•Chapitre 10•

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Dans beaucoup de pays dans le monde, le quatorze février est destiné à célébrer l'amour, en s'offrant des cadeaux, en s'appelant par des mots doux...

Charles avait prévu de la passer avec Lisa, enfin, il allait lui faire la surprise. Il s'était renseigné auprès d'Ariane, par rapport à ce que mangeait la blonde au fast food, qu'il irait chercher avant d'aller la voir. Après avoir reçu ces informations, il partit en direction du fleuriste.

- Bonjour monsieur, aujourd'hui le bouquet de roses est en promotion, à moitié prix. Annonça le vendeur.

- Non merci, je vais vous prendre des tulipes blanches, s'il vous plaît.

- Vous êtes sur ? Elles ne sont pas en réduction aujourd'hui ?

- Sûr et certain !

- Comme vous voudrez. Dit le fleuriste en se questionnant sur les choix floraux du client qui se trouvait dans sa boutique, en face de lui.

Le fleuriste prépara ses fleurs, pendant que le brun s'apprêtait à payer. La blonde finissait son travail tard dans la soirée, il passa alors, la journée à faire du sport avec Andréa, son préparateur physique.

Quant à elle, Lisa passa la journée à l'université, à écouter les cours, tout en dessinant, pour faire passer le temps. Son esprit divaguait en direction du brun, durant le dernier cours de sa journée.

Elle repensait aux quelques nuits passées ensemble, elle avait adoré se sentir proche du monégasque, elle aimait sentir ses bras qui entouraient son petit corps fragile, elle se sentait en sécurité entre ses bras, elle les trouvait réconfortants et apaisants.

Sortie de l'université, elle partit en direction du restaurant, après être repassée chez elle pour goûter et profiter de sa courte pause pour continuer la série qu'elle regardait.

L'italienne s'occupa de servir des couples toute la soirée. Elle croisa même Pierre et une jeune femme, qu'elle trouvait magnifique qui devait être sa copine.

- Oh salut Lisa, ça va ? Je te présente Caterina ma copine, elle est italienne comme toi.

- Enchanté Caterina, ravie de te connaître.

- Je suis également ravie de te connaître. Les deux italiennes parlèrent rapidement en italien devant Pierre qui ne comprenait pas grand-chose à ce qu'elle disait vu la vitesse à laquelle elles parlaient.

Cette fois ci, Lisa avait prévu le coup et avait demandé à un des cuisiniers de la ramener chez elle. Elle entra dans son appartement, se doucha, s'installa sur son canapé, et alluma la télévision.

Elle regarda un film à l'eau de rose, jusqu'à ce que la sonnette retentisse. La blonde eut peur de qui pouvait sonner à une heure si tardive. Elle alla chercher dans sa cuisine une poêle pour se défendre, si la personne devant la porte était un agresseur. L'italienne ouvrit la porte, et brandit sa poêle avant de se rendre compte que c'était Charles et non pas un agresseur, qui se trouvait en face d'elle.

- Oh purée, tu m'as fait peur. Qu'est-ce que tu fais ici ? 

- C'est la saint Valentin et je me suis dit qu'on pourrait la fêter ensemble. Il prononça ces mots en tendant le bouquet de fleurs.

- Merci pour les fleurs, elles sont magnifiques. Comment t'as su pour les fleurs ? Et viens entre.

- Euh, Ariane m'a renseigné pour les fleurs, et pour ça aussi, il brandit le sac McDonald's devant les yeux de la blonde, qui s'illuminèrent d'un coup.

- T'es même en pyjama.

- Ce n'était pas ton rêve, des tulipes blanches avec un McDo, en pyjama devant un film à l'eau de rose ?

- Si. Ça me fait plaisir que tu sois là. C'est quoi la saint Valentin de rêve pour toi ? Ils partirent s'installer sur le canapé, tout en sortant la nourriture du sac, et commencèrent à manger.

- Tant que je suis avec la personne que j'aime, peu importe.

- Quel grand romantique.

- T'as même pas idée.

Après avoir fini leur repas, ils s'emballèrent dans une seule et même couverture, vu qu'il n'y en avait pas d'autres. Lisa, elle, était concentrée sur le film qu'ils regardaient, tandis que Charles, lui était plus concentré à admirer la blonde assise à côté d'elle. Il observait ses lèvres fines, qui le faisaient rêver depuis un moment.

- Oh et puis merde !

L'italienne n'eut le temps de prononcer un mot, que le brun avait déposé ses mains sur les joues de la blonde et plaqua ses lèvres sur les siennes. Lisa ne repoussa pas le pilote, au contraire elle déposa ses mains dans les cheveux du brun et amplifia leur baiser.
Ils se séparèrent à bout de souffle, en se regardant l'un l'autre avec un sourire des plus présents.

- Euh je suis, je suis désolé. Bégaya le pilote.

- Pas besoin.

- Si, si, je ne t'ai pas demandé.

- Oh, tais toi.

La blonde ne laissa pas le brun répliquer et embrassa une nouvelle fois le pilote, pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas à être désolé.

- Si je dis encore que je suis désolé, tu vas continuer à m'embrasser ?

- Essaie.

- Désolé, désolé, désolé. A chaque fois que Charles prononçait ses mots, Lisa l'embrassait pour le plus grand plaisir du monégasque.

Ils passèrent la fin de la nuit dans les bras de l'autre à s'embrasser de temps en temps, c'est à dire très souvent. Ils dormirent encore une fois ensemble, en se blottissant dans les bras de l'autre. On peut dire qu'aucun des deux amis, plutôt amants maintenant, avaient prédit que cette soirée se termine ainsi.

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MontecarloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant