour découvrir quel être se reposait sur d'aussi grands socles. C'était un bipède.