Daika Malefoy Tome V [TERMINER]

Chapitre 9

Mauvaise nouvelle. Nouveau décret : Dolores Ombrage remplace Albus Dumbledore. Elle a mis des haut-parleurs dans tout Poudlard, qui répète en boucle son stupide règlement intérieur. Genre, les garçons et les filles ne doivent pas se tenir à moins de 20 cm l'un de l'autre. Et les tableaux qui ornés les murs du château ont été enlevés par Rusard, qui s'y est mis avec plaisir. La nuit, elle nous prive carrément de sommeil, si l'envie lui prend, pour nous faire écrire des lignes avec ses plumes tortureuses, et l'influence de mon père ne suffit pas à me protéger comme avant depuis qu'elle est la numéro une dans l'estime de Fudge. Quand on sort de la torture, Cho Chang attend toujours mais tout le monde l'ignorent. Surtout Harry, qu'elle attend tout les jours. On se réunis au pont qui va derrière le château.

Daika - Tu as fait ton maximum.
Ron - On ne peut rien faire contre cette vieille peau.
Hermione - Même Dumbledore n'a rien vu venir. Harry, si quelqu'un est fautif, c'est nous.
Ron - On t'a entraîné là-dedans.
Harry - Mais j'ai accepté. Je me suis mis en quatre et ça n'a fait qu'aggraver les choses. Mais ça n'a plus d'importance. Je me retire. On finit par trop s'attacher. Et plus on s'attache, plus on a à perdre. Mieux vaut peut-être...
Daika - Quoi ?
Harry - Faire cavalier seul.
Daika - Dans tes rêves, Harry. Maintenant que t'as accepté ma présence, je compte pas te lâcher.

On entend un bruit avant de voir Hagrid, caché derrière un mur.

Harry - Hagrid ?

Il nous fait signe de le suivre discrètement. Il nous conduit à travers la Forêt Interdite.

Ron - Ou est-ce qu'il nous emmène ?
Harry - Hagrid, pourquoi vous ne dites rien ?

Il nous arrête tandis qu'on voit les Centaures courir devant nous.

Hagrid - Jamais vu les Centaures aussi à cran. Et même calme, ils sont dangereux.

Il soupire.

Hagrid - Si le Ministère réduit encore leur territoire, il va avoir une révolte sur les bras.
Hermione - Que se passe-t-il ?
Hagrid - Désolé de faire tant de mystères. Je voulais pas vous embêter avec ça, mais... Dumbledore n'étant plus là, je vais sûrement être viré un jour ou l'autre. Et je peux pas partir sans parler de lui.

Du coup, un géant se lève.

Hagrid - Graupy ! En bas, gros bêta.

Celui-ci se retourne avant de taper des mains vers nous. On l'évite tandis qu'il se redresse.

Hagrid - Graupy ! Je t'amène de la compagnie.

Il court vers nous, tombant Hagrid au passage, avant qu'il ne soit arrêté par une corde.

Hagrid - Je ne pouvais pas le laisser là bas parce que... parce que c'est mon frère.
Ron - La vache !
Hagrid - Enfin, mon demi-frère.

On recule tandis qu'Hagrid se met devant nous.

Hagrid - Il est totalement innofensif, comme je l'ai dit. Un peu fantasque, c'est tout.

Hermione cogne une racine avant que Graup la prend dans sa main. Hermione crie tandis qu'elle est soulevé dans les airs.

Hagrid - Graupy ! C'est malpoli !
Ron - Faites quelque chose !
Hagrid - On attrape pas les gens comme ça ! C'est ta nouvelle amie, Hermione.

Ron prend un bout de bois au sol avant d'attaquer la cheville de Graup, sans succès.

Hagrid - Graupy !

Celui-ci regarde Ron avant de le repousser du pied. Celui-ci atterrit vers nous, au sol.

Hermione - Graup !

Celui-ci la regarde tandis qu'elle prend une voix autoritaire.

Hermione - Posez-moi par terre ! Tout de suite !

Graup la pose au sol. Elle se recule vers nous tandis qu'il retourne vers son coin, l'air triste marqué sur son visage.

Daika - Ça va, Hermione ?

Elle me regarde et hoche la tête.

Hermione - Très bien. Il faut être ferme avec lui, c'est tout.
Harry - Je crois que tu as un admirateur.

On regarde Graup fouiller dans ses affaires.

Ron - T'approche plus d'Hermione, compris ?

Graup se tourne face à nous avant de faire sonner une cloche avant d'avancer et de la tendre à Hermione. Celle-ci l'a prend tandis qu'il se redresse, la fixant du regard. Hermione nous regarde avant de faire sonner la cloche à son tour. Graup la regarde en souriant.

Hagrid - Il trouve sa nourriture tout seul. C'est de compagnie qui aura besoin.

Graup s'assoit face à nous, heureux de s'être fait une nouvelle amie.

Hagrid - Vous vous occuperez de lui, n'est-ce pas ? Je suis sa seule famille.

On le regarde avant d'hocher la tête. On regarde Hagrid avoir les larmes aux yeux tandis qu'il nous ramène au château. Quand on arrive la bas, on se sépare. Harry va à son cours de legilimens avec mon oncle tandis que Ron et Hermione retournent dans leur salle commune, la nuit étant venu. Je soupire en traversant le château jusqu'à la salle commune quand je croise en route les jumeaux qui sont avec un enfant de 1er année. Je vais vers eux.

Daika - Qu'est-ce qu'il a ?

Les jumeaux me regardent tandis que le petit continue de pleurer.

Fred - Punition avec Ombrage.

Je soupire en m'agenouillant devant le 1er année.

Daika - Elle n'épargne personne, le vieux crapaud.

Je le regarde.

Daika - Comment tu t'appelles ?

Il répond d'une petite voix.

Michael - Michael.
Daika - Ta main va guérir.
George - Oui, c'est pas aussi terrible que cela en à l'air.
Fred - Tu vois, ça s'efface déjà.
George - Les nôtres ont presque disparu et la douleur aussi.
Fred - C'est vrai.

On entend un raclement de gorge. Je serre les dents tandis qu'on se lève pour faire face au bonbon rose qui regarde Harry, qui avance vers nous, et moi.

Ombrage - Comme je vous l'ai déjà dit, M.Potter et Miss Malefoy, les vilains enfants méritent d'être punis.

Elle sourit en entrant dans le bureau qui appartient à notre directeur.

Fred - Tu sais, George, j'ai toujours dissocié notre avenir de la réussite scolaire.
George - Fred, c'est exactement mon avis.

Je sens une main prendre la mienne. Je me tourne vers Fred.

Fred - Je vais te raccompagner à ta salle commune. Oublie le vieux crapaud.

Il fait signe à son frère avant de m'entraîner direction ma salle commune. On marche dans le silence jusqu'à arriver à la porte d'entrée. Je me tourne vers lui et lui souris.

Daika - Merci, Fred.
Fred - De rien.

Je me mord la lèvre avant de le prendre dans mes bras. Il me serre contre lui avant que je ne recule. Je l'embrasse sur la joue avant de dire le mot de passe pour me précipiter à mon dortoir. Je m'allonge dans mon lit, me maudissant. Pourquoi je lui ai embrassé la joue comme une conne ? Ça va être gênant à présent.