Une fois son service terminé, Lisa pu enfin rentrer chez elle après cette longue journée. Malgré son manque de sommeil important, elle ne pouvait pas aller dormir tout de suite.
En effet elle devait finir les plans pour le devoir qu'elle devait rendre le lendemain. Lisa était étudiante en école d'architecture, en troisième année plus précisément.
L'italienne s'installa à son bureau, après s'être fait un café même s'il n'était pas loin de vingt-trois heures. Elle mit ses lunettes, prit son crayon et commença à dessiner.
Trois heures, il était trois heures du matin quand elle eut enfin fini son plan. Elle alla se coucher, mais à cause de ses problèmes de sommeil, elle ne dormit qu'une heure. Après tout cela était une habitude pour elle.
Le monégasque quant à lui, fit également une nuit blanche, son esprit ne voulait le laisser tranquille. Il ne faisait que penser à la saison approchante de formule un, qui commençait, dans environ deux mois.
Mais une certaine serveuse blonde, ne faisait que de rester dans son esprit depuis un moment. Il n'arrivait pas à la faire sortir de ses pensées.
Comme chaque matin Lisa, alla chercher son café à son ouverture. Le monégasque y alla également. Dans la file d'attente, Lisa se trouvait devant Charles.
- Purée, j'ai oublié mon portefeuille. T'es bête, Lisa !
- Tenez, ça devrait le faire comme ça. Le pilote paya pour son café et celui de l'italienne.
- Merci beaucoup. Lui répondit la jeune femme avec un sourire sincère.
- On dirait que tu me dois un café maintenant, Lisa.
- On dirait bien oui.
- Demain ? Demanda le monégasque en espérant une réponse positive, de la part de son interlocutrice.
- Heu... Je sais pas trop, désolée.
- Oh, et bien c'est pas grave. C'est ma bonne action de la journée.
La déception était présente sur le visage de Charles. Alors que la future architecte partit rapidement à son premier cours de la journée, Adrien rejoignit son meilleur ami à l'extérieur malgré la température très basse.
- Alors ?
- Elle a refusé.
- Eh merde.
Le serveur lui tapa le dos en signe de réconfort. Même si ce n'était qu'un refus de la part d'une quasi inconnue, Charles se sentait blessé intérieurement. Adrien tenta le tout pour le tout, et chuchota une idée a l'oreille de son ami.
Lisa rendit son projet avec brio. Le professeur était ébloui par la qualité du travail de l'italienne. Elle était, elle aussi, plutôt fière d'elle.
Lisa fut plutôt surprise, lorsque qu'elle sortit de l'université et qu'elle vit une Ferrari avec un jeune homme appuyé sur le capot. Elle essaya tant bien que mal, de le fuir mais trop tard, il était trop rapide et réussit à l'intercepter.
- Bon on va se le prendre ce café ?
- Tu lâches pas l'affaire toi ?
- Pas quand je sais ce que je veux. Il dit cela avec un air assuré bien qu'il soit stressé à l'intérieur.
- J'ai pas le temps là. Rétorqua l'italienne en soupirant.
- T'as quoi de prévu ? Je t'accompagne, et après on va prendre le café que tu me dois.
- Non, et puis j'ai toujours pas mon portefeuille.
- Je t'accompagne le chercher chez toi alors ?
- Bon ok mais rapidement. Allez passe moi les clés !
- Quoi ? Je te passe pas ma Ferrari ! Hors de question !
- Pas de Ferrari, pas de café.
Alors que Charles donna les clés avec réticence à Lisa, elle était toute contente de conduire une telle voiture et de voir la peur sur le visage du monégasque.
Une fois installés à l'intérieur du véhicule, Lisa ne se gênait pas pour faire quelques accélérations, tout en fixant la tête de Charles qui était tout sauf serein.
- Bouge pas, je reviens dans 10 min.
L'italienne sortit du véhicule et rentra dans son immeuble pour récupérer son portefeuille et pour se changer au passage.
Lisa remonta dans le véhicule, toujours à la place du conducteur.- On va où ? Le monégasque demanda cela, en espérant une réponse mais il ne reçut qu'un haussement de sourcils à la place.
Après une longue route, ils sortirent de la voiture et Charles suivit Lisa. Ils étaient devant un stand de tir. Ce stand proposait du tir au pistolet, et également du tir à l'arc. Aujourd'hui l'activité était le tir à l'arc.
Les deux jeunes gens mirent leurs équipement, c'est à dire un gant, et une protection pour l'avant bras. Charles observait la blonde, pour savoir comment il devait mettre son équipement. Ils allèrent récupérer leurs arcs respectifs, et vinrent s'installer devant une cible.
- Euh, comment on fait ? Demanda Charles avec hésitation
L'italienne rigola légèrement et se plaça derrière Charles et lui indiqua comment faire. Le pilote se concentra sur les paroles de la blonde, elle lâcha la corde, et la flèche vint se planter dans le centre de la cible. Le monégasque était impressionné par le tir de l'archère.
- On fait comme ça
Pendant un moment ils tirèrent chacun sur leur propre cible, en observant le tir de l'autre. À chaque tir Lisa envoyait sa flèche dans le centre, elle ne rata pas une seule fois, sauf quand le pilote lui posa cette question :
- Pourquoi tu viens tirer, et comment tu tires aussi bien ?
- On apprend à force de pratiquer.
- T'as pas répondu à la première partie de ma question
- Ça me détend de tirer. Quand je suis stressée, ou quand je pense trop à mes problèmes je viens tirer, soit à l'arc soit au pistolet, c'est tout.
- Quels problèmes ?
- Ça te regarde pas.
L'italienne répondit cela, avec une froideur inégalable. Lisa répondait toujours assez froidement, mais encore plus envers Charles. La blonde détestait parler de ses problèmes avec d'autres personnes, car si elle en parlait cela voulait dire qu'ils étaient réels.
- Désolé.
Le monégasque était vraiment désolé d'avoir était indiscret envers l'archère. Ils partirent quelques minutes plus tard, et Charles déposa Lisa devant son immeuble.
- J'ai toujours pas eu mon café.
La blonde tendit un billet au conducteur pour le rembourser.
- Tiens ça devrait être assez.
Le brun paraissait déçu de ne pas avoir l'occasion de prendre un café avec Lisa, mais il était heureux d'avoir partagé une après midi avec elle, même s'il avait peur de s'être ridiculisé, car il n'avait jamais réussi à mettre sa flèche dans le centre comme la blonde.
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Montecarlo
FanficAlors que la jeune italienne faisait danser son crayon sur un bout de papier, le monégasque la regardait comme si c'était la huitième merveille du monde. Pour lui, elle l'était, elle était cette personne qu'on aime de tout son cœur, celle qui nous d...