Le départ

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Dix minutes plus tard je retourne dans le salon et vis Cybèle et Édouard assient sur le canapé le salon était propre, nettoyé, rangé. La cuisine également. Je m'assied donc à leurs côtés et dit à Édouard qu'il peut aller dans la chambre ranger ses affaires.
Une demi-heure plus tard, tout le monde est près. Les piques nique sont dans les glacières nous partons donc en direction des voitures. Ella, Zia et Héloïse dans la voiture d'Ella. Les garçons eux font deux voitures de deux. Car comme prévu Édouard monte deriere le volant de la voiture de Cybèle, je fit un dernier câlin au filles, dit au revoir au garçon, et fis uen photo de groupe avec Héloïse et les cinq garçons, ~à ce moment là, la fan de foot repris le dessus~, car Presnel et Xavi, montent dans une voiture, Kylian et Éduardo quant à eux attenderent que nous partions devant pour nous suivre. Le filles partirent devant, suivi de près par Presnel et Xavi. Édouard attend que je lui mette l'adresse de l'hôpital sur son téléphone, je lui tapote l'épaule poir qu'il se retourne ~car, oui, nous sommes toutes les deux derrière ~ déjà qu'il était contrarié par rapport à petit déjeuner et tout ce qui s'en ai suivi, mais maintenant il ne me regarde même plus je lui demande donc ce qu'il se passe. Il ne me répond pas. Je lui envoie un message, il le voit, je le voit le regarder mais il enlève directement la notification. He m'assoie derrière le siège passager. Nos regards se croisent tandis qu'il installe son téléphone et pris la route. Kylian et Édouard nous laissent passez devant et suivirent la voiture.
Une trentaine de minutes plus tard, alors que Cybèle s'est endormie, je pris la parole.
-Édouard tu peux me dire ce que tu as ?! Pourquoi tu agis comme ça ?
Il ne répond pas.
-Édouard on a 8h de route donc dis moi ce que tu as s'il te plaît.
Je commence à m'impatienter sur mon siège, et son visage stoïque m'insupporte. Je mis donc mes écouteurs et me mis de façon à ne plus croiser son regard à chaque fois qu'il regarde dans le rétroviseur. Je fini part m'endormir au bout de quelques minutes.
Plus tard, je me réveille, mais je décide de garder les yeux fermés car j'entends Cybèle qui parle avec Édouard.
-Non, ils sont proches on ne peut pas le nier mais il ne sont pas en couple je te l'assure. Dit-elle.
-Ok, mais pourquoi ne pas vouloir que je rentre avec vous à l'hôpital alors ? Je ne suis pas assez bien pour le rencontrer c'est ça ?! Pas assez important pour elle ?
-Non Édouard ne pense pas ça s'il te plaît ! Je suis sa meilleure amie et je peux t'assurer que tu es l'homme qu'il lui faut. Depuis qu'elle t'as découvert elle ne fait que me parler de toi. Et depuis qu'il s'est passé ce qu'il s'est passé à la plage et qu'Héloïse nous a dit tous ce que tu as fais pour elle, et ce que tu as fais pour nous aider je ne peux que t'en être reconnaissant, vraiment. J'ai cru la perdre. Alors oui je n'ai pa réagi comme j'ai réagi ce matin pour mon frère, mais je suis une personne qui montre très peu ses sentiments, et elle aussi part la même occasion. Donc, laisse lui juste le temps de comprendre ce qu'il se passe avec mon frère, avec toi parce que dans les deux cas c'est encore très flou pour elle. Je ne te rappelle pas qu'elle sort de l'hôpital et qu'elle va y retourner, ceete pour une autre raison mais on a faillit le perdre. Donc s'il te plaît soit concilient avec elle.
-D'accord, ouais. Ça te dis de faire une pause? La prochaine sortie est une aire d'autoroute et j'ai besoin de me dégourdir les jambes.
-Oui, pas de problème. Part contre je resterai à proximité de la voiture au cas où elle se réveillerai.
-Pas de problème.
J'entends le cliquetis du clignotant signifiant que l'on va bientôt sortir. Je décide de garder les yeux fermé jusqu'au moment ou la voiture s'arrête et que j'entendis Édouard sortir et refermer sa portière. À ce moment là, j'ouvrit les yeux et m'étira.
-Eh, coucou toi ?! Bien dormi ?
-Mmh, et toi ?
-Ça va, on va dire que j'ai fini ma nuit, dit-elle en souriant.
-Je vous ai entendu parler avec Édouard.
Je vis dans ses yeux qu'elle n'était pas rassurée de ce que je venais d'avancer. Je repris donc aussitôt.
-Qu'est ce qu'il t'a dit pour que tu fasse cette tête là ?!
-Rien, juste il m'a dis des choses qu'il ne voulait pas que tu entendent.
-Quelles genre des choses ?
-Réfléchi deux secondes Aliénor, il ne veut pas que tu le saches donc je ne vais pas te le dire. Mais du coup tu as entendu quoi toi ?
-À partir du moment où tu as dit qu'Al et moi étions proche mais pas en couple.
-Ok, donc tu as entendu quand il me demande si à tes yeux il est important.
-Oui et tu as très bien répondu.
Elle me sourit en guise de réponse et se détacha pour venir se blottir dans mes bras. Alors que je vis Édouard revenir, elle attacha à ceinture de sécurité du siège qui de base était entre nous deux mais où elle est maintenant assise. Édouard dit un dernier truc à Kylian et Éduardo puis monte dans la voiture. Au même moment je reçoit un message, c'est la mère de Cybèle.

De: Angélique

Salut Aliénor, je suis désolé de te prévenir de l'état de santé d'Amérique que maintenant mais je ne te cache pas que je penser que cela allez lui passer. Or il veut absolument te voir avant de parler. Donc s'il te plaît je ne sais pas ou vous en êtes avec Cybèle mais faites au plus vite s'il vous plaît.

Hello, oui Cybèle m'en a parler dès qu'elle a eu ton message nous sommes sur la route du retour depuis maintenant 2h. Nous faisons au plus vite.

Merci Aliénor de faire tout ce que tu fais pour notre famille. Tu n'es pas obligée tu sais.

Certe je ne suis pas obligée mais vous êtes ma deuxième famille donc il est normal pour moi de faire tout ça.

Encore merci Aliénor.

Il n'y a pas de quoi.

Tandis que je verrouille mon écran de téléphone mon regard se glisse sur Cybèle qui s'est rendormie à moitié allongée sur moi. Je chuchota un léger je t'aime. Et lui fit un bisous sur le front. C'est alors que j'entends le son de la voix d'Édouard pour la première fois depuis ce qu'il me semble être une éternité.

-Je n'irai peut-etre pas jusqu'à dire cela mais je suis tout de même très attaché à toi. Plus que tu ne peux le penser. Me dit-il tout en regardant la route d'un regard fuyant.
-Arrête Édouard ça fait 4h qu'on est sur la route et tu ne m'as pas adressé une seule fois la parole.
-Je te jure Aliénor que durant cette semaine et demi et malgré le fait qu'on ai pas pu parler un certain moment je me suis énormément attaché à toi.
-Pas à moi Édouard. Sérieusement. Tu restes un mec qui en plus fait du foot et je suis désolée mais les footeux sont bien connu pour être des charos. Et je n'ai pas forcément envie d'être une conquête de plus sur ton tableau de chasse tu vois.
-Je ne suis pas comme ça. Je te jure. Dit-il en me regardant dans le rétroviseur.
-Prouve le moi. Mais pour le moment tu te concentre sur la route et on en reparlera plus tard.

Une bonne heure plus tard nous nous arrêtons cette fois ci pour manger mais les garçon ne veulent pas rester trop longtemps sur l'aire de repos donc nous prenons juste les piques niques qui sont dans le coffre et nous repartons aussitôt. Durant le repas aucun de nous trois ne parle. Ce qui me vaut des regards interrogateur de la part de Cybèle. Ne voulant pas qu'Édouard entende ce que je vais lui dire je prend mon téléphone vais dans les notes et lui écrit ce que je veux lui dire.

Lorsque tu t'es rendormis il m'a dit qu'il tenait à moi et tout sauf que bah ça reste un footballeur et même si t'en a rien à faire du foot tu connais tout autant que moi les préjugé vis à vis d'eux.

Elle me fait oui de la tête.

Et du coup il m'a dit que lui était pas comme les autres en me regardant dans les yeux. Je lui ai donc dit de me le prouver.

Elle me pris le téléphone des mains et fit comme moi.

Certe mais cela n'explique pas pourquoi vous ne parler pas.

Je lui ai dis de rester concentré sur la route et depuis il s'est renfermé il ne parle plus. Et moi non plus par la même occasion.

Elle secoue la tête de gauche à droite et dit tout haut :
-Vous êtes deux têtes de mules, vraiment.
A ces mots Édouard leva les yeux de la route et nous regarda dans le rétroviseur. Il resta bloqué au niveau de mes yeux. Ce qui ne me rassura pas car je vis un virage dangereux arriver. Je lui dit alors calmement.
-Édouard regarde la route.
Il ne réagit pas.
-ÉDOUARD LA ROUTE BORDEL !
M'exclamai-je. Mais ce ne sont pas mes cris que le firent réagir ce sont ceux de Cybèle qui lui cria dessus avec un mélange de colère et de peur dans la voix.
-ÉDOUARD REGARDE LA ROUTE PUTAIN TU VAS NOUS ENVOYER DANS LE FOSSÉ !!
Heureusement nous sommes seuls sur cette route car il donne un coup de volant brusque et regarda enfin devant lui.
Cybèle se repositionna contre moi et me serra fort dans ses bras. Je lui propose de regarde un film car il nous reste encore au moins quatre heures de route. Elle accepta ma demande, nous mettons un écouteur chacune et regardons le film qu'elle a choisi.

SurpriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant